Chères toutes et chers tous,
🏭 Vous avez été nombreuses et nombreux à lire notre article sur Salindres, ce petit village du Gard déchiré par le scandale des PFAS, écrit par Agathe Beaudoin. Alors que l’usine incriminée s’apprête à fermer ses portes, certain·es veulent faire la lumière sur la pollution, quand d’autres préfèrent vite passer à la suite. Pour (re)découvrir le contenu le plus lu de la semaine dernière, cliquez ici.
Les minerais ukrainiens attirent les convoitises, mais pour l’instant aucun accord de paix n’est de mise.
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Quelles sont ces «terres rares» au coeur des difficiles négociations de paix en Ukraine ?
Bonne mine ? Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.
Fer, lithium, titane ou encore graphite. En échange de l’aide américaine pour garantir la sécurité de son territoire, dans le cas d’un cessez-le-feu, l’Ukraine s’apprêtait à accepter d’offrir un accès privilégié aux Américain·es aux minerais critiques présents dans son sous-sol. Ces ressources sont essentielles à la fabrication de technologies bas-carbone (éoliennes, batteries électriques), au numérique (écrans tactiles) et à la défense (drones).
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Mais cette rencontre à la Maison-Blanche a débouché sur un fiasco, où Volodymyr Zelensky s’est fait invectiver et éconduire par Donald Trump. Dans la foulée, le président ukrainien s’est rendu dimanche à un sommet avec 19 pays européens, à Londres (Angleterre). La France, l’Allemagne ou encore l’Espagne l’ont alors assuré de leur soutien pour décrocher un cessez-le-feu qui ne lèserait pas l’Ukraine. Des États tout aussi intéressés par les minerais critiques de leur voisin. Mais d’où vient cet appétit pour les métaux ukrainiens ?
Si le gouvernement de Donald Trump semble réticent à renouveler son soutien à l’Ukraine après trois années de guerre, il n’en demeure pas moins intéressé par les richesses minières du pays. Le président américain y voit une manière pour l’Ukraine de «rembourser» les États-Unis pour l’aide financière qui lui a été accordée. Mais ce n’est pas tout, précise à Vert Emmanuel Hache, adjoint scientifique à l’IFP énergies nouvelles, et directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris) : «À l’argument économique s’ajoute un argument géostratégique majeur, explique-t-il, selon une vision qui consiste à dire : si ce n’est pas nous - les États-Unis - qui le faisons, une autre puissance développera les métaux en Ukraine : la Chine.»
👉 Cliquez ici pour lire la suite de ce décryptage de Mathilde Picard et comprendre pourquoi les terres rares et autres minerais ukrainiens sont dans le viseur des États-Unis… et de l’Europe.
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· Ce lundi, 90 000 foyers sont toujours privés d’électricité à La Réunion à la suite du passage du cyclone Garance vendredi. 8% de la population n’a pas accès à l’eau potable. Selon le dernier bilan de la préfecture, quatre personnes sont décédées et cinq autres sont blessées (notre article). L’île a été «défigurée» par des rafales à plus de 200 km/heure et les coulées de boue, a indiqué le préfet. Pompiers, sécurité civile et militaires ont été envoyés sur le territoire en renfort. - France info
· Vendredi, 500 personnes ont quitté l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), le plus grand fournisseur mondial de données météorologiques et climatiques (notre article). Elles ont accepté une offre de démission différée dans le cadre de la vague de licenciements lancée par Donald Trump et Elon Musk au sein des administrations fédérales. - The New York Times
· Vendredi encore, six hommes ont été interpellés dans le Cher après deux ans d’enquête pour «des faits de braconnage d’une particulière gravité», a annoncé l’Office français de la biodiversité (OFB). Selon l’administration, les chasseurs s’amusaient à «tuer les animaux en les percutant en voiture ou par arme à feu» pour y trouver «des sensations fortes». Une activité qui met en péril la biodiversité de la forêt de Sologne, a déploré l’OFB. - Le Monde
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Annie Genevard, la dame de terre : une ministre de l’agriculture en guerre contre l’«écologie punitive et décroissante»
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Main de faire. Figure de la droite longtemps méconnue, la Franc-comtoise s’est fait connaître du grand public par ses positions controversées sur les pesticides ou l’agriculture biologique. En poste depuis septembre, Annie Genevard navigue face à des vents contraires, entre reprise des mouvements de colère agricole et accusations de reculs majeurs sur l’écologie. «Mon dieu, qu’est-ce qu’il y a comme caricatures dans ce domaine», souffle l’intéressée, jointe par Vert. «L’agriculture n’est pas son domaine de prédilection, elle essaye de faire son travail, mais on voit bien qu’elle n’a pas le fond», cingle le sénateur écologiste Daniel Salmon. Un «faux procès», répond le sénateur Les Républicains du Doubs Jacques Grosperrin, qui la connaît depuis plus de quarante ans : «Elle a été maire d’une commune rurale, elle est très proche des paysans !»
👉 Cliquez ici pour lire ce portrait brossé par Esteban Grépinet et en apprendre plus sur cette ministre proche de la FNSEA, en quête de «souveraineté alimentaire».
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La tournée des grands-ducs. Pour la première fois en France, une enquête participative coordonnée par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) dresse l’état des populations de chouettes et hiboux. Principal enseignement : «Les rapaces nocturnes sont un groupe qui se porte plutôt bien, avec des espèces qui sont plutôt stables voire en augmentation», détaille l’ornithologue Jérémy Dupuy. La palme de l’espèce la plus nombreuse revient à la chouette hulotte, dont le chant lugubre est un classique des films d’horreur qui se déroulent en forêt. À l’inverse, le rapace nocturne le plus rare est le hibou des marais. Pour cause : la France se situe à l’extrémité de son aire de répartition. Parmi les bonnes nouvelles, le retour en force du grand-duc d’Europe et ses 1,80 mètre d’envergure. «C’est une espèce qui a beaucoup été détruite au cours du 20ème siècle, elle s’est réfugiée en montagne et dans les zones reculées de la Provence», raconte Jérémy Dupuy.
👉 Cliquez ici pour ici pour en apprendre plus sur les chouettes de Tengmalm et autres chevêches d’Athéna.
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Un accord pour protéger la nature, le chantier de l’A69 annulé… les bonnes nouvelles de la semaine
Chantier en chœur. L’Union européenne s’attaque au gaspillage textile et alimentaire, des tonnes de déchets retirées de l’Arctique… et trois autres raisons de se déhancher pour Ophélie Damblé, Gaëtan Gabriele et toutes les personnes qui aiment les bonnes nouvelles.
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+ Rémy Calland, Margot Desmons, Gaëtan Gabriele, Estéban Grépinet et Antoine Poncet ont contribué à ce numéro.