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Des députés veulent légiférer sur les logements bouilloires, mais pour cet été c’est déjà trop tard.

«C’est déjà invivable» : une proposition de loi transpartisane pour lutter contre les bouilloires thermiques en été
Mur à cuire. Des député·es de tous bords vont déposer une proposition de loi pour adapter les logements aux fortes chaleurs et ainsi protéger leurs occupant·es de la précarité énergétique – un enjeu de plus en plus important à l’aune du réchauffement climatique.
Charles Merlin, alias Vivre moins con sur Instagram, vit dans une passoire énergétique depuis 2018 – il y fait froid l’hiver, et extrêmement chaud l’été. Une situation invivable en été : «Quand je pose la main sur le mur qui donne sur la façade, c’est comme un radiateur qui irradie la chaleur dans tout mon appartement», témoigne ce créateur de contenu qui vulgarise l’actualité sur les réseaux sociaux. Chez lui, il fait jusqu’à cinq ou dix degrés (°C) de plus qu’à l’extérieur – il a déjà connu jusqu’à 45°C dans son appartement.

Pour répondre à cet enjeu majeur et lutter contre la précarité énergétique l’été, une proposition de loi (PPL) transpartisane va être déposée à l’Assemblée nationale. «Il est temps de modifier la loi pour qu’elle prenne en compte la chaleur dans ses exigences relatives à l’adaptation des logements au changement climatique et à la protection de leurs occupants. Ceux-ci ne peuvent pas attendre», détaille la PPL, que Vert a pu consulter.
Comme Charles Merlin, nombre de citoyen·nes vivent dans ce que l’on appelle une «bouilloire énergétique» et subissent des températures insoutenables l’été. En 2024, 42% des Français·es ont souffert de la chaleur dans leur logement, d’après le rapport de la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé-Pierre) sur la question, publié ce jeudi. Cet enjeu sanitaire et écologique est également social, puisqu’il touche plus durement les ménages modestes. En 2024, 59% des habitant·es des quartiers populaires ont subi la chaleur dans leur logement.
👉 Cliquez ici pour lire la suite de cet article de Justine Prados et connaitre le détail des quatre articles de cette proposition de loi.

· Les violents orages qui ont touché la France mercredi soir ont fait deux morts et 17 blessé·es dont un grave, selon un bilan de la Sécurité civile ce jeudi matin. La vigilance orange a été levée à 3 heures du matin dans la quarantaine de départements concernés, mais les dégâts sont encore visibles (coupures d’électricité, coupures Internet, transports à l’arrêt). Des rafales de vent, chutes de grêlons et une «activité électrique remarquable» ont été relevés par l’Observatoire français des orages. - Vert (AFP)

· Mercredi, les député·es et sénateur·ices de la commission mixte paritaire – chargée de trouver un compris entre les deux chambres – se sont accordé·es (sans surprise) sur la proposition de loi (PPL) de validation de l’autoroute A69, qui autoriserait la reprise du chantier controversé entre Toulouse (Haute-Garonne) et Castres (Tarn). Cet accord permet d’envisager une adoption définitive de la PPL dans les prochains jours. - Libération (AFP)
· Mercredi encore, sept associations ont porté plainte contre le géant de la chimie BASF. Elles soupçonnent son usine de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) de «rejets massifs et répétés» d'acide trifluoroacétique (TFA) – un PFAS (ces «polluants éternels» persistants dans l’environnement et délétères pour la santé humaine) – dans la Seine. Les plaignant·es demandent au préfet d’interdire à BASF tout rejet de TFA. - France info et Ici Normandie
· Mercredi toujours, des associations de défense de l’environnement et des sinistré·es ont déposé un recours devant le Conseil d’État pour obliger l’État français à renforcer sa politique de lutte contre le changement climatique. Début avril, les plaignant·es avaient lancé un recours demandant au gouvernement de muscler son action en faveur du climat. Mais celui-ci est resté lettre morte. - Ouest-France




Dans les Pyrénées, le retour d’une petite ligne ferroviaire après onze ans de fermeture
Chemin de faire. Ce sont 36 kilomètres de rails qui serpentent entre les falaises escarpées de la vallée de Luchon (Haute-Garonne). Depuis dimanche 22 juin, la ligne de train express régional (TER) entre Montréjeau et Bagnères-de-Luchon a été remise en service après sa fermeture en 2014 à cause de sa vétusté. Elle dessert désormais cinq communes avec six allers-retours par jour, et place Bagnères-de-Luchon – porte d’entrée de la station de sports d’hiver Superbagnères – à 1h40 de Toulouse, la capitale régionale. De quoi espérer limiter le trafic routier dans ce territoire touristique. Avec cette réouverture, l’Occitanie devient la première région en France à obtenir, auprès de l’État et de la SNCF, la gestion et l’exploitation de ses trains. La collectivité a injecté 67 millions d’euros pour remettre en état les voies et espère, à terme, sauver d’autres petites lignes. - Le Monde

Une photo de mariage devant une montagne de déchets ? Le dessous des images se penche sur un cliché devenu viral
Décharge émotionnelle. «Qui a dit qu’écologie et romantisme ne ferait pas bon ménage ?» Un couple taïwanais a choisi un cadre pour le moins original pour sa photo de mariage : une montagne d’ordures. Comment ce message symbolique – qui visait à convaincre les invité·es de jouer le jeu d’une cérémonie sans emballages – a instantanément pris une autre dimension ? Le dessous des images (Arte) s’est penché sur la question.

+ Rémy Calland, Zoé Moreau, Antoine Poncet et Sanaga ont contribué à ce numéro.