Pour qui faut-il voter pour défendre le climat et le vivant ?
A noté ! À quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle, Vert vous propose d’y voir clair dans les mesures des douze prétendant·es à l’Élysée sur l’écologie.
Politique / Militantisme / Justice
A noté ! À quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle, Vert vous propose d’y voir clair dans les mesures des douze prétendant·es à l’Élysée sur l’écologie.
Pour que le climat et la justice sociale soient au cœur des débats, et contre « le découragement » et « la paralysie », des « marches pour le futur » sont organisées partout en France ce samedi 9 avril.
Excédé·es par le peu de cas que leurs gouvernements ont fait des préconisations des rapports successifs du Giec, des centaines de scientifiques de plus de 25 pays appellent à la désobéissance civile pour préparer le terrain à une « révolution climatique ».
La candidate Les Républicains à l’élection présidentielle se démarque de ses adversaires de droite par un programme plus étoffé sur l’écologie. Mais à manier seulement l’incitation sans « punition » et à préférer la technologie au changement de société, son projet paraît s’éloigner de l’ambition réclamée par la lutte contre la crise climatique.
Spécialiste en analyse du discours et en sciences du langage, le chercheur Albin Wagener a dirigé une vaste étude sur les réseaux sociaux durant le quinquennat Macron. Ses travaux identifient quatre groupes aux approches politiques distinctes vis-à-vis des questions environnementales et climatiques.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) vient de rendre le troisième et dernier tome de son nouveau rapport, consacré aux solutions qui permettront de contenir l’emballement climatique. Tour d’horizon des principaux enseignements de ce document majeur.
L’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec, consacré à l’atténuation de la crise climatique, a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle et alors que l’abstention promet d’atteindre des sommets, Théo Rougier, militant pour le climat et porte-parole du collectif Maintenant ou jamais, invite les associations à appeler au vote, malgré leurs réticences historiques à le faire.
Condamné par la plus haute juridiction administrative, l’État avait jusqu’à ce jeudi pour corriger son inaction climatique. Devant l’empressement de ce dernier à ne rien faire, des collectivités et des ONG demandent une astreinte financière.
La Fondation de la mer a passé au crible les programmes des candidat·es à l’élection présidentielle pour comparer leurs projets concernant l’océan. Le résultat n’est visiblement pas à la hauteur du pays qui dispose du deuxième plus grand espace maritime au monde.
Les 60 plus grandes banques du monde ont financé le développement des énergies fossiles à hauteur 4 600 milliards de dollars (4 127 Mds€) depuis 2016 et l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur le climat, révèle la dernière édition du rapport international « Banking on Climate Chaos ».
En pleine envolée des prix à la pompe, La Fondation pour la nature et l’homme (FNH) et Wimoov lèvent le voile sur la précarité en matière de mobilité, qui touche déjà un Français sur cinq. Si rien ne change, préviennent-ils, le piège se refermera sur ceux qui n’ont ni alternative à la voiture ni les moyens de passer à l’électrique.
Le think tank The Shift Project vient de publier son analyse au sujet des ambitions des aspirant·es à l’Elysée en matière de climat. Il apparaît que toutes et tous proposent des mesures largement imprécises et insuffisantes ; Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (FI) s’en sortent un peu mieux que leurs adversaires.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Ancienne de Cash Investigation, Sophie Roland intervient dans de nombreuses écoles et rédactions pour apprendre aux journalistes à traiter correctement les sujets liés au climat. Elle raconte à Vert l’évolution de la prise de conscience dans les médias.
Alors que l’utilisation de pesticides ne cesse d’augmenter en France, le gouvernement a préféré ignorer un rapport d’inspection qui proposait notamment des pistes d’améliorations.
Fondé par Greta Thunberg, le mouvement Fridays For Future a appelé à une grève mondiale pour le climat vendredi 25 mars. En France, où une cinquantaine de rassemblements étaient organisés par la branche française de Youth For Climate, voilà maintenant plus de trois ans que des jeunes militant·es descendent dans la rue pour exiger une vraie prise en compte des enjeux climatiques par les dirigeant·es de leur pays. Reportage dans le cortège parisien.
La tournée des grands oléoducs. Une délégation d’activistes ougandais·es parcourt actuellement l’Europe pour interpeller politiques, banques, citoyen·nes – et même le pape – afin de demander le retrait d’EACOP : un mégaprojet de pipeline à travers l’Ouganda et la Tanzanie, qui constituerait une « bombe climatique » selon plusieurs ONG. Ce 24 mars, elles et ils se sont rendu·es au pied de la tour TotalEnergies à Paris pour exiger l’arrêt de ce projet.
Les 70 mesures du programme de la candidate socialiste à l’élection présidentielle sont affichées comme une réponse aux crises sociale, écologique et démocratique. Hélas, pendant le quinquennat de François Hollande, avec lequel elle s’est affichée hier soir à Limoges (Haute-Vienne), l’écologie fut un non-sujet. Au-delà des promesses de campagne, Anne Hidalgo peut-elle convaincre de l’évolution idéologique de la social-démocratie ?
Le Réseau action climat (RAC), qui fédère une petite quarantaine d’associations (dont Alternatiba, France nature environnement ou Greenpeace), a décrypté les ambitions écologiques des aspirant·es à l’Elysée. L’écologiste Yannick Jadot et l’insoumis Jean-Luc Mélenchon s’en sortent haut la main, loin devant les autres prétendant·es.