Greenpeace saisit la justice pour éclaircir les liens entre TotalEnergies et le Louvre
De l’art et des cochons. Mardi, Greenpeace France a saisi la justice pour lever l’opacité sur les donations réalisées par TotalEnergies au musée du Louvre.
Énergie
De l’art et des cochons. Mardi, Greenpeace France a saisi la justice pour lever l’opacité sur les donations réalisées par TotalEnergies au musée du Louvre.
Arctic moneys. Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a trouvé les dix milliards d’euros qui manquaient au budget de son gigantesque projet d’extraction de gaz naturel liquéfié (GNL) « Arctic LNG 2 », mais la France ne compte pas parmi ses soutiens.
Elles ont le vent en poupe. Malgré la pandémie, le développement des énergies renouvelables connaît de nouveaux sommets en 2021.
L’enfer est pavé de bonnes inventions. A l’issue d’intenses tractations politiques, le gaz défendu par l’Allemagne et l’atome cher à la France devraient finalement intégrer la liste des activités « durables » labellisées par l’Union européenne.
Faux départ. Mardi matin, des militant·e·s de Greenpeace France ont bloqué un centre de stockage de déchets radioactifs d’où partent des convois d’uranium usé vers la Sibérie.
Au coeur de toutes les discussions et des négociations, la compensation carbone des entreprises et des Etats est taxée de greenwashing, et entraîne de nombreuses violations des droits humains, notamment chez les populations autochtones.
Bande de BOGA. Jeudi, pour la première fois, douze pays et régions – dont la France – se sont engagés à programmer la fin de leur production de pétrole et de gaz.
A Glasgow comme devant les tribunaux, Nemo Andi Guiquita veut faire entendre au monde l’ampleur de la destruction de la forêt amazonienne. Portrait d’une guerrière acharnée, émissaire des peuples humains et non-humains de l’Amazonie.
Marchés confus. Pour certains, ils sont la clé de voûte de l’action climatique, pour d’autres ils ont le pouvoir de saper complètement l’accord de Paris. Les marchés du carbone sont sans conteste le sujet le plus controversé des négociations climat. Explications.
Les kings du greenwashing. Dans les rues de Glasgow (Ecosse) et dans les travées du campus qui accueille la COP26, les plus grands pollueurs trafiquent la réalité comme jamais auparavant.
Last coal. 190 pays, régions et organisations se sont engagé·e·s à sortir progressivement du charbon et à arrêter tout investissement dans cette énergie fossile.
Directrice générale de l’ONG Reclaim Finance, Lucie Pinson milite pour le désinvestissement des énergies fossiles de la part de tous les acteurs financiers. En novembre 2020, elle a reçu le prix Goldman pour l’environnement, une prestigieuse récompense pour les défenseur·se·s de l’environnement. Elle raconte à Vert ses attentes pour cette COP26.
Comme l’ensemble des États qui seront représentés à Glasgow, hôte de la COP26, l’Écosse est déjà victime du bouleversement du climat. Reportage dans l’East Lothian, à deux pas d’Édimbourg, où la montée de l’océan grignote les côtes et le réchauffement fait disparaître des espèces locales.
Le compte n’y est pas. Il aurait pu être le lieu d’annonces fortes en matière de finance durable ; le Climate finance day, qui a réuni les grands acteurs financiers français mardi à Paris, a surtout été l’occasion de discours velléitaires sans réel impact.
Réseau pas réseau. Le gestionnaire du réseau électrique français RTE a examiné six façons de se passer des énergies fossiles, dont la France dépend encore à 60%. Avec ou sans nucléaire, les énergies renouvelables y sont indispensables.
Le poids des maux. Une fuite de documents destinés au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) révèle que plusieurs États parmi les plus gros pollueurs rechignent à accomplir les efforts nécessaires pour faire face à l’urgence climatique.
Billets verts. L’UEFA a lancé une campagne pour sensibiliser les fans de football à la crise climatique. Problème : l’organisation vient de signer un copieux contrat avec Gazprom, l’un des plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre.
La Total triche. Une étude inédite révèle que Total connaissait son impact climatique dès 1971, et a mis en place des stratégies pour nier, puis entretenir le doute scientifique à ce sujet.
100 transitions. L’association d’expert·e·s de l’énergie vient de proposer sa nouvelle feuille de route pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France sans l’atome, tout en créant de nombreux emplois.
A crier sur tous les toits. Equiper la moitié des toits de la planète de panneaux solaires permettrait de couvrir les besoins annuels en électricité de la population mondiale.