
A lire : D’ivoire et de sang
Sang façon. Dans D’Ivoire et de sang, roman de l’Indo-américaine Tania James, trois voix – l’éléphant, le braconnier et la cinéaste – font résonner la lutte à mort pour l’ivoire dans une langue simple et imagée.
Essais, romans et bédés
Sang façon. Dans D’Ivoire et de sang, roman de l’Indo-américaine Tania James, trois voix – l’éléphant, le braconnier et la cinéaste – font résonner la lutte à mort pour l’ivoire dans une langue simple et imagée.
C’est vache. Dans le roman graphique Jungle beef, l’ethnobotaniste Olivier Behra relate l’ampleur de la déforestation due à l’élevage, arrosé par l’argent de la drogue, qui ravage l’une des plus grandes réserves naturelles de biodiversité au monde : le Rio Platano
Quand on n’a pas eu le loisir de se passionner pour le climat plus tôt, il est peu aisé de se retrouver dans la jungle de l’info. Pour vous faire gagner du temps, nous avons compilé les meilleures sources pour revoir les bases et s’informer au quotidien sur ce vaste sujet.
Besoin de soins, envie de toit. Dans leur essai De quoi avons-nous vraiment besoin ?, le collectif des Économistes atterrés élabore une nouvelle carte des besoins mis en lumière par la crise sanitaire, afin de faire société dans un contexte d’urgence écologique et sociale.
Conçue par le directeur de Greenpeace France, Jean-François Julliard, et illustrée par Alizée de Pin, la bande-dessinée Accident majeur met en dessin le scénario réaliste d’un Fukushima à la française.
Dans Une histoire des luttes pour l’environnement, ouvrage-kaléidoscope merveilleusement illustré par des pièces originales, quatre historien·ne·s retracent trois siècles de combats pour l’écologie.
Clément Osé brosse un portrait intime – le sien – et celui d’une génération, privilégiée et éduquée, prise dans un gouffre de contradictions entre son mode de vie court-termiste et ses convictions écologistes.
Martine et les martinets. Dans son roman graphique Les martinets se cachent pour dormir, l’italien Franco Sacchetti nous embarque en direction du ciel où les martinets noirs jamais n’arrêtent de battre des ailes.
On s’en friche (pas du tout). Dans Manifeste pour un urbanisme circulaire, l’urbaniste Sylvain Grisot sonde l’impasse dans laquelle la fabrique des villes s’est emmurée et propose un nouveau modèle pour continuer à bâtir la cité sans l’étaler.
Afaune. Dans Extinctions, délicieuse et captivante bande-dessinée illustrée par Alexandre Franc, le biologiste Jean-Baptiste de Panafieu narre les déluges successifs qui ont balayé les espèces vivantes sur la Terre.
David n’attend plus. Dans Une vie sur notre planète, le célèbre documentariste animalier de la BBC David Attenborough transmet son amour du vivant, fortement abîmé au cours des dernières décennies, pour nous appeler à chérir la biodiversité de toute urgence.
Cessez ce chalut ! Avec Petit pêcheur, grand appétit, métaphore-filet de la surpêche industrielle, Suzy Vergez offre un superbe conte sur la sobriété à destination des enfants.
Une formondiale époque. Dans La folle histoire de la mondialisation, des économistes mettent en dessin notre ouverture au monde et ses conséquences sur notre quotidien.
Dans Devenir gardiens de la nature, la juriste Marine Calmet appelle à s’inspirer des populations indigènes de l’Amazonie pour donner de vrais droits à la nature.
Sessile la famille. Dans Etre un chêne, Laurent Tillon raconte l’histoire – à peine romancée – de son ami Quercus, un chêne sessile vieux de 240 ans.
Giec tout compris. Dans Urgence climatique, bande-dessinée hyper exhaustive sur les enjeux environnementaux, des profs et des expert·e·s du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) nous font tout un dessin des crises du climat et du vivant.
Déni soit loué. Dans Fascisme fossile, le Zetkin collective – un groupe d’universitaires spécialiste de l’écologie et de l’extrême droite – décrypte comment le négationnisme de cette mouvance politique sert les fins de l’industrie pétrolière et promet d’aggraver la crise climatique.
Tout, ils sauront tout sur le clicli. Dans Dis, c’est vrai qu’on peut soigner la Terre ?, la journaliste Anne Thoumieux trouve les mots pour répondre aux questionnements des enfants sur l’écologie, comme à ceux des adultes.
On se raconte des salades. Dans « Celle qui nous colle aux bottes », attendrissant dialogue intergénérationnel entre une fille et son père, Marine de Francqueville abat les haies qui séparent citadins partisans du tout-bio et agriculteurs conventionnels rétifs à tout changement.
Entre l’atmosphère et la roche-mère, il y a un univers : celui de la terre. Dans la folle bande-dessinée Sous terre de Mathieu Burniat, c’est le terrain qu’a choisi Hadès pour le sanglant (et néanmoins pédagogique) concours qui doit lui permettre de désigner son successeur.