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👵 Faut pas pousser mémé dans les ordis
Pour un printemps splendide, une ferme cultive des fleurs sans pesticides.

Compost bio, paillage de blé… à Montreuil, une ferme florale ouverte au public pour sensibiliser aux fleurs sans pesticides
Pétale précieux. Dans sa ferme située en banlieue parisienne, Sophie Jankowski vend des fleurs 100% naturelles, sans pesticides. Un vrai défi, quand on sait que près de 85% des plantes achetées en France viennent de l’étranger. Rencontre avec cette passionnée, dont l’exploitation est ouverte aux curieux depuis quelques jours.
«C’est pas la Hollande, c’est Montreuil !» Dans le paysage francilien, Sophie Jankowski fait figure d’exception. Il y a cinq ans, elle s’est lancé un pari fou : créer les Murs à fleurs, une ferme florale respectueuse de la biodiversité et des saisons. Installée à Montreuil (Seine-Saint-Denis), la «fermière» y cultive tulipes, iris, narcisses, zinnias, renoncules et bien d’autres, sur une parcelle de 7 000 mètres carrés. Elle travaille également avec Aude, fleuriste et horticultrice. «Nous sommes un peu les aventurières de la fleur sans pesticides», s’amuse-t-elle.
En ce premier week-end d’avril, ce lieu singulier rouvre ses portes au public. Une dizaine de visiteur·ses viennent s’initier à l’art du bouquet. «J’aime beaucoup les fleurs, mais je n’en achète quasiment jamais, confie Marion, l’une des participantes du jour. Ça ne me plaît pas trop qu’on les fasse venir par avion pour qu’elles durent trois jours. J’avais envie de comprendre comment on arrive à produire des fleurs locales, ici, à Montreuil.»

Car, aux Murs à fleurs, tout est fait «à l’ancienne». Les plantations sont nourries au compost bio, au purin d’ortie, de presles ou de consoude. Préservées des aléas par des techniques comme le paillage de blé, qui permet de réguler la température du sol sans utiliser de serre. Et vivent à l’air libre. Seuls les semis grandissent – pour un temps – dans la pépinière ou la serre, dans des bacs «chauffés avec du fumier de cheval, récupéré dans un poney club du Val-de-Marne», poursuit Sophie Jankowski.
Résultat : la ferme propose de fin mars à début novembre des bouquets de fleurs fraîches, locales, 100% naturelles, zéro déchet et bas carbone. Au total, une cinquantaine de variétés y prennent racine. Toutes sélectionnées selon leur compatibilité avec le climat local. Et, en hiver, Murs à fleurs vend des bouquets de fleurs séchées. «Comme nous travaillons en plein air, c’est un vrai défi, avance Aude, la fleuriste et horticultrice. Au fil des années, nous obtenons nos propres graines, qui nous permettent d’adapter nos fleurs à notre climat.»
👉 Cliquez ici pour lire la suite de ce reportage de Juliette Pommier à Montreuil.

· Jeudi, l’Union européenne a trouvé un accord – qui attend encore d'être conclu – pour interdire certains produits chimiques nocifs des jouets. Le texte vise notamment à protéger les enfants des PFAS – ces molécules toxiques ultra-persistantes dans l’environnement et le corps humain – et des perturbateurs endocriniens, qui dérèglent le système hormonal. D'après Marion Walsmann, députée allemande à l’origine du texte, un produit sur cinq retiré du marché par l’UE (car jugé dangereux) était un jouet. - Le Monde (AFP)
· Jeudi encore, la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher a demandé au parc Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) de maintenir les soins de ses deux orques et douze dauphins, qui étaient censés être évacués des bassins avant le mardi 15 avril. Malgré l’opposition de plusieurs associations de défense des animaux, les cétacés devaient être envoyés dans deux nouveaux parcs marins en Espagne, mais les autorités ibériques ont finalement refusé le transfert. - Vert (AFP)

· Mercredi, le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi visant à autoriser l’épandage de certaines substances par drones, dont les pesticides «à faibles risques». La proposition, rejetée par la gauche, vise à faciliter le traitement des zones escarpées, telles que les bananeraies des Antilles françaises, ou bien certaines vignes de l'Hexagone. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), la pulvérisation par drone pourrait réduire le niveau d’exposition aux substances, mais pourrait aussi augmenter leur dérive. - Libération
· Samedi, Silvia Paneque, ministre catalane de la transition écologique, a officiellement annoncé la fin de la sécheresse qui a débuté il y a plus de quatre ans en Catalogne, «la pire de ces 200 dernières années». Les barrages, rivières, fleuves, sont à nouveau remplis d’eau et les restrictions ont été levées pour la première fois depuis 2021. Pendant 56 mois consécutifs, les précipitations ont été inférieures à la normale. - La Dépêche


Des otaries «possédées» attaquent les humains en Californie… à cause d’une algue toxique
Oh, t’as ri ! Lésions cérébrales, convulsions, agressivité contre les humains… Des otaries, à l’air «possédé et démoniaque», ont attaqué des surfeurs et baigneurs ces derniers jours en Californie, notamment près de Los Angeles, sans causer de victimes graves. Les scientifiques expliquent ce changement de comportement par un empoisonnement des mammifères marins, d’habitude très amicaux, à une algue toxique (pseudo-nitszchia). Les autorités californiennes révèlent recevoir jusqu’à 100 appels par jour de la part de citoyen·nes inquiets au sujet d’otaries et de dauphins malades. La prolifération de ces algues peut s’expliquer par l'acidification de l'océan, son réchauffement et le rejet de nutriments. Les scientifiques s’interrogent également sur le rôle des feux de forêts, qui ont frappé la côte californienne en janvier, dans l’aggravation de ce phénomène. - Franceinfo et National Geographic


À ta Guiz. Guizmo, le chanteur de Tryo et auteur de leur chanson phare L’hymne de nos campagnes, devient Guiz et sort son premier album solo Utopia, ce vendredi 11 avril. Depuis la Bretagne, où il s’est exilé après les derniers concerts du groupe à l’été 2023, Guiz raconte à Vert son nouveau projet, entre musique et écologie. Après la parution d’un premier titre en novembre, le second a été dévoilé en janvier et s’intitule Bye bye – l’histoire d’une terre qui regarde d’un œil désabusé l’humanité courir à sa perte. Des sujets intimement liés, dans les 25 ans de carrière d’un chanteur qui a porté, avant les autres, l’écologie sur le devant de la scène artistique. Pour Vert, il revient sur son parcours, et sur les racines de son engagement.
👉 Cliquez ici pour lire cet entretien mené par Rémy Calland.

Nos dix podcasts préférés sur l’écologie : Chaleur humaine, Anima, Manuel Déterre…
Le chant des possibles. La rédaction de Vert vous partage ses coups de cœur parmi tous les podcasts qui parlent des questions environnementales. Dans la liste : des incontournables, de l’écologie populaire, un indispensable sur l’agriculture et des pépites… à découvrir et écouter sans modération.
👉 Cliquez ici pour lire cette sélection concoctée par Mathilde Picard et Coline Vigot.


+ Margot Desmons, Esteban Grépinet, Zoé Moreau, Théo Mouraby, Mathilde Picard, Antoine Poncet et Coline Vigot ont contribué à ce numéro.