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Le pipit farlouse, taclé des champs
C’est la loose. Petit oiseau des champs, le pipit farlouse a perdu les deux tiers de ses effectifs en moins de 20 ans, devenant l’espèce la plus en déclin en France.
Biodiversité
C’est la loose. Petit oiseau des champs, le pipit farlouse a perdu les deux tiers de ses effectifs en moins de 20 ans, devenant l’espèce la plus en déclin en France.
C’est l’hécatombe sous nos lampadaires, pourtant la lutte contre la pollution lumineuse continue d’être le parent pauvre dans la protection de la biodiversité.
Perd Castor. Le castor européen a frôlé l’extinction au début du XXè siècle. Son retour est synonyme de grands bénéfices pour les écosystèmes.
Les thons ont la pêche. Quatre espèces de thons pêchés commercialement sont « en bonne voie de rétablissement » grâce à l’application de quotas de pêche régionaux appliqués depuis une décennie.
Elles font partie des plus belles merveilles du monde et abritent 25 % de la biodiversité marine. Pourtant, les barrières de corail sont en voie d’extinction dans plusieurs coins du globe.
Vivant et climat, même combat : voici l’un des messages principaux du congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui se tient cette semaine à Marseille. Décryptage des principaux mécanismes à l’œuvre.
Bas aux baobabs. Emblématique de Madagascar, seul endroit où on le trouve sur Terre, le baobab « de Grandidier » — le plus haut de tous — est menacé de disparition.
Une trame verte nommée désir. Dans la préservation du vivant et de ses habitats, il est une solution qui fait son chemin en France et en Europe : la trame verte et bleue.
Aichi dans le pâté. En 2010, les quelque 200 Etats-membres de la Convention sur la diversité biologique (CBD) des Nations Unies se donnaient dix ans pour remplir 20 objectifs (les « objectifs d’Aichi ») afin de protéger le vivant. Aucun n’a été atteint.
Travail à la chêne. Au Royaume-Uni, des geais ont replanté la moitié des arbres de deux nouvelles forêts, en quelques années à peine, preuve de l’efficacité de la régénération naturelle de certains écosystèmes.
Vivant, climat, même combat. Membres du GIEC et de l’IPBES, 50 experts du climat et de la biodiversité appellent à mettre en œuvre des solutions communes pour traiter ces deux crises.
Bâbord les éléphants. Depuis six mois, une quinzaine d’éléphants traversent la province chinoise du Yunnan pour une raison qui échappe toujours aux observateurs.
Les cigales fourmillent. Une gigantesque génération de Magicicada septendecim, ces cigales qui sortent de terre une fois tous les 17 ans, inonde l’est des Etats-Unis depuis plusieurs semaines.
Poissons énergétiques. Alors que les rivières de Californie (Etats-Unis) sont à sec, des millions de saumons sont acheminés en camion jusqu’à l’océan Pacifique.
Forêt que ça cesse. Au Brésil, les activités humaines et le changement climatique ont à ce point modifié l’écosystème amazonien que la forêt ne joue plus son rôle de puits de carbone.
La facture du climat se règle en espèces. Les êtres vivants endémiques — qui ne vivent que sur un seul territoire — seront les plus durement touchés par les dérèglements du climat.
Il est temps de changer de thon. Dans l’ouest de l’océan Indien, la pêche industrielle épuise la mer et menace les communautés locales, alerte Greenpeace.
On se bar. De très nombreuses espèces de poissons ont déjà fui les eaux de l’équateur pour survivre à l’élévation des températures.
Poissons damnés. Un collectif hétéroclite de chercheur·euse·s et de militant·e·s appelle à interdire la pêche au vif, pratique cruelle pour les poissons et nocive pour l’ensemble du vivant.
Défonces d’éléphants. En quelques décennies, les populations d’éléphants de forêt et de savane se sont effondrées, mettant ces deux espèces en danger d’extinction, alerte l’Union internationale de conservation de la nature (UICN).