
L’humanité a franchi une cinquième limite planétaire
Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, l’humanité a dépassé une nouvelle « limite planétaire », menaçant un peu plus notre existence : la pollution chimique.
Climat
Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, l’humanité a dépassé une nouvelle « limite planétaire », menaçant un peu plus notre existence : la pollution chimique.
Alors que les catastrophes agricoles liées au bouleversement du climat se multiplient, le gouvernement veut mettre fin au système public des « calamités agricoles » au profit du système assurantiel privé. Un choix qui n’allègera pas les finances publiques et qui va peser sur les agriculteurs et agricultrices les plus précaires.
Alourdie par la voiture, la consommation de viande et le chauffage des logements, l’empreinte carbone annuelle des Français·es a atteint 9,9 tonnes de CO2 en 2019, selon une nouvelle estimation.
Les océans n’ont jamais été aussi chauds qu’en 2021, selon une nouvelle étude. Pire, le rythme de réchauffement s’accélère.
Dans une vidéo de mars 2021 qui vient de refaire surface, la députée Les Républicains (LR) Anne-Laure Blin est prise en flagrant délit de déni climatique. Soutien de la candidate à l’élection présidentielle Valérie Pécresse, celle-ci persiste et signe, défendant une « écologie de réalisme et de bon sens » et le « droit au débat sans devoir toujours obéir au diktat de la pensée unique ».
C’est chaud. Malgré le sentiment d’une année froide ressenti par certain·es en France, 2021 fut l’une des années les plus torrides pour la planète depuis les premiers relevés, selon Copernicus.
Au tournant de l’année 2022, le climat s’est emballé un peu partout à travers la planète.
Les grandes leçons se lisent avec délectation. Dans Le livre de l’espoir, la légendaire naturaliste Jane Goodall livre un témoignage vibrant pour nous redonner du souffle et bâtir un nouveau contrat avec le vivant.
Arctic moneys. Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a trouvé les dix milliards d’euros qui manquaient au budget de son gigantesque projet d’extraction de gaz naturel liquéfié (GNL) « Arctic LNG 2 », mais la France ne compte pas parmi ses soutiens.
Au cours des trente dernières années, aucun pays du globe n’est parvenu à répondre aux besoins fondamentaux de ses habitants sans surexploiter les ressources.
Pas cap’. Mardi, après plus de trois ans de négociations, le Parlement européen a entériné la future Politique agricole commune (PAC), qui promet de profiter toujours autant à l’agriculture industrielle.
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Elle devait permettre de donner chair à l’Accord de Paris ; la COP26 fut le lieu de nombreux renoncements, qui mettent le monde sur la voie d’un réchauffement catastrophique.
Au coeur de toutes les discussions et des négociations, la compensation carbone des entreprises et des Etats est taxée de greenwashing, et entraîne de nombreuses violations des droits humains, notamment chez les populations autochtones.
Bande de BOGA. Jeudi, pour la première fois, douze pays et régions – dont la France – se sont engagés à programmer la fin de leur production de pétrole et de gaz.
Peut mieux faire. La présidence britannique a présenté une première ébauche du texte qui doit conclure la COP26. Celui-ci contient certaines avancées, mais les observateurs ont surtout noté des absences criantes.
Fais pas genre. La vulnérabilité au changement climatique et les inégalités de genre sont deux injustices qui se cumulent, particulièrement dans les pays du Sud. Pourtant, la question de l’égalité femmes-hommes peine encore à s’établir comme un facteur indissociable de la lutte contre le changement climatique.
Pertes et profil bas. A Glasgow, les pays les plus vulnérables face au changement climatique demandent aux États qui y ont le plus contribué de prendre leurs responsabilités et de les indemniser.
Membre de Fridays for future, la jeune activiste bangladaise est arrivée à la COP26 en fanfare et à bord d’un bateau. Dans ses bagages, la ferme intention d’obtenir réparation pour les pertes humaines et « émotionnelles » infligées aux habitant·e·s des zones les plus vulnérables au changement climatique.
Ses camarades ainsi que son gouvernement ont été empêchés de se rendre à Glasgow : le jeune homme de 27 ans est seul pour porter la voix de son archipel, qui menace d’être rayé de la carte par la crise climatique.