📻 Mercredi, dans la Terre au carré, sur France inter, le rédacteur en chef de Vert Loup Espargilière est revenu sur les mesures du gouvernement pour apaiser les tensions entre paysan·nes et police de l’environnement. Alors, vraies bonnes idées ou écran de fumée ? Une chronique à réécouter juste ici.
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Quand Trump s’attaque aux labos, la France veut rattraper la fuite des cerveaux.

Scientifiques américains ciblés par Donald Trump : les idées se multiplient pour les faire venir en France
La science de l’histoire. Alors que les chercheur·ses américain·es font l’objet d’attaques en série de la part de l’administration Trump depuis plusieurs mois, la France met les bouchées doubles pour accueillir des scientifiques. Décryptage.
298 : c’est le nombre de candidatures reçues par l’université d’Aix-Marseille à la suite du lancement de son programme «Safe space for science» («un espace sûr pour la science»), début mars. À ce moment-là, de premières mobilisations de chercheur·ses se tenaient partout en France et ailleurs dans le monde, sous la bannière du mouvement Stand up for science («debout pour la science»). L’objectif : dénoncer les attaques de l’administration Trump contre la recherche aux États-Unis.

Si l’université d’Aix-Marseille a été pionnière sur la question de l’accueil de scientifiques américain·es exilé·es, elle n’est pas la seule. L’université de Toulouse (Haute-Garonne), par exemple, a déjà annoncé l’arrivée d’une dizaine de chercheur·ses. Mais, alors que de nombreuses écoles et organismes de recherche sont dans une situation financière délicate, beaucoup attendent un accompagnement de la part de l’État pour concrétiser ces politiques d’accueil.
Pour renforcer cette dynamique, une proposition de loi a été déposée le 14 avril dernier par François Hollande, ancien président de la République redevenu député (socialiste). Elle vise à créer un statut de «réfugié scientifique» et à faciliter l’obtention d’un visa pour toute personne empêchée de poursuivre ses recherches à cause des décisions de l’administration Trump.
👉 Cliquez ici pour lire cet article en intégralité, et juste là pour découvrir l’interview de François Hollande, menée par Justine Prados.

· Mercredi, un nouveau rapport d’une ONG brésilienne a montré que plus de 500 000 hectares d’écosystèmes naturels avaient été détruits par le groupe Casino au Brésil entre 2018 et 2023. Pour quelle raison ? Les terres ont été converties en pâturages pour la filière de viande bovine du géant français et sa filiale locale : le Grupo Pão de Açúcar. La surface détruite équivaut à 50 fois la ville de Paris. - Vert
· Mercredi encore, le ministère des transports a annoncé que le Pass rail ne sera pas renouvelé cet été. Mis en place en 2024, ce dispositif permettait aux jeunes de 16 à 27 ans de voyager en illimité sur les lignes régionales TER et Intercités, pour 49 euros par mois. «Le contexte budgétaire actuel ne permet pas de prolonger une expérimentation de ce type qui n'atteint pas sa cible», a expliqué le ministère. L’année dernière, seuls 235 000 pass avaient été vendus, bien en dessous des 700 000 espérés. - France info (AFP)
· Ce jeudi, le magazine 60 Millions de consommateurs met en garde contre la présence d’hydrocarbures dans l’huile d’olive. 22 bouteilles vendues dans le commerce ont été analysées : toutes contiennent des traces de ces substances dérivées du pétrole qui sont, pour certaines, cancérogènes. La contamination a pu se faire pendant la récolte des olives, leur trituration ou leur transport. - BFMTV


«Beaucoup de rayons étaient vides», quand le blocage du port du Havre révèle la dépendance alimentaire de la Guyane et des Antilles
Port d’atteinte. La grève des dockers du Havre, premier port de marchandises français, a de nouveau mis en lumière la dépendance alimentaire des départements d’outre-mer, un héritage de la période coloniale.

«C’est en train de se calmer, mais nous avons eu de fortes tensions sur les produits frais ainsi que sur le non alimentaire, comme les matériaux de construction ou certains produits pharmaceutiques», explique Jean-Claude Florentiny, secrétaire général du Groupement des importateurs antillais.
👉 Cliquez ici pour découvrir ce reportage d’Enzo Dubesset en Guyane, comprendre la dépendance alimentaire des départements d’outre-mer à l’Hexagone et explorer les solutions pour plus de résilience.


Le pire du milieu. Il y a là où il est connu (CNews, Europe 1, JDD…), là où il gagne du terrain (dans l’édition), et là où on ne l’attend pas du tout (les magasins Relay dans les gares). Ce jeudi, l’ONG Attac et l’Observatoire des multinationales (ODM) publient un rapport sur «le système Bolloré». L’occasion de décortiquer l’influence de Vincent Bolloré, désormais onzième fortune française, à la tête d’un empire tentaculaire dans les médias, la communication et la culture. Une force de frappe immense qu’il met au service de l’extrême droite. Elle semble loin l’époque, en 1981, où le jeune Vincent héritait de l’entreprise familiale avec son frère. Mais déjà, son nom était sur toutes les lèvres : Bolloré, c’est le «B» des feuilles de cigarettes françaises «OCB», utilisées à travers le monde.
👉 Cliquez ici pour lire l’intégralité de cet article de Théo Mouraby et découvrir l’empire Bolloré dans la culture et les médias.

Au Kenya, deux Belges arrêtés pour trafic de fourmis
Fourmis au ban. Mercredi, deux Belges de 18 ans ont comparu devant un tribunal au Kenya, arrêtés au début du mois en possession de 5 000 fourmis vivantes. Parmi elles : des messor cephalotes – la plus grande des fourmis moissonneuses, elle peut atteindre 25 millimètres –, insérées dans 2 244 tubes à essai. Ces insectes, d’une valeur marchande estimée à environ 7 700 dollars (6 688 euros), peuvent survivre au moins deux mois dans ces contenants. Les fourmis étaient destinées au marché européen et asiatique, où nombre de collectionneur·ses se les arrachent.

+ Margot Desmons, Enzo Dubesset, Théo Mouraby, Zoé Moreau, Antoine Poncet et Juliette Quef ont contribué à ce numéro.