Combien pèse le vivant ?
Qu’est-ce qui pèse le plus lourd : une gigatonne de plomb ou de plumes ? En 2018, pour la première fois, des chercheurs ont estimé le poids de tout le vivant sur Terre.
Qu’est-ce qui pèse le plus lourd : une gigatonne de plomb ou de plumes ? En 2018, pour la première fois, des chercheurs ont estimé le poids de tout le vivant sur Terre.
Martine et les martinets. Dans son roman graphique Les martinets se cachent pour dormir, l’italien Franco Sacchetti nous embarque en direction du ciel où les martinets noirs jamais n’arrêtent de battre des ailes.
C’est la loose. Petit oiseau des champs, le pipit farlouse a perdu les deux tiers de ses effectifs en moins de 20 ans, devenant l’espèce la plus en déclin en France.
C’est l’hécatombe sous nos lampadaires, pourtant la lutte contre la pollution lumineuse continue d’être le parent pauvre dans la protection de la biodiversité.
Perd Castor. Le castor européen a frôlé l’extinction au début du XXè siècle. Son retour est synonyme de grands bénéfices pour les écosystèmes.
Notre Affaire à Tous et Pollinis s’apprêtent à lancer une action en justice contre l’État pour manquement à ses obligations de protection du vivant.
C’est dans l’aire. À l’occasion du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la France a redit sa volonté de protéger 30 % des espaces terrestres et marins d’ici 2030. Ce qui devrait entraîner la création de plus d’aires protégées, pourtant controversées.
Les thons ont la pêche. Quatre espèces de thons pêchés commercialement sont « en bonne voie de rétablissement » grâce à l’application de quotas de pêche régionaux appliqués depuis une décennie.
Elles font partie des plus belles merveilles du monde et abritent 25 % de la biodiversité marine. Pourtant, les barrières de corail sont en voie d’extinction dans plusieurs coins du globe.
Vivant et climat, même combat : voici l’un des messages principaux du congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui se tient cette semaine à Marseille. Décryptage des principaux mécanismes à l’œuvre.
Bas aux baobabs. Emblématique de Madagascar, seul endroit où on le trouve sur Terre, le baobab « de Grandidier » – le plus haut de tous – est menacé de disparition.
Une trame verte nommée désir. Dans la préservation du vivant et de ses habitats, il est une solution qui fait son chemin en France et en Europe : la trame verte et bleue.
Botaniste renommé, il a parcouru le monde depuis les canopées des plus belles forêts. Francis Hallé est à la tête d’une association qui œuvre à recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Dans un entretien accordé à Vert, il raconte les nombreux défis posés par ce réjouissant projet.
Aichi dans le pâté. En 2010, les quelque 200 Etats-membres de la Convention sur la diversité biologique (CBD) des Nations Unies se donnaient dix ans pour remplir 20 objectifs (les « objectifs d’Aichi ») afin de protéger le vivant. Aucun n’a été atteint.
Il y a un lézard. A l’occasion de son congrès mondial, l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) vient de mettre à jour sa célèbre liste rouge des espèces menacées. En tête d’affiche, le dragon de Komodo, dont le statut vient de passer de « vulnérable » à « en danger ».
Espèces trébuchantes. À partir de vendredi et jusqu’au 11 septembre, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) tiendra son congrès à Marseille. Un sommet qui servira de round de chauffe à la COP15 sur la biodiversité et qui vise à mettre la préservation de la biodiversité sur un pied d’égalité avec la lutte contre le réchauffement climatique.
Fissile à dire… L’industrie nucléaire française s’était promis de recycler son combustible à l’infini. Mais les recherches ont échoué et c’est une montagne de problèmes qui ressurgit alors que le prochain plan de gestion des déchets est attendu à la rentrée.
Il serait temps de broncher. La fumée née des incendies qui ont fait suffoquer l’ouest des Etats-Unis en 2020 a également entraîné une hausse des cas de Covid-19 et fait des centaines de morts.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) vient de mettre à jour ses prévisions scientifiques pour les prochaines décennies. Décryptage de ce document crucial qui sera intégré au sixième rapport d’évaluation à paraître en 2022.
Wilfried Mba Pokam est physicien spécialiste des cycles de l’eau et chercheur à l’université de Yaoundé (Cameroun). Il a participé à la rédaction de la partie scientifique du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), publiée ce lundi.