L'hebdo

Chaleurs actuelles

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L'été sera chaud et on ne parle pas que de météo.


Après un printemps maussade, à quel été faut-il s’attendre ?

Chaleurs actuelles. Ça y est : il fait chaud, voire très chaud, sur l’ensemble du pays depuis le début de la semaine, avec plus de 30°C relevés à de nombreux endroits. Le signe d’un été qui s’installe tardivement après un printemps plus que morose.

Après la pluie, le beau temps ? Le printemps 2024 fut le plus arrosé depuis 2008 ; il fut aussi gris, avec un déficit d’ensoleillement de près de 20% sur le pays. Malgré une impression de fraîcheur, les températures sont restées au-delà des normales de saison au cours du printemps.

Des épisodes de fraîcheur et de douceur se sont alternés au cours du printemps, mais les températures moyennes globales étaient finalement au-dessus des normales saisonnières. © Météo-France

Il en va de même pour le mois de juin, également jugé «frais» à cause de la météo capricieuse, mais qui sera aussi finalement dans les normes des trente dernières années. «Nous avons vécu un mois de juin tout à fait normal. Nous avons juste oublié ce qu’est notre climat, désormais du passé»décrypte l’agroclimatologue Serge Zaka sur X. Il pourrait très bien être le 29ème mois d’affilée au-dessus des normales de saison, même s’il est encore trop tôt pour l’affirmer.

👉 Cliquez ici pour découvrir la suite de l'article de Justine Prados. 

· Samedi, le ministre de l’Écologie Christophe Béchu a assuré que l’état de catastrophe naturelle devrait être reconnu dans le hameau de la Bérarde, en Isère, d’ici une quinzaine de jours. Vendredi 21 juin, un phénomène de «lave torrentielle» – soit une crue intense générée par de très fortes pluies et la fonte des neiges qui entraîne des coulées de débris rocheux et boueux – avait entièrement dévasté ce village niché à 1 720 mètres d’altitude. Aucune victime n’est à déplorer grâce à l’intervention des secours. - Le Monde

· Mardi, l’Arcom a publié une mise en garde contre Sud Radio, qui a laissé un invité tenir des propos climato-sceptiques sans le contredire en décembre 2023. L’instance de régulation des médias pointe des déclarations minimisant ou allant à l’encontre du consensus scientifique et tacle «un traitement manquant de rigueur». Une première en France. - Novethic

· En protégeant 1,2 % des terres de la planète, les espèces les plus menacées pourraient être sauvées de l’extinction, révèle une étude parue mardi dans la revue Frontiers in Science. Des chercheurs ont calculé que la sanctuarisation de 16 825 sites et leurs 164 millions d’hectares, principalement situés en zone tropicale, permettrait d’enrayer l’extinction de plus de 4 700 espèces menacées, dont le macaque à crête, la tortue des Galápagos et le paresseux nain. - Libération

Se protéger des inondations sans construire des barrages qui détruisent la nature, c’est possible ?

Barrage de raison. Alors que les inondations se multiplient à cause du changement climatique et de l’artificialisation des sols, certaines invitent à repenser notre manière de nous en protéger. Dans le sud de Lyon, des habitant·es luttent contre la construction de trois barrages, auxquels elles et ils proposent une alternative avec des petits ouvrages en bois plus respectueux de l’environnement, inspirés d’une technique déjà éprouvée en Slovaquie. 

👉 Cliquez ici pour lire ce décryptage de Juliette Mullineaux issu de notre série d’enquêtes «Eau secours». 

«Dans ce moment, je ne comprends pas que les gens ne prennent pas position. Quand on travaille sur le climat, la réponse est politique.»


- Yamina Saheb, scientifique spécialiste de la sobriété

Sobre y es-tu ? Autrice du dernier rapport du Giec, spécialiste de la sobriété et de l’énergie, la scientifique Yamina Saheb a pris part au meeting organisé par le Nouveau Front populaire à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans un grand entretien à Vert, elle se confie sur ses craintes de voir arriver l’extrême droite au pouvoir et sur le rôle des scientifiques dans le débat public en ces temps troublés.

👉 Cliquez ici pour lire cet entretien réalisé par Loup Espargilière

La chercheuse Yamina Saheb et Loup Espargilière, rédacteur en chef de Vert, à Paris. © Alexandre Carré/Vert

· Casser la graine. Notre environnement regorge d’espèces comestibles plus ou moins connues : plantin, sureau, aubépine... À Songeons (Oise), Vert a suivi une balade botanique pour apprendre à les connaître et à les déguster en toute sécurité. 👉 Le reportage de Juliette Mullineaux.

· À fond la baisse. L’association 2tonnes et la SNCF se sont alliées pour sensibiliser les passager·es aux enjeux environnementaux pendant leur trajet en train. À l’approche des Jeux olympiques, plusieurs athlètes, comme la triple championne olympique d’athlétisme Marie-Josée Pérec, se sont jointes à certains ateliers.  👉 Le reportage de Justine Prados entre Paris et Angers.

· Poème ton prochain. Dans un poème enthousiasmant, l'autrice, éditrice de La mer salée et adepte de l'utopie Sandrine Roudaut, dissipe l'amer de ces temps troublés. Elle incite chacun à imaginer un «magnifique élan», «les discussions qui respirent» et à miser sur la confiance et «l'espoir radical» pour faire advenir le monde de demain. 👉 Le poème de Sandrine Roudaut.

© Yann Castanier/Vert

Revivez l’apéro du Club de Vert !

Un coup de teuf. Le 11 juin dernier, au surlendemain de l’annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, Vert orchestrait une soirée de folie au Point Éphémère à Paris en compagnie de l’humoriste Thomas VDB, de la comédienne et militante Audrey Vernon et de membres du Club. Pas de meilleure manière de faire passer l’amer ! Pour revivre ce moment, c’est juste ici en vidéo.

© Vert

+ Caroline Bordecq, Aurélie Delmas, Margot Desmons, Yann Castanier, Loup Espargilière, Jennifer Gallé, Juliette Quef, Juliette Mullineaux, Anne-Claire Poirier et Sanaga ont contribué à ce numéro.