A lire : Petit pêcheur, grand appétit
Cessez ce chalut ! Avec Petit pêcheur, grand appétit, métaphore-filet de la surpêche industrielle, Suzy Vergez offre un superbe conte sur la sobriété à destination des enfants.
Essais, romans et bédés
Cessez ce chalut ! Avec Petit pêcheur, grand appétit, métaphore-filet de la surpêche industrielle, Suzy Vergez offre un superbe conte sur la sobriété à destination des enfants.
Une formondiale époque. Dans La folle histoire de la mondialisation, des économistes mettent en dessin notre ouverture au monde et ses conséquences sur notre quotidien.
Dans Devenir gardiens de la nature, la juriste Marine Calmet appelle à s’inspirer des populations indigènes de l’Amazonie pour donner de vrais droits à la nature.
Sessile la famille. Dans Etre un chêne, Laurent Tillon raconte l’histoire – à peine romancée – de son ami Quercus, un chêne sessile vieux de 240 ans.
Giec tout compris. Dans Urgence climatique, bande-dessinée hyper exhaustive sur les enjeux environnementaux, des profs et des expert·e·s du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) nous font tout un dessin des crises du climat et du vivant.
Déni soit loué. Dans Fascisme fossile, le Zetkin collective – un groupe d’universitaires spécialiste de l’écologie et de l’extrême droite – décrypte comment le négationnisme de cette mouvance politique sert les fins de l’industrie pétrolière et promet d’aggraver la crise climatique.
Tout, ils sauront tout sur le clicli. Dans Dis, c’est vrai qu’on peut soigner la Terre ?, la journaliste Anne Thoumieux trouve les mots pour répondre aux questionnements des enfants sur l’écologie, comme à ceux des adultes.
On se raconte des salades. Dans « Celle qui nous colle aux bottes », attendrissant dialogue intergénérationnel entre une fille et son père, Marine de Francqueville abat les haies qui séparent citadins partisans du tout-bio et agriculteurs conventionnels rétifs à tout changement.
Entre l’atmosphère et la roche-mère, il y a un univers : celui de la terre. Dans la folle bande-dessinée Sous terre de Mathieu Burniat, c’est le terrain qu’a choisi Hadès pour le sanglant (et néanmoins pédagogique) concours qui doit lui permettre de désigner son successeur.
L’entreprise a failli et doit repousser selon les principes de la permaculture pour sauver le monde ; c’est ce que défend le patron écologiste Sylvain Breuzard dans son ouvrage La permaentreprise.
Ni les femmes, ni la Terre… Ouvrage-grotte dans lequel résonne l’écho de voix plurielles, Après la pluie se veut le manuel des écoféminismes d’aujourd’hui.
Dans son essai politico-poétique « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce », Corinne Morel Darleux propose de lutter encore face à la catastrophe qui vient. Par sincérité, par humanité et parce que chaque gramme de beauté en vaut la peine
« Les larmes de sirènes » : c’est ainsi que l’on nomme les microplastiques qui voguent au fil des cours d’eau, jusque dans la mer. Belle image pour une réalité sordide, explorée par Nelly Pons dans Océan plastique, et qui menace notre propre vie.
Quand Greta Thunberg rencontre le club des cinq, ça donne Les Belles vertes, la réjouissante bédé pour ados de Loïc Nicoloff, Alterto Zanon et Antoine Losty.
Confinés en leur demeure, les humains comprendront-ils qu’ils le sont aussi sur la Terre ? Dans son conte philosophique Où suis-je ?, Bruno Latour veut que nous tirions les leçons de la pandémie pour apprendre à habiter notre planète.
Sort noir. Raconter la folle histoire de l’or noir en une centaine de pages dessinées : c’est le défi auquel se sont attelés Jean-Pierre Pécau et Fred Blanchard, auteurs de La malédiction du pétrole.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le clicli. Les auteurs de Le climat en 100 questions répondent à toutes nos interrogations sur le sujet, et même à celles auxquelles nous n’avions pas pensé.
Outremers amers. Dans Tropiques toxiques, enquête-fleuve en bande dessinée, Jessica Oublié nous offre une plongée abyssale dans les Antilles françaises au cœur du scandale du chlordécone.
Pour le philosophe anarchiste Renaud Garcia, auteur de La collapsologie ou l’écologie mutilée, cette « pensée magique » pose plus de problèmes qu’elle n’en résout.
Nos zadistes les animaux. L’iconoclaste Alessandro Pignocchi nous revient avec Mythopoïèse, troisième tome de son Petit traité d’écologie, plus sauvage que jamais.