Le panorama

Les plus belles photos de la vie sauvage de l’année 2023

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C’est joli. Le con­cours Wildlife pho­tog­ra­ph­er of the year, organ­isé par le Muséum d’histoire naturelle de Lon­dres, vient de dévoil­er son pal­marès pour l’année 2023. Le pho­tographe français Lau­rent Balles­ta a reçu le grand prix pour la deux­ième fois. Env­i­ron 50 000 pho­togra­phies étaient présen­tées cette année.

La limule dorée, par Lau­rent Balles­ta. Vain­queur du Grand titre adulte de l’an­née 2023.

Lau­rent Balles­ta, pho­tographe et plongeur français de 49 ans, est récom­pen­sé pour son cliché d’une limule, aus­si appelée «crabe fer à cheval», un ani­mal marin sauvage qu’il a observé dans les eaux de l’île Pan­gata­lan, au large des Philip­pines. La limule est l’un des ani­maux les plus anciens au monde. Ici, elle se déplace dans la vase à la recherche de nour­ri­t­ure. Le pho­tographe s’est con­cen­tré sur la couleur dorée de la cara­pace ain­si que sur trois petits pois­sons, des carangues dorées juvéniles, qui l’escortent.

Mai­son de la route des hiboux, par Carmel Bech­ler. Jeune lau­réat du Grand titre 2023.

Des hiboux sont cachés dans un bâti­ment aban­don­né à prox­im­ité d’une route fréquen­tée à Hof HaSharon, au cen­tre d’Israël. Le pho­tographe Carmel Bech­ler, 17 ans, a util­isé au max­i­mum la lumière naturelle, tout en jouant avec un temps d’ex­po­si­tion long, pour cap­tur­er ces rayons de lumière provenant du traf­ic routi­er.

Mai­son de la route des hiboux, par Carmel Bech­ler. Jeune lau­réat du Grand titre 2023.

En Israël encore, au bord d’un gouf­fre, deux bou­quetins de Nubie s’af­fron­tent lors d’un long com­bat, avant que l’un des mâles ne se rende et que le duo se sépare sans blessure grave.

Le ban­quet du têtard, par Juan Jesús Gon­za­lez Ahu­ma­da. Lau­réat de la caté­gorie Com­porte­ment des amphi­bi­ens et des rep­tiles.

Un moineau tombé dans un étang est mangé par des têtards de cra­pauds com­muns. Le pho­tographe a choisi ce moment pour mon­tr­er l’œil de l’oiseau et la for­ma­tion des têtards.

Lumières fan­tas­tiques, par Sri­ram Murali. Lau­réat de la caté­gorie de com­porte­ment des invertébrés.

L’artiste mon­tre les éclairs de luci­oles pen­dant 16 min­utes dans les forêts de la réserve de tigres d’Ana­malai, en Inde, grâce à une tech­nique par­ti­c­ulière : la com­bi­nai­son de 50 expo­si­tions indi­vidu­elles de 19 sec­on­des.

Dernière res­pi­ra­tion de l’au­tomne, par Ago­ras­tos Pap­at­sa­nis. Lau­réat de la caté­gorie Plantes et champignons.

Un champignon libère ses spores dans la forêt. Les touch­es de couleur sont provo­quées par la réfrac­tion de la lumière à tra­vers l’air chargé de spores et de pluie, un peu comme un arc-en-ciel.

Les orgues faisant des vagues, par Bertie Gre­go­ry. Lau­réat dans la caté­gorie Mam­mifères.

En Antarc­tique, un groupe d’orques se pré­pare à éclabouss­er un phoque de Wed­del. Cette méth­ode de chas­se con­siste à créer une vague pour faire gliss­er la proie dans l’eau.

Hors du bleu, par Eka­te­ri­na Bee. Lau­réat de la Caté­gorie 11–14 ans.

Lors d’un voy­age en Ecosse, la jeune pho­tographe ren­con­tre par sur­prise ces grands dauphins. Avec un œil abstrait, elle met en évi­dence les motifs créés sur l’eau par les dauphins qui se dépla­cent.

Les pho­tos lau­réates du con­cours sont égale­ment regroupées dans un bel ouvrage paru aux édi­tions Biotope.