33°C, 35°C, 38°C… Ces derniers jours, une grande partie de la France connaît des températures remarquablement chaudes pour la période, avec des écarts allant jusqu’à douze degrés par rapport aux normales saisonnières. Le seuil de «très fortes chaleurs» (dès que la barre des 35 degrés est dépassée) a ainsi été localement atteint depuis mercredi – à Nîmes (38°C), Biscarrosse (37°C) ou à Albi (36°), et pourrait également l’être ce vendredi, attendue comme la plus chaude journée de la semaine à l’échelle du pays.
⚠️ Fortes chaleurs et #orages : les dernières infos ⚠️ ⛈️ Mercredi soir, forts orages dans le Sud-Ouest : grêle et rafales possibles 🌡️Jeudi : l'air chaud se déplace au Nord et à l’Est (30 à 32°C) 📈Vendredi : journée la plus chaude à l’échelle nationale (30 à 35°C). 👉 vigilance.meteofrance.fr/fr
— Météo-France (@meteofrance.com) 11 juin 2025 à 17:02
[image or embed]
On doit cet épisode à une «goutte froide» (une masse d’air froid) installée au large du Portugal, qui a permis une remontée d’air particulièrement chaud depuis l’Afrique du Nord. Ce pic de chaleur est intense, mais pas inédit à cette période. La France a déjà connu des vagues de chaleur (des épisodes de températures anormalement élevées pendant plusieurs jours d’affilée) à la mi-juin – en 2003 ou en 2022, par exemple.
Des chaleurs éprouvantes pour l’organisme
Il ne faut pas sous-estimer l’impact de ces épisodes sur l’organisme, éprouvé par un mercure qui ne descend pas. Les autorités publiques émettent plusieurs recommandations pour se protéger de ces événements :
👉 boire régulièrement de l’eau : au moins 1,5 à 2 litres par jour et par personne, voire plus en cas de grosses chaleurs ;
👉 quand c’est possible, rester en intérieur pendant les heures les plus chaudes et se réfugier pendant quelques heures dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque, magasin, etc.) ;
👉 éviter l’alcool, les boissons caféinées et sucrées, et la nourriture trop lourde ;
👉 privilégier les aliments riches en eau (crudités, fruits, soupes froides, yaourt) pour maintenir un bon niveau d’hydratation ;
👉 limiter les efforts physiques au maximum ;
👉 se mouiller le corps à intervalles réguliers ;
👉 garder son logement au frais en fermant volets et fenêtres pendant la journée, et en aérant la nuit si c’est possible ;
👉 utiliser un ventilateur, mais pas au-delà d’une température de 32°C, pour éviter de brasser un air trop chaud, qui augmente la sensation d’inconfort ;
👉 rester en contact avec les personnes fragiles dans son entourage.
Sous l’effet du changement climatique, ces épisodes de chaleur sont de plus en plus fréquents, intenses et précoces. Si la France se réchauffe de +4°C, ce qui est la trajectoire anticipée par l’État à horizon 2100, de tels événements pourraient se produire dès la mi-mai et durer jusqu’à fin septembre.
