🗞️ Quel est votre jeu de mots favori paru dans Vert ces derniers jours ? La semaine dernière, Paul positions l’a emporté, avec 44,8% de vos suffrages.
Quel est votre jeu de mots préféré cette semaine ?
Notre best-of des meilleurs festoches sans que la planète ait les pétoches.

Comment faire la fête sans ruiner la planète ? L’édition 2025 de la carte de Vert des festivals écolos et indépendants
Trop festoche ! Aidé par ses lectrices et lecteurs pour la quatrième année consécutive, Vert a compilé les festivals indépendants et engagés sur l’écologie que l’on retrouvera aux quatre coins du pays cet été.
Qui dit retour des beaux jours, dit début de la saison des festivals. Chaque année, l’été est rythmé par ces grands moments festifs et musicaux, où l’on adore se réunir dans toute la France. Mais entre le transport du public et des artistes, l’offre de restauration, les équipements de scène énergivores et les déchets accumulés en quelques jours par les festivalier·es, ces événements ne sont pas sans conséquences pour le climat et le vivant.
Heureusement, de nombreux festivals sont sensibles à ces enjeux et soucieux de leur impact environnemental. Partout en France, des structures indépendantes luttent contre le modèle des festivals mainstream et ont à cœur de changer les choses à leur échelle. Village des associations, débats, ateliers de sensibilisation, défis à vélo, ramassage de déchets et projections de documentaires : autant d’initiatives qui participent à la transmission de nouveaux idéaux auprès du grand public.
Depuis quatre ans, Vert répertorie les festivals indépendants ET écolos. Cette année, ils sont 84 ! Notre liste est établie sur la base de deux critères. D’un côté : l’indépendance. Les festivals répertoriés n’appartiennent pas à de grands groupes et sont le plus souvent sous statut associatif et à but non lucratif. De l’autre : l’engagement écologique. Un critère qui repose sur la mise en place d’une programmation spécifique autour des sujets environnementaux, au-delà de la programmation musicale. Bonne découverte !
👉 Cliquez ici pour voir la carte réalisée par Margot Desmons et Justine Prados en grand format, ainsi que le détail des festivals, région par région.

· Jeudi, le Sénat a adopté avec une large majorité la proposition de loi visant à rendre l’A69 légale (252 voix pour et 33 contre). Cette loi dite «de validation» vise à contourner la décision du tribunal administratif de Toulouse qui, le 27 février, avait annulé l’autorisation environnementale du projet d’autoroute – et qui doit statuer à nouveau sur sa légalité lors de l’audience en appel le 21 mai. Cette immixtion du pouvoir législatif dans la procédure judiciaire pourrait se confirmer le 2 juin, lors de l’examen du texte par l’Assemblée nationale. - Le Monde
· Jeudi encore, six des huit militant·es écologistes d’Extinction Rebellion qui s'étaient introduits en 2024 sur un site d’Arkema pour alerter sur les polluants éternels ont été relaxé·es en appel. Les deux autres ont été condamnés à 300 euros d’amende pour «rébellion» contre les forces de l’ordre. L’audience avait eu lieu le 12 février dernier. Le tribunal correctionnel de Lyon a retenu le caractère «disproportionné» des poursuites engagées, qui contreviennent à la liberté d’expression. - Vert
· Jeudi toujours, le syndicat agricole Confédération paysanne a élu ses neuf nouveaux secrétaires nationaux. Elles et ils représentent «l’ensemble des territoires», selon un communiqué. Et, pour remplacer la médiatique Laurence Marandola au porte-parolat, la «Conf» a choisi trois personnes : Fanny Metrat, éleveuse en Ardèche, Thomas Gibert, maraîcher en Haute-Vienne, et Stéphane Galais, éleveur en Ille-et-Vilaine. Cela pour «marquer la nécessité de l’action collective» face à une agriculture «malmenée par la marchandisation, l’économie mondiale, les bouleversements écologique et climatique».



Police de proximité rurale
Chasse et croisés. La Fédération nationale des chasseurs appelle ses adhérent·es à se mobiliser devant toutes les mairies du pays samedi à 11 heures pour présenter un «manifeste pour la chasse». Avantages financiers, tirs de loups, maintien de la chasse les week-ends, vacances et jours fériés… ces onze propositions pour redorer le blason de la pratique sont vivement critiquées par plusieurs associations écologistes et anti-chasse. Parmi elles, la création d’une «police de proximité rurale» étonne particulièrement. Joints par Vert, les représentants de la chasse précisent qu’ils veulent mettre leurs fédérations locales au service des communes pour lutter contre la «petite délinquance» : pollutions, dépôts sauvages, braconnages… «Autant faire garder le code de la route par des chauffards !», ironise Jean-Louis Chuilon, président de l’Alliance des opposantes à la chasse.
👉 Cliquez ici pour en savoir plus sur les propositions de la Fédération nationale des chasseurs et les réponses de ses opposant·es.

«Et soudain le futur» : une BD créative et pédago sur la décroissance
Explique Cité. Dans ce roman graphique accessible autant aux adultes qu’aux adolescent·es, Mathieu Burniat et Dominique Mermoux imaginent une expérience de décroissance à taille réelle, organisée pendant six ans en plein cœur de Paris, sur l’île de la Cité. La narration, très créative, procure un vrai plaisir de lecture et intègre schémas, chiffres clés et données scientifiques – sans alourdir le récit. Au fil des pages, le réel et la fiction s’entremêlent. On suit les pérégrinations de Mila Weber et Carl Mermot : une ancienne détenue intégrée à la communauté de l’île de la Cité et un dessinateur qui fait un reportage sur les habitant·es. À travers leur regard, les lecteur·ices découvrent toutes les facettes d’une société décroissante : travail, logement, loisirs, alimentation…
👉 Cliquez ici pour lire la chronique d’Antoine Poncet sur cette BD qui parle de limites planétaires, d’économie et de rapports humains.


Sur France inter, François Morel ironise sur la réintroduction d’un insecticide tueur d’abeille
Déverser son miel. Dans son billet matinal ce vendredi sur France Inter, François Morel campe un responsable de la FNSEA venu exprimer sa satisfaction après la réintroduction par les député·es dans la loi Duplomb d’un insecticide tueur d'abeilles. «Y’a pas de raison qu’à la campagne, on ne puisse pas avoir aussi des cancers aussi virulents que ceux qui sont en ville et qui profitent de la pollution !», ironise-t-il. Une chronique drôle et grinçante, alors que la loi Duplomb doit être examinée à l’assemblée à la fin du mois.

+ Rémy Calland, Esteban Grépinet, Zoé Moreau, Antoine Poncet et Justine Prados ont contribué à ce numéro.