C’est joli. Le concours Wildlife photographer of the year, organisé par le Muséum d’histoire naturelle de Londres, vient de dévoiler son palmarès pour l’année 2023. Le photographe français Laurent Ballesta a reçu le grand prix pour la deuxième fois. Environ 50 000 photographies étaient présentées cette année.

Laurent Ballesta, photographe et plongeur français de 49 ans, est récompensé pour son cliché d’une limule, aussi appelée «crabe fer à cheval», un animal marin sauvage qu’il a observé dans les eaux de l’île Pangatalan, au large des Philippines. La limule est l’un des animaux les plus anciens au monde. Ici, elle se déplace dans la vase à la recherche de nourriture. Le photographe s’est concentré sur la couleur dorée de la carapace ainsi que sur trois petits poissons, des carangues dorées juvéniles, qui l’escortent.

Des hiboux sont cachés dans un bâtiment abandonné à proximité d’une route fréquentée à Hof HaSharon, au centre d’Israël. Le photographe Carmel Bechler, 17 ans, a utilisé au maximum la lumière naturelle, tout en jouant avec un temps d’exposition long, pour capturer ces rayons de lumière provenant du trafic routier.

En Israël encore, au bord d’un gouffre, deux bouquetins de Nubie s’affrontent lors d’un long combat, avant que l’un des mâles ne se rende et que le duo se sépare sans blessure grave.

Un moineau tombé dans un étang est mangé par des têtards de crapauds communs. Le photographe a choisi ce moment pour montrer l’œil de l’oiseau et la formation des têtards.

L’artiste montre les éclairs de lucioles pendant 16 minutes dans les forêts de la réserve de tigres d’Anamalai, en Inde, grâce à une technique particulière : la combinaison de 50 expositions individuelles de 19 secondes.

Un champignon libère ses spores dans la forêt. Les touches de couleur sont provoquées par la réfraction de la lumière à travers l’air chargé de spores et de pluie, un peu comme un arc-en-ciel.

En Antarctique, un groupe d’orques se prépare à éclabousser un phoque de Weddel. Cette méthode de chasse consiste à créer une vague pour faire glisser la proie dans l’eau.

Lors d’un voyage en Ecosse, la jeune photographe rencontre par surprise ces grands dauphins. Avec un œil abstrait, elle met en évidence les motifs créés sur l’eau par les dauphins qui se déplacent.
Les photos lauréates du concours sont également regroupées dans un bel ouvrage paru aux éditions Biotope.
À lire aussi
-
L’Artiste et le vivant : essai engagé pour un art plastique et écologique
Dans un bel ouvrage à mi-chemin entre essai engagé et livre d’art, Valérie Belmokhtar explore les différents fils qui relient L’artiste et le vivant et présente un catalogue joyeux et coloré de la création contemporaine. -
Une (longue) vie sur notre planète
David n'attend plus. Dans Une vie sur notre planète, le célèbre documentariste animalier de la BBC David Attenborough transmet son amour du vivant, fortement abîmé au cours des dernières décennies, pour nous appeler à chérir la biodiversité de toute urgence.