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En Italie, le projet de loi liberticide de Matteo Salvini est en passe d’être adopté, les écolos sont ciblés.

Prison ferme, expulsion des squats… l’Italie de Giorgia Meloni sur le point d’adopter une «loi sécurité» qui cible les écologistes
Ôtez-moi d’un Duce. Le Sénat italien est en train de voter, ce mercredi 4 juin, la conversion en loi du texte «sécurité», porté initialement par Matteo Salvini, le ministre des transports, et imposé par décret par Giorgia Meloni, la présidente du conseil italien.
En Italie, les militant·es écologistes qui bloquent une route ou une voie ferrée risqueront désormais jusqu’à deux ans de prison ferme. C’est ce que doit instaurer, entre autres mesures répressives, le décret «sécurité» à l’ordre du jour du Sénat italien, ce mercredi 4 juin, et sur le point d’être transformé en loi.
Selon L’Espresso, le décret est arrivé hier au Sénat, après avoir été approuvé le 29 mai à la chambre des députés, pour un examen purement formel, protégé par la question de confiance reçue par le gouvernement. Ce dernier pousse pour une adoption en un temps record : la date limite pour transformer en loi le décret du 4 avril est fixée au 6 juin.

Avant d’arriver au Sénat, le projet de loi avait été proposé par Matteo Salvini, leader du parti d’extrême droite La Ligue et ministre des infrastructures et des transports du gouvernement Meloni. Salvini vise les militant·es écologistes : plusieurs projets cristallisent les tensions, à l’image de la ligne ferroviaire à grande vitesse Turin-Lyon. Le pont de Messine — qui doit relier la Sicile au continent — suscite aussi la controverse sur place.
👉 Cliquez ici pour lire la suite de cet article de Théo Mouraby et là pour découvrir le décryptage de Natacha Marbot sur les techniques des militant·es d’Extinction rebellion pour s’adapter à la pénalisation de l’activisme écolo.

· Les dépenses en faveur du climat ont marqué le pas au sein de l’Union européenne en 2023 et 2024, selon un rapport de l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE), publié mardi. Investissements en faveur de l’énergie, du bâtiment, du transport… Après des années de hausse nette, ils ont atteint 498 milliards d’euros en 2023, contre 491 milliards d’euros en 2022. Un ralentissement inquiétant, qui pourrait se traduire par «une facture plus élevée à long terme, tant sur le plan économique qu’écologique», rappelle l’I4CE. - Le Monde
· Mardi encore, Greenpeace France a mis fin à son action visant à dénoncer les liens commerciaux de la France avec la Russie et a restitué la statue de cire d’Emmanuel Macron dérobée la veille au musée Grévin. Les activistes l’ont exposée devant le siège d’EDF à Paris, aux alentours de 23h20, derrière une banderole «Poutine – Macron : alliés radioactifs», avant de la ranger dans sa boîte de transport et d’avertir le musée pour qu’il la récupère. - Vert

Doug Burgum, le secrétaire d’État à l’intérieur, estime que l'administration Biden a outrepassé ses pouvoirs en interdisant le forage pétrolier et gazier, en 2024, sur plus de dix millions d'hectares de cet écrin naturel qui abrite de nombreuses espèces. , s’est-il félicité. - The New York Times



Îles est l’heure. À quelques jours de la conférence mondiale sur l’océan (Unoc), qui s’ouvrira le 9 juin à Nice, l’Alliance des petits États insulaires (Aosis, présidée par les Palaos depuis 2025) appelle les dirigeant·es du monde entier à faire de la préservation des mers un pilier de leurs politiques climatiques. Situées dans le Pacifique (Fidji, Tuvalu, Tonga, Kiribati…), mais aussi dans les océans Indien (Comores, Maldives…) et Atlantique (Bahamas, Haïti…), ces nations représentent un tiers de la surface maritime mondiale. Certaines, menacées de disparition par la hausse du niveau des mers, sont aux avant-postes de la crise climatique. Elles demandent à la communauté internationale d’être à la hauteur sur plusieurs «priorités» : ratifier le traité sur le haute mer (qui vise à protéger les eaux internationales, soit 60% des océans), trouver un accord ambitieux pour limiter la pollution plastique (notre article), ou encore sortir des énergies fossiles.
👉 Cliquez ici pour lire la suite de cet article d’Esteban Grépinet et en savoir plus sur cet appel des petits États insulaires.

Espace-test agricole
Partage de raison. La métropole de Lyon a inauguré son premier «espace-test» agricole à Vaulx-en-Velin (Rhône).Ces lieux, qui essaiment partout France, permettent aux futur·es agriculteur·ices de s’essayer au métier avant de s’installer. Ce sont des sortes d’incubateurs, avec des maraîcher·es à la place des start-up. «On est pris par la main comme des enfants, c’est génial», s’amuse Sébastien Cailliau, néo-paysan de 44 ans installé à l’espace-test de Vaulx-en-Velin. Quelques mètres plus loin, Marius Muzas soupire : «Erreur de démarrage, j’ai planté trop de salades.» S’installer comme agriculteur·ice est un pari risqué et coûteux. Alors, les espaces-test permettent d’éviter «le risque d’une faillite personnelle», souligne le président de la métropole de Lyon Bruno Bernard. Pour la collectivité, le but est de répondre à la crise démographique agricole, d’encourager le bio et de relocaliser la production.
👉 Cliquez ici pour lire le reportage de Nolwenn Jaumouillet à Vaulx-en-Velin, et partir à la rencontre d’Emmanuelle, Marius et Sébastien, à travers les photos d’Antoine Boureau.


Mediapart s’interroge sur le «grand retour en arrière» de l’écologie
Back lâche. Réintroduction de pesticides interdits, autorisation du redémarrage des travaux de l’A69 et suppression des zones à faible émission : la semaine passée a été marquée par plusieurs retours en arrière sur le plan environnemental. Dans l’émission «À l’air libre» de Mediapart, Philippe Grandcolas, Pierre-Michel Périnaud, Amélie Poinssot et Justine Ripoll échangent sur l’origine de ce retour de bâton, ses conséquences, et sur les solutions pour y faire face.

+ Antoine Boureau, Rémy Calland, Margot Desmons, Esteban Grépinet, Nolwenn Jaumouillet, Zoé Moreau, Antoine Poncet et Coline Vigot ont contribué à ce numéro.