Il ne leur manque que Dagovert. Quand Greta Thunberg rencontre le club des cinq, ça donne Les Belles vertes, la réjouissante bédé pour ados de Loïc Nicoloff, Alterto Zanon et Antoine Losty.
Pour sauver la planète, le potager bio du collège ne suffira pas. Ehma, Lily et Fadila, 13 ans, décident de changer d’échelle et de marquer l’esprit de leurs petits camarades. Rejointes par leur ami Silas, elles s’embarquent dans une aventure qui les emmènera de Grenoble à Saint-Nazaire. Leur but : perturber l’inauguration de l’Argo, un monstrueux porte-conteneurs qui promet d’être le plus grand pollueur des mers.
Si les adultes ne sont jamais loin pour veiller sur lui, le gang fait preuve d’audace, d’imagination et d’une bonne connexion aux réseaux sociaux. Les héroïnes racontent leurs péripéties sur « Insta » et s’informent par des journaux en ligne. Une manière habile pour les auteurs d’introduire des planches sur la pollution aérienne, lumineuse ou numérique et de donner de la consistance aux revendications des jeunes.
Bande dessinée à destination des collégien•ne•s, Les belles vertes réussit à rendre cool l’écologie politique et la désobéissance civile.
Les belles vertes, tome 1 « Sauvons les océans », Loïc Nicoloff, Alterto Zanon et Antoine Losty, Editions Jungle, 2020, 72p, 13,50€