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Face à l’amer. Figure de la défense des mers, la directrice générale de l’association Bloom livre à Vert sa vision de la semaine de négociations internationales sur l’océan qui débute ce lundi à Nice. Quelques jours après avoir subi une violation de son domicile liée selon elle aux «lobbys de la pêche», elle appelle la France à s’attaquer frontalement aux problèmes liés à la pêche industrielle.

Journalistes de «Vert», salarié·es, membres du Club, lectrices et lecteurs… toutes et tous partagent un même objectif : informer autrement sur l’écologie pour mettre la société en mouvement. Pour y parvenir, elles et ils croient en huit valeurs fortes, huit piliers sur lesquels s’appuie leur média. Les voici.

De pire en cire. Jeudi, deux militant·es de Greenpeace ont été mis en examen après le vol au musée Grévin lundi de la statue de cire d’Emmanuel Macron, finalement rendue le lendemain. Leur avocate dénonce des conditions de détention sordides.

Com’ bon leur chante. Jeudi, la major pétrolière française comparaissait au tribunal pour un recours inédit intenté par des associations écologistes. Ces dernières dénoncent des «pratiques commerciales trompeuses» en matière de communication sur les ambitions environnementales de la firme. Le jugement est attendu le 23 octobre.

Il était une foi (3/5). Au centre d’Amma, dans l’Eure-et-Loir, une communauté de fidèles voue un culte à la figure hindouiste Mata Amritanandamayi. Fille de pêcheurs, cette Indienne ne prêche aucune autre religion que «l’amour». Dans cette communauté, la spiritualité est liée à un mode de vie respectueux de l’environnement. Ici, prendre soin du vivant, c’est aussi prendre soin du corps et de l’esprit.

Retour en barrière. Sur l’île de La Réunion et dans l’archipel de Mayotte, les récifs coralliens ont été endommagés par les passages de cyclones cet hiver. Par endroit, tout a été détruit. Vert s’est rendu dans ces deux territoires de l’océan Indien, à la rencontre de celles et ceux qui tentent de sauver ces écosystèmes fragiles.

Sur le devant de la Seine. Pour défendre les intérêts du fleuve et mieux protéger son écosystème, la Ville de Paris souhaite conférer des droits à la Seine. D’autres sites, dans le monde, ont déjà fait l’objet d’une telle reconnaissance.

Urbain de minuit. Créer une aire marine protégée… dans la baie des Anges, en face de la – très urbanisée – métropole niçoise. Tel est le projet qui, depuis 2020, soulève nombre de questions et débats entre acteurs politiques et économiques locaux. Reportage à Nice, à quelques jours de l’ouverture de la conférence mondiale (Unoc3) sur l’océan.

La mer des batailles. Dans une tribune publiée par Vert et intitulée «L’Océan, l’autre plafond de verre : pour une gouvernance de l’océan paritaire et inclusive», Women for Sea, Les Impactrices et SHE Changes Climate France plaident pour plus d’égalité dans les prises de décision concernant l’océan, à quelques jours du sommet mondial (Unoc3) sur le sujet à Nice. Leurs revendications feront l’objet d’une table ronde, ce jeudi, au palais des expositions de la cité azuréenne.

Dans une vidéo publiée mercredi, la directrice générale de l’ONG de défense des océans révèle avoir été victime d’une violation de domicile. Un nouveau coup de pression contre cette militante qui plaide pour l’interdiction des pratiques de pêche destructrices dans les aires marines protégées, en vue de la conférence mondiale sur l’océan qui s’ouvrira à Nice le 9 juin.

Cette semaine, la journaliste de Vert revient sur un chiffre choc brandi par l’extrême droite : les énergies renouvelables coûteraient 300 milliards d’euros à la France. Pour que l’État récupère le pactole, la solution serait simple, arrêter d’investir dans l’éolien ou le solaire. Spoiler, ça n’est pas une bonne idée.

Sois rebelle et tais-toi. Ces dernières années, la répression judiciaire et policière contre les mobilisations environnementales s’est aggravée à une vitesse alarmante. En réaction, les activistes s’organisent pour transformer les garde-à-vue ou les procès en un outil militant supplémentaire. Explications avec des membres d’Extinction rebellion.

Ôtez-moi d’un Duce. Le Sénat italien a adopté, ce mercredi 4 juin, la loi «sécurité», portée initialement par Matteo Salvini, le ministre des transports, et imposée par décret par Giorgia Meloni, la présidente du conseil italien.

L’inouï au musée. La statue de cire d’Emmanuel Macron, dérobée par des militant·es de Greenpeace France lundi, a été restituée mardi soir devant le siège d’EDF à Paris. Une nouvelle mise en scène pour dénoncer les liens économiques franco-russes qui persistent malgré l’invasion de l’Ukraine.

Partage de raison. La métropole de Lyon a inauguré son premier «espace-test» agricole dans l’est lyonnais. Ces lieux qui essaiment en France permettent aux futurs agriculteurs de s’essayer au métier avant de s’installer. Le but, répondre à la crise démographique agricole, encourager le bio et relocaliser la production.

Îles est l’heure. Tuvalu, Fidji, Maldives, Bahamas… ces pays sont plus que jamais menacés par la hausse du niveau des mers. À quelques jours de la conférence mondiale sur l’océan (Unoc), ils appellent les dirigeants du monde entier à mettre les questions liées à l’océan au centre de leurs politiques climatiques.

Voyage de raison. Parcourir plusieurs milliers de kilomètres sans prendre l’avion, voilà le défi que se sont lancés Johan Reboul et Victoria Guillomon, en 2023. De cette épopée jusqu’en Inde est né un film, «Shimla, une fugue des temps modernes», sorti le 26 mai dernier. Entretien avec l’un des deux aventuriers.

Libéré sous motion. Lundi soir, la loi de validation de l’autoroute A69 a été rejetée par l’Assemblée nationale avant même le début des débats. Le texte est renvoyé en commission mixte paritaire, où il a de fortes chances d’être adopté.

La voie du plus fort. Ce lundi, les député·es doivent débattre de la proposition de loi de validation visant à accorder à l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres l’autorisation environnementale révoquée par la justice en février. Une grave atteinte à l’État de droit, d’après les opposant·es au projet.

Poupée de sire. Ce lundi matin, des activistes de Greenpeace France ont volé la statue de cire d’Emmanuel Macron au musée Grévin, puis l’ont transportée jusqu’à l’ambassade russe à Paris pour dénoncer les liens économiques entre la France et la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.