
La fonte du permafrost de l’Arctique libère d’anciens virus : faut-il s’inquiéter ?
Sous l’effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l’Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d’années.
Biodiversité
Sous l’effet du réchauffement climatique, le dégel des sols de l’Arctique relâche des pathogènes parfois endormis depuis des dizaines de milliers d’années.
Alors que la France traverse un épisode de chaleur anormale, ce faux printemps a des conséquences parfois insoupçonnées sur la biodiversité, et notamment sur les végétaux.
Lundi, le gouvernement a dévoilé les mesures de son nouveau « plan chasse » visant à sécuriser la pratique – des annonces jugées très insuffisantes par les associations écologistes.
Dans son essai Le sourire du pangolin ou comment mesurer la puissance de la biodiversité, l’écologue Philippe Grandcolas décrit l’ampleur de nos idées reçues sur le vivant et sur l’effondrement en cours, ainsi que les solutions pour y remédier.
Ce globe-trotter a disparu du Rhin dans les années 1950. Malgré les plans successifs, la date du retour du saumon atlantique dans les eaux suisses, en amont du Rhin, est constamment repoussée depuis 2000, alors que trois barrages français se dressent encore en obstacles insurmontables. Depuis cet automne, avec le lancement des travaux sur deux d’entre eux en Alsace, le compte à rebours est lancé.
Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
Les humains ont tellement fabriqué d’objets, bâti d’immeubles ou de routes, que leurs constructions pèsent plus lourd que le poids total du vivant. Ce dépassement se serait produit en 2020, avait révélé une étude parue cette année-là dans Nature.
Les négociateur·rices de la 15ème Conférence des Nations unies (COP15) sur la biodiversité espèrent se mettre d’accord pour atteindre 30% de surfaces préservées à l’horizon 2030. Les aires protégées peuvent être des outils efficaces, à condition de respecter certains garde-fous.
À Montréal (Canada), où se tient la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité, un terme fait florès : « nature positive » (c’est en anglais). Tour d’horizon d’un concept-parapluie qui abrite le meilleur comme le pire.
Le palmarès du concours annuel Nature photographer of the year a été annoncé mardi, récompensant le russe Dmitry Kokh et sa « Maison des ours ». Pas moins de 20 952 images, venues de 96 pays, étaient en lice pour la septième édition de cet événement, selon l’organisation néerlandaise Nature Talks qui met sur pied le concours. La rédaction de Vert vous dévoile ses photos préférées.
Le partage juste des bénéfices issus de l’utilisation des ressources génétiques est au cœur des négociations de la 15ème conférence des Nations unies (COP15) sur la biodiversité. Derrière l’aspect technique de ce dossier se cache d’intenses jeux de pouvoir entre les pays du Sud et du Nord.
Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant – sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies.
D’année en année, on trouve de plus en plus d’animaux blessés en France. Parmi les causes : l’urbanisation croissante et les sorties en extérieur qui favorisent les contacts des humains avec les espèces sauvages. Petit guide des bonnes pratiques.
Dans la dernière mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) met en lumière la disparition accélérée de plusieurs espèces marines, comme les coraux et les dugongs – un mammifère marin.
Il y a 50 ans naissait la Hulotte, le « journal le plus lu dans les terriers ». 113 numéros consacrés à presque autant d’espèces (animales et végétales) plus tard, son papa, rédacteur en chef, auteur et dessinateur Pierre Déom raconte à Vert comment il confectionne chaque nouvel opus et ce qui continue de l’émerveiller après toutes ces années.
Ils grattent, tuent et prolifèrent avec le réchauffement climatique ; les moustiques hantent les nuits d’été et l’imaginaire des humains. Plus anciens qu’Homo sapiens, ils rendent pourtant de nombreux services à nos écosystèmes.
Alors que s’ouvre la 15ème Conférence des Nations unies (COP15) sur la diversité biologique à Montréal (Canada), décryptage d’un concept difficile à saisir, mais essentiel pour comprendre la crise du vivant : la biodiversité.
En début de semaine, à Montréal (Canada), le Forum mondial de la jeunesse sur la biodiversité a précédé la 15ème conférence des Nations unies (COP15) sur le même sujet. Portraits de trois participant·es engagé·es pour la sauvegarde du vivant.
Mardi, les grand·es de ce monde ont ouvert la quinzième conférence des Nations unies (COP15) sur la biodiversité à Montréal (Canada), dans une cérémonie (presque) lisse qui a laissé entrevoir de profondes divergences de vues.