Tout le pays suffoque comme jamais en juin (et maintenant en juillet), mais on entend encore certains dire : «C’est normal, c’est l’été».
Or, ce qui se passe en ce moment n’a absolument rien de normal.
Cette vague de chaleur qui dure depuis deux semaines n’a pas commencé en été, mais au printemps, le 19 juin. Elle doit durer 15 jours, ce qui en ferait la plus longue que la France ait jamais connue lors d’un mois de juin. Au pic de cette vague, 88% de la population française vit sous alerte canicule, un record.
Ce mercredi, 136 écoles sont toujours fermées (partiellement ou complètement) parce que les enfants sont en danger à cause de la chaleur dans des bâtiments inadaptés. Beaucoup de travailleur·ses en extérieur ne peuvent plus travailler. Plus de 30 départements sont déjà en situation de sécheresse. Et les nuits tropicales sont insupportables pour nos organismes fatigués.

C’est un fait indiscutable : les canicules sont de plus en plus fréquentes et violentes. Pourtant, on trouve encore de dangereux personnages capables de nier l’évidence. Appelons-les les «cénormalcélété».
Ils se battent pour que rien ne change.
Ils nous mettent en danger.

Comme tant d’autres, Ivan Rioufol, chroniqueur du groupe Bolloré, ou Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France, persistent dans l’outrance à laquelle ils nous ont habitués. Plus étonnant, en ce dimanche caniculaire, BFMTV a organisé un débat entre deux adversaires de l’écologie sur le thème : «L’écologie, ça commence à bien faire ?» Au menu, un festival de fausses informations sur les «escrologistes».
Mais il y a pire que les «cénormalcélété» : il y a celles et ceux qui sont au pouvoir et qui n’agissent pas pour adapter la France au changement climatique. Or, les expert·es (notamment du Haut-conseil pour le climat) le disent en ces termes très simples : nous ne sommes pas prêts.
L’improvisation totale du gouvernement, qui ne se souvient du changement climatique qu’en pleine canicule, a littéralement des conséquences mortelles pour la population.
Nos enfants sont en danger, tout comme les personnes âgées, les sans-abris, les habitant·es de bouilloires thermiques, mais aussi notre agriculture, nos infrastructures, notre santé physique et mentale…
Nous ne sommes pas prêts.
Si cette situation peut se produire et se reproduire à l’infini, c’est parce que le récit dominant sur l’écologie n’est pas aligné avec la science et que nos dirigeant·es n’ont presque jamais à répondre de leur inaction.
Mais vous avez le pouvoir. Celui de reprendre la main sur le récit médiatique en construisant la relève AVEC NOUS. Vous êtes déjà 11 400 à nous avoir rejoints. Pulvérisez notre objectif de 12 000 soutiens mensuels avant le 6 juillet, en rejoignant le Club de Vert.
