• Élections européennes : qui propose quoi pour le climat ?
Transport, énergie, bâtiment : Vert s’est penché sur les promesses de campagne des principaux partis français.
Le Rassemblement national (RN), porté par Jordan Bardella, promeut par exemple une «écologie raisonnable», pendant que les Républicains (LR), attaquent de front «l’écologie de gauche totalitaire».
Renaissance, le mouvement de la majorité présidentielle et à la tête duquel se trouve Valérie Hayer, mise tout sur le «progrès», se félicitant que nous soyons «le territoire le plus en pointe dans la lutte contre le changement climatique dans le monde». Le PS et Place publique avec Raphaël Glucksmann parie aussi sur des lendemains novateurs, et entend bâtir «une puissance pour le climat» voire une «révolution industrielle verte».
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Pour L’Union populaire, la liste de La France insoumise (LFI) emmenée par Manon Aubry, les pollueurs et les plus riches doivent s’attendre à payer. Le parti refuse toute «pause» sur les règles environnementales. Enfin, le projet des Écologistes, dont la cheffe de file est Marie Toussaint, repose sur le principe de «mettre l’industrie au service de la transition écologique, de la sobriété, de la dépollution», en instaurant «un plafond environnemental à ne pas dépasser».
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• Que proposent les candidats pour l’agriculture ?
Champ des possibles. Vert a analysé les programmes des partis français en lice pour le scrutin du 9 juin 2024 en matière d’agriculture. Quelles sont leurs propositions sur la politique agricole commune, le protectionnisme, les revenus du secteur et les pesticides, thèmes qui dominent la campagne ?
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• Le panorama
Le Réseau Action Climat, qui rassemble des dizaines d’ONG spécialisées, a classé les programmes des huit principales listes candidates en fonction de leurs propositions sur les enjeux écologiques, de «néfastes» à «efficaces». Nous les avons compilées dans ce tableau pour y voir clair en un coup d’œil.
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• Les «petites listes» dessinent 50 nuances de vert
À l’ombre des partis les plus médiatiques, des dizaines de listes se sont présentées aux élections européennes, dont beaucoup se réclament de l’écologie. Si certain·es craignent un éparpillement du vote «vert», ces petites listes revendiquent de vivifier le débat démocratique autour de ce sujet.
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• Le bilan
👉 De la «cohérence» à la «convergence des luttes» : le bilan de la France insoumise au Parlement européen
👉 Du vote sur la fin des voitures thermiques à la crise agricole : le bilan des Verts au Parlement européen
👉 Entre productivisme et engagements environnementaux, le bilan des élus du Parti socialiste et Place publique au Parlement européen ?
👉 Quel bilan pour les alliés d’Emmanuel Macron ?
👉 «L’écologie positive» du RN, une menace pour le climat et la justice sociale
👉 Ils «ne bossent pas» et «bloquent toute avancée environnementale» : le piètre bilan des Républicains au Parlement européen
• Que peuvent les eurodéputés pour le climat ?
Puissante voix des peuples au cœur du système européen, l’Europarlement a souvent pesé dans l’adoption de législations environnementales ambitieuses. Mais un vent conservateur souffle désormais sur l’hémicycle. Et s’il se confirme lors des élections le 9 juin, l’UE perdra son moteur dans la lutte contre le changement climatique.
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