Désordres de grandeur

Émissions de CO2 : les petits gestes qui ont un gros impact

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Les nouvelles ministres de la transition écologique et énergétique, Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher, ne sont pas réputées pour leur expérience sur l’écologie. A tel point que cette dernière paraît croire que les pièces jointes de nos e-mails ont un lourd impact environnemental. Pour les accueillir dans les meilleures conditions et leur donner les bases, Vert a réalisé cette infographie, qui décompose les émissions nationales françaises en fonction des gestes individuels de chacun.

Hélas, on le voit, faire pipi sous la douche ne suffira pas – tout comme l’écologie des petits pas. En revanche, remiser les voitures au garage, faire atterrir l’aviation et changer les systèmes de chauffage en isolant les logements ; voilà qui pourrait faire une différence. Dans le troisième volet de son dernier rapport, le Giec a estimé qu’agir efficacement sur la demande des ménages en énergie et en biens manufacturés permettrait de réduire de 40 à 70% les émissions mondiales de CO2 d’ici à 2050 par rapport à la tendance actuelle. Mais attention à ne pas tout mettre sur le dos des individus ! Si les gestes individuels sont très importants, une part substantielle de nos rejets est systémique. Pour agir efficacement en faveur du climat, il faudra opérer des changements à l’échelle collective et, donc, politique.

© Vert

Cette image vous plaît ? Vous en voudriez plus ? Cette infographie est la première d’un poster pédago géant sur les ordres de grandeur du CO2 qui pourrait être placardé dans les écoles, les entreprises, les mairies, etc. Pour nous permettre de le terminer, faites un don à Vert avant le 3 juin !

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