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🎙️ Les 10 et 11 octobre, le Climat Libé Tour, dont Vert est partenaire, pose ses valises à Marseille pour deux jours de débats et de DJ sets enflammés, sur le thème de l’écologie populaire. Si vous vous demandez à qui appartient la nature, comment rendre l’écologie enfin accessible ou qui paie vraiment le prix de la pollution, inscrivez-vous juste là (entrée gratuite en journée).
La primatologue britannique Jane Goodall s'est éteinte à l'âge de 91 ans, après avoir voué son existence à la défense du vivant.

Jane Goodall, spécialiste des grands singes, est morte à 91 ans : «Elle inspirera des générations de petites filles»
La planète perd l'une de ses plus ardentes défenseures : la primatologue britannique Jane Goodall s'est éteinte, a-t-on appris mercredi. Spécialiste des chimpanzés, dont elle a révolutionné la connaissance, la scientifique laisse derrière elle une longue carrière au service de la défense du vivant.
«N'oubliez pas que, chaque jour qui passe, chacun d'entre nous a un impact sur la planète. À nous de choisir lequel.» Tels étaient les derniers mots que Jane Goodall avait glissés à Vert, lorsque nous l'avions interviewée en décembre 2023. La célèbre primatologue avait fait son choix depuis longtemps.
La scientifique de 91 ans est «décédée paisiblement dans son sommeil» à Los Angeles (États-Unis), a annoncé mercredi l'institut qui porte son nom. Âgée de 91 ans, Jane Goodall a voué sa vie à la protection de la nature, et notamment aux grands singes.

Au départ, rien ne présageait pourtant une telle carrière pour cette femme née en 1934 dans une famille modeste de Londres (Angleterre). Secrétaire de formation, elle rejoint le paléontologue et anthropologue kényan-britannique Louis Leakey en 1957. Comme le raconte Le Monde, ce dernier avait pour projet d'étudier le comportement des chimpanzés sauvages pour mieux comprendre les hommes préhistoriques. Et comme il voulait être accompagné d'une personne ayant un regard neuf, il a proposé à son assistante de partir à la découverte de ces animaux dans la forêt tanzanienne.
L’arrivée de Jane Goodall au début des années 1960 dans la réserve de Gombe, en Tanzanie (à l’est de l’Afrique), bouleverse sa vie. Avec patience et méthode, elle approche au plus près des chimpanzés sauvages et apprend à étudier leurs habitudes. Dès les mois suivant son arrivée, elle révolutionne la connaissance de ces grands singes en démontrant qu’ils utilisent des outils, en l’occurrence une tige pour attraper des termites – une spécificité que l’on pensait alors réservée aux humains.
👉 Cliquez ici pour lire le portrait de cette infatigable défenseure du vivant, et là pour (re)lire l'entretien qu'elle nous avait accordé il y a deux ans.

· L’enseigne d’ultra-fast fashion Shein ouvrira ses premières boutiques physiques pérennes au monde, en France, dès novembre, a-t-elle annoncé mercredi. Cette firme au lourd impact environnemental a scellé un accord avec la SGM, société qui exploite quelques magasins Galeries Lafayette (à Dijon, Grenoble ou Limoges) sous forme de franchise. Mais le groupe Galeries Lafayette «refuse l’installation» de Shein et a assuré qu’il fera tout pour «empêch[er] la mise en œuvre de cette décision». - Le Figaro
· Entre mercredi et ce jeudi, l’armée israélienne a interpellé plusieurs navires de la flottille Global Sumud, qui envisageaient d’accoster à Gaza pour fournir une aide humanitaire à la population. Selon cette coalition qui embarque notamment des militant·es écologistes, seuls deux bateaux étaient toujours opérationnels ce jeudi matin : le Marinette et le Mikeno. Les autorités israéliennes ont annoncé que les passager·es arrêté·es seront expulsé·es vers l’Europe. - L’Humanité
· Produits chimiques «bons pour l’environnement», Parpaings «verts»… L'utilisation d'allégations environnementales trompeuses est une pratique «récurrente» dans les entreprises, en particulier dans les secteurs textiles et cosmétiques, selon une enquête dévoilée par la Répression des fraudes mercredi. En 2023-2024, ce service du ministère de l'économie a contrôlé plus de 3 000 établissements qui utilisaient souvent des termes liés à l’écologie. Résultat : 15% d’entre eux présentaient des «manquements graves». - France info (AFP)


Face au racisme, le mouvement écologiste cherche des solutions : «La première chose, pour agir, c'est de sortir du déni»
Cet été, des cas de racisme au sein de sphères écologistes ont été révélés. Après avoir recueilli des témoignages et fait le constat d’un écosystème qui n’est pas épargné par les discriminations (notre article), Vert s’est demandé quelles solutions pouvaient être mises en pratique pour éviter ces agressions. Dans le petit local parisien de l'association qu'elle préside, Les Impactrices, l'activiste écoféministe Souba Manoharane-Brunel est loquace : «Il faut confronter la réalité du racisme dans le mouvement climat et avoir une approche décoloniale dans les enjeux écologiques. Sinon, ce n’est pas de l’écologie, c’est de l’environnementalisme.»
👉 Cliquez ici pour lire la suite de cet article de Rémi-Kenzo Pagès, et découvrir les pistes de solutions explorées.




Des pesticides dans les nuages ? Notre journaliste Lisa Drian décrypte les révélations d’une étude franco-italienne
Goutte que coûte. Il y aurait entre six et 140 tonnes de pesticides dans les nuages, révèle une étude franco-italienne menée par le laboratoire de météorologie de l’Université Clermont-Auvergne. Parmi les substances retrouvées, plusieurs sont interdites, parfois depuis longtemps. Explications en vidéo avec notre journaliste Lisa Drian. 👇

+ Rémy Calland, Lisa Drian, Rémi-Kenzo Pagès, Antoine Poncet et Sanaga ont contribué à ce numéro.
