Le grand écart insensé des températures en Amérique du Nord, en une image
Au tournant de l’année 2022, le climat s’est emballé un peu partout à travers la planète.
Climat
Au tournant de l’année 2022, le climat s’est emballé un peu partout à travers la planète.
Les grandes leçons se lisent avec délectation. Dans Le livre de l’espoir, la légendaire naturaliste Jane Goodall livre un témoignage vibrant pour nous redonner du souffle et bâtir un nouveau contrat avec le vivant.
Arctic moneys. Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a trouvé les dix milliards d’euros qui manquaient au budget de son gigantesque projet d’extraction de gaz naturel liquéfié (GNL) « Arctic LNG 2 », mais la France ne compte pas parmi ses soutiens.
Au cours des trente dernières années, aucun pays du globe n’est parvenu à répondre aux besoins fondamentaux de ses habitants sans surexploiter les ressources.
Pas cap’. Mardi, après plus de trois ans de négociations, le Parlement européen a entériné la future Politique agricole commune (PAC), qui promet de profiter toujours autant à l’agriculture industrielle.
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Elle devait permettre de donner chair à l’Accord de Paris ; la COP26 fut le lieu de nombreux renoncements, qui mettent le monde sur la voie d’un réchauffement catastrophique.
Au coeur de toutes les discussions et des négociations, la compensation carbone des entreprises et des Etats est taxée de greenwashing, et entraîne de nombreuses violations des droits humains, notamment chez les populations autochtones.
Bande de BOGA. Jeudi, pour la première fois, douze pays et régions – dont la France – se sont engagés à programmer la fin de leur production de pétrole et de gaz.
Peut mieux faire. La présidence britannique a présenté une première ébauche du texte qui doit conclure la COP26. Celui-ci contient certaines avancées, mais les observateurs ont surtout noté des absences criantes.
Fais pas genre. La vulnérabilité au changement climatique et les inégalités de genre sont deux injustices qui se cumulent, particulièrement dans les pays du Sud. Pourtant, la question de l’égalité femmes-hommes peine encore à s’établir comme un facteur indissociable de la lutte contre le changement climatique.
Pertes et profil bas. A Glasgow, les pays les plus vulnérables face au changement climatique demandent aux États qui y ont le plus contribué de prendre leurs responsabilités et de les indemniser.
Membre de Fridays for future, la jeune activiste bangladaise est arrivée à la COP26 en fanfare et à bord d’un bateau. Dans ses bagages, la ferme intention d’obtenir réparation pour les pertes humaines et « émotionnelles » infligées aux habitant·e·s des zones les plus vulnérables au changement climatique.
Ses camarades ainsi que son gouvernement ont été empêchés de se rendre à Glasgow : le jeune homme de 27 ans est seul pour porter la voix de son archipel, qui menace d’être rayé de la carte par la crise climatique.
Tasneem Essop est directrice générale du Réseau action climat (CAN) international. A Vert, elle raconte la résurgence du mouvement climat, après une pandémie qui a mis le doigt sur des inégalités en tous genres.
Marchés confus. Pour certains, ils sont la clé de voûte de l’action climatique, pour d’autres ils ont le pouvoir de saper complètement l’accord de Paris. Les marchés du carbone sont sans conteste le sujet le plus controversé des négociations climat. Explications.
Langage ment. Les chefs d’État ont fait rêver la COP avec leurs belles promesses. Il faut désormais qu’ils les respectent « entièrement et dans le temps » pour limiter le chaos climatique, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Last coal. 190 pays, régions et organisations se sont engagé·e·s à sortir progressivement du charbon et à arrêter tout investissement dans cette énergie fossile.
Langue de bois. Mardi, plus de cent États se sont engagés à protéger et restaurer les forêts à horizon 2030, malgré l’échec de leurs précédentes déclarations. Plusieurs sources, dont une proche du dossier, déplorent auprès de Vert un texte encore trop creux.
Ça gaz. Mardi, lors du sommet des leaders de la COP26, une centaine de nations se sont promises de réduire les émissions de méthane de 30% d’ici 2030.