
Jour du dépassement : à compter d’aujourd’hui, la France vit à crédit écologique
Tic, tac, tic… Ce jeudi 5 mai, la France a épuisé son quota de ressources planétaires et vit symboliquement à crédit jusqu’à la fin de l’année.
Climat
Tic, tac, tic… Ce jeudi 5 mai, la France a épuisé son quota de ressources planétaires et vit symboliquement à crédit jusqu’à la fin de l’année.
Chargé de la planification écologique, le prochain Premier ministre sera flanqué de deux ministres responsables de la « planification énergétique » et de la « planification écologique territoriale », a promis Emmanuel Macron. Ce dispositif permettra-t-il à la France de sortir de son inaction climatique ? Entretien croisé avec la journaliste Justine Reix et l’ancien conseiller politique au ministère de l’Écologie, Léo Cohen.
L’énergéticien français Engie vient de passer un contrat sur 15 ans pour importer massivement du gaz de schiste depuis les États-Unis, et ainsi diversifier son approvisionnement. Le projet, jugé « toxique » par les ONG, a été rejeté le gouvernement français il y a deux ans.
En une partie de trois heures, le jeu « 2 tonnes » sensibilise aux efforts – individuels et collectifs – nécessaires pour respecter l’accord de Paris et permettre à tou·tes de vivre dans un monde à moins de 2°C de réchauffement. Il réussit à donner de vraies clés d’action et des ordres de grandeur tout en laissant la place au débat et à l’entraide.
Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, les activités humaines auraient entraîné le dépassement d’une autre « limite planétaire » : l’eau « verte », une des composantes de l’eau douce. C’est le constat fait par une récente étude publiée dans la revue Nature reviews earth and environment.
Le rachat du réseau social Twitter par le milliardaire Elon Musk est-il de bon augure pour l’action climatique ? La question se pose, alors que les différents réseaux sociaux sont accusés de ne pas endiguer suffisamment la propagation de fausses informations sur le climat.
Alors que des précipitations sont attendues dans les jours qui viennent dans le Sud de la France touché par la sécheresse, l’inquiétude quant à de possibles pénuries d’eau dans les mois à venir gagne du terrain.
Contrairement à d’autres variables climatiques, le niveau de la mer continuera à s’élever bien après la stabilisation des températures globales, explique Gonéri Le Cozannet, chercheur en géosciences au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Mais il existe de nombreuses solutions pour adapter nos littoraux à ce phénomène sans (trop) nuire au vivant.
Les promesses des États pourraient nous mener vers un réchauffement inférieur à deux degrés d’ici la fin du siècle si elles étaient tenues, révèle une nouvelle étude. Un résultat incertain qui repose sur la bonne volonté des pays.
C’est l’une des pires activités pour le climat, et pourtant certains affirment que le tourisme spatial permettrait d’éveiller les consciences à l’écologie. Or, il est largement possible de s’émouvoir de la fragilité de la planète sans quitter la terre ferme, ni exploser son budget carbone.
Alors que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a mis un point final à son sixième rapport, la poignée de climatosceptiques qui subsiste dans les médias s’agite (espérons-le) une dernière fois. Voici les arguments qu’elles et ils ne manqueront pas d’utiliser pour nier la gravité de la crise et l’urgence des actions à mener.
Excédé·es par le peu de cas que leurs gouvernements ont fait des préconisations des rapports successifs du Giec, des centaines de scientifiques de plus de 25 pays appellent à la désobéissance civile pour préparer le terrain à une « révolution climatique ».
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) vient de rendre le troisième et dernier tome de son nouveau rapport, consacré aux solutions qui permettront de contenir l’emballement climatique. Tour d’horizon des principaux enseignements de ce document majeur.
L’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec, consacré à l’atténuation de la crise climatique, a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Julien Lefèvre est chercheur au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired) et contributeur au troisième volet du 6ème rapport du Giec, qui étudie les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour Vert, il détaille l’approche adoptée par les expert·es pour ces tout derniers travaux publiés ce lundi.
Condamné par la plus haute juridiction administrative, l’État avait jusqu’à ce jeudi pour corriger son inaction climatique. Devant l’empressement de ce dernier à ne rien faire, des collectivités et des ONG demandent une astreinte financière.
La Fondation de la mer a passé au crible les programmes des candidat·es à l’élection présidentielle pour comparer leurs projets concernant l’océan. Le résultat n’est visiblement pas à la hauteur du pays qui dispose du deuxième plus grand espace maritime au monde.
Les 60 plus grandes banques du monde ont financé le développement des énergies fossiles à hauteur 4 600 milliards de dollars (4 127 Mds€) depuis 2016 et l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat, révèle la dernière édition du rapport international « Banking on Climate Chaos ».
Le think tank The Shift Project vient de publier son analyse au sujet des ambitions des aspirant·es à l’Elysée en matière de climat. Il apparaît que toutes et tous proposent des mesures largement imprécises et insuffisantes ; Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (FI) s’en sortent un peu mieux que leurs adversaires.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.