Directrice de recherche au CNRS, Agnès Ducharne nous accueille début septembre avec un grand sourire dans son bureau situé sur le campus universitaire Pierre-et-Marie-Curie (Jussieu), dans le 5ème arrondissement de Paris. Les travaux de cette hydrologue portent sur le cycle de l’eau, ses relations avec le climat et les transformations causées par les activités humaines. Pédagogue, peu adepte de la langue de bois et engagée dans le collectif Scientifiques en rébellion, elle est l’experte idéale pour revenir sur les mégabassines, la réutilisation des eaux usées, l’ensemencement des nuages ou encore le dessalement de l’eau de mer – toutes ces «solutions» examinées dans «Eau secours», la grande série de Vert.
Depuis les années 1950, nos prélèvements en eau ont été multipliés par trois à l’échelle mondiale. Comment expliquer cette intensification ?
Il y a d’abord l’augmentation démographique : entre 1960 et 2014, la population mondiale a été multipliée par 2,5. Ajoutez à cela le développement technologique et celui d’une agriculture moins pluviale, plus irriguée, qui est un acteur majeur des prélèvements en eau dans les milieux.
Cette accélération de l’appropriation des ressources naturelles par les êtres humains est caractéristique de notre époque. C’est très net depuis la Seconde Guerre mondiale. On parle de «la grande accélération», et cela se voit sur l’eau, sur les émissions de gaz à effet de serre, sur les ressources minérales.
À l’heure actuelle, au niveau mondial, on prélève à peu près 10% des ressources en eau douce qui sont disponibles ; ces ressources se définissent par la différence entre les précipitations et l’évaporation continentale. Cette eau disponible, on la trouve notamment dans les nappes souterraines et les cours d’eau. Et à certains endroits où il y a beaucoup d’activités humaines et peu d’eau, on peut arriver à complètement assécher des fleuves à cause de pompages excessifs. C’est par exemple le cas du fleuve Colorado aux États-Unis, qui arrive à son exutoire à la mer à sec. Même chose pour le Nil en Égypte ou encore le fleuve Jaune en Chine.
Selon un récent rapport de l’ONU, le nombre de cours d’eau dont le débit diminue sur le long terme a été multiplié par cinq en 15 ans, et ces baisses fragilisent les écosystèmes et les activités économiques qui dépendent des ressources hydriques.
De nombreuses «solutions» nous sont présentées pour résoudre nos problèmes d’eau, auxquelles Vert a consacré sa grande série «Eau secours». Commençons par le dessalement de l’eau de mer : quel est votre point de vue de scientifique sur cette option ?
Le dessalement fait partie de l’éventail des solutions techniques sur la table pour remédier à la pénurie d’eau, qui a deux composantes principales : un climat qui s’assèche et un usage excessif de l’eau. C’est bien ce dernier point qui est massivement en cause.
«Une solution relativement anodine à petite échelle peut devenir catastrophique à plus grande échelle»
Si le dessalement repose sur des techniques relativement éprouvées, il s’agit de continuer à utiliser l’eau de manière excessive, par rapport à l’offre naturelle. Pour moi, c’est une solution à envisager dans des cas très particuliers. En France, il y a une usine de dessalement sur l’Île de Groix en Bretagne, qui a été utilisée ponctuellement pour faire face à l’afflux de touristes en été. Pourquoi pas ! Ils sont sur une petite zone, avec la mer tout autour…
Quels sont les inconvénients du dessalement ?
Premier problème, cela enrichit le milieu marin en sel à proximité de l’usine de traitement, avec de multiples conséquences au niveau écologique : pour produire un litre d’eau dessalée, il faut pomper deux litres d’eau de mer et renvoyer un litre de saumure, c’est-à-dire d’eau enrichie en sel, dans le milieu marin. Avec une usine, passe encore, mais si elles se multiplient…
C’est l’une des caractéristiques de l’Anthropocène : une solution relativement anodine à petite échelle peut devenir catastrophique à plus grande échelle. Si on mettait des usines de dessalement sur tous les littoraux, les écosystèmes côtiers seraient anéantis. Donc, à voir au cas par cas, et quand il n’y a pas d’alternative.
Un autre inconvénient concerne la consommation d’énergie nécessaire pour faire tourner les unités de dessalement. Et aussi pour acheminer l’eau : il faut la transporter contre la pente, puisque les bords de mer se situent aux altitudes les plus basses des continents. Cela me fait penser à ce projet délirant de ville futuriste en plein milieu du désert saoudien…
Vous parlez sans doute de Neom, ce projet pharaonique initié en 2017 par le prince Mohammed Ben Salmane dans le désert saoudien, en bordure de la mer Rouge ?
Cette ville nouvelle serait alimentée en eau douce par le dessalement de la mer Rouge ; dessalement lui-même alimenté en énergie par une centrale nucléaire construite par la France… Comment imaginer que ce type de projet puisse être autre chose qu’une gabegie d’argent, de ressources, de travail humain mal rémunéré. Tout cela pour remplir les poches de certains industriels, Lafarge, Orano… On est ici dans l’archétype d’un modèle de développement insoutenable et condamnable au niveau humain, social, écologique.
Que pouvez-vous nous dire sur la réutilisation des eaux usées ?
Dans un pays comme la France, on valorise déjà beaucoup les eaux utilisées à domicile (pour les toilettes, la douche, la cuisine) et pour diverses activités, industrielles notamment, mais sans s’en rendre compte. Cette eau que l’on prélève, on l’utilise et on la «salit». Elle passe ensuite par des stations d’épuration avant d’être rejetée dans les cours d’eau où elle sera pompée à nouveau à l’aval pour de nouveaux usages. Rouen est ainsi partiellement alimentée par les eaux usées de Paris, rejetées en Seine après traitement. Même chose pour Marseille, par rapport à Lyon et Valence qui se trouvent en amont.
Ces eaux usées peuvent-elles servir à irriguer les cultures ?
Il y a déjà la question de l’approvisionnement : ces eaux usées traitées ne sont disponibles qu’à proximité des stations d’épuration. Les acheminer plus loin aura un coût énergétique. L’autre question porte sur l’eau qui va manquer : si une partie des eaux usées qui sort des stations d’épuration, renvoyée aujourd’hui dans les cours d’eau, sert désormais à l’irrigation, ces rivières et ces fleuves auront alors moins d’eau. Sachant qu’un débit moindre concentre davantage les polluants. À l’aval de Paris, en été, le débit de la Seine, c’est à 50% des eaux usées issues du processus d’épuration.
Quid de la technique de géo-ingénierie qui consiste à ensemencer les nuages pour, par exemple, transformer la grêle en pluie et protéger les cultures ?
Il n’y a pas de consensus scientifique pour attester que cette méthode fonctionne ! Dans le cas de l’ensemencement, Il y a une grande variabilité au niveau de la météo et du climat qui oblige à tester beaucoup de choses différentes… Il est difficile d’avoir la certitude que ce qu’on voit c’est bien l’effet du traitement et non des changements météorologiques.
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Il y a aussi ces plantes OGM qui permettraient d’avoir des cultures adaptées aux sècheresses…
Il existe en effet aujourd’hui des techniques d’ingénierie génétique pour élaborer des plantes qui résistent au manque d’eau. Cela donne des variétés plus adaptées, soit, mais ce n’est pas du tout une garantie ; d’un point de vue écologique, la diversité génétique représente un bien meilleur atout qu’une spécialisation génétique très pointue contre des systèmes changeants. Et nous sommes dans un monde qui change – avec une population mondiale en hausse, des technologies en constant déploiement, le changement climatique, etc. Il suffit qu’une nouvelle maladie arrive, favorisée par la mondialisation — un scénario impossible à écarter -, ou que la niche climatique et agronomique change, et c’est toute la population végétale qui peut y passer.
Les mégabassines sont vantées par les tenants d’une certaine agriculture pour continuer à irriguer malgré la sécheresse. Que peut-on dire de ces installations du point de vue de la science ?
Avant d’entrer dans les détails, il faut rappeler que, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, ce n’est pas une idée récente. Il y a au moins une cinquantaine de mégabassines en activité depuis une décennie dans les départements de la Vendée et de la Vienne. Autre point à noter : la retenue de substitution, ou mégabassine, ce n’est pas très différent de n’importe quel autre ouvrage de stockage artificiel, dont beaucoup occasionnent des conflits d’accès à l’eau.
«En France, il y a en moyenne plus d’un plan d’eau, en grande partie artificiel, par kilomètre carré»
Des exemples extrêmes sont le barrage de Sivens en 2008 ou le lac de Caussade, mais on peut aussi citer les retenues collinaires qui ont complètement modifié le paysage du bassin aquitain. Ou des ouvrages encore plus conséquents, comme le lac de Serre-Ponçon et, en fait, tous les lacs d’EDF dans les Alpes, qui servent à la fois à faire de l’hydroélectricité, mais pas que.
La plupart des lacs EDF ont maintenant des usages multiples, et ils alimentent aussi de l’irrigation, de la production d’eau potable, et servent souvent à soutenir le débit des cours d’eau pour le tourisme. Cet été, je me suis rendue dans le Verdon et, sans les lacs artificiels, on ne peut pas y faire de canoë.
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Le problème avec les mégabassines, c’est quoi au juste ?
Ce qui est nouveau, c’est que le nombre de projets de mégabassines explose, et on peut donc craindre que les pompages pour l’irrigation augmentent aussi, alors que les objectifs affichés sont de les réduire. Derrière ces ouvrages, il y a cette idée, qui est loin d’être absurde, que certaines saisons sont plus pluvieuses que d’autres et qu’on aimerait bien retenir cette eau.
«Les solutions à base d’infrastructures trouvent toujours leurs limites»
En France, donc, stocker en hiver pour l’utiliser l’été. Mais il faut bien comprendre que si l’on stocke de l’eau de nappe ou de rivière dans une retenue artificielle, elle n’est plus dans la nappe et la rivière, où elle peut finir par manquer. Car contrairement à ce qu’on l’entend souvent, les pompages réalisés pour alimenter les retenues de substitution ne captent pas que les «excès» qui génèrent des inondations, puisqu’ils s’étalent sur plusieurs mois.
Multiplier les mégabassines, c’est donc selon vous une mauvaise idée…
Oui, car ces mégabassines contribuent à sanctuariser l’irrigation dans des régions où elle est déjà excessive. Or on constate que, plus il y a de retenues pour l’irrigation, plus les surfaces irriguées sont importantes, ce qui augmente les surfaces vulnérables quand des sécheresses empêchent le remplissage des retenues.
Que ce soit une mégabassine, ou un lac comme ceux de Caussade ou de Serre-Ponçon, les solutions à base d’infrastructures trouvent toujours leurs limites, et on ne peut pas penser un développement territorial, ou même juste un soutien agricole, sur cette seule base.
«Dans les cours d’eau, les sécheresses sont provoquées en majorité par des pompages excessifs»
Nos systèmes économiques actuels reposent sur la croyance en une croissance infinie. Mais tout repose sur des systèmes naturels qui sont, eux, limités. On parle bien des «limites planétaires», qu’il est dangereux de dépasser. La question à se poser porte donc sur la rentabilité économique, sociale, écologique de ce type de solution. Pour moi, elles ne le sont clairement pas, rentables, d’autant plus que le changement climatique va changer la donne.
De quelle manière ?
On entend souvent dire que les retenues artificielles d’eau sont développées pour s’adapter au changement climatique. Mais le changement climatique, du point de vue de l’eau, on n’en a encore pratiquement rien vu ! L’essentiel des sécheresses qui affectent aujourd’hui les cours d’eau sont induites en majorité par des pompages excessifs. Même chose pour les inondations : une part conséquente des dommages, et des inondations elles-mêmes, sont liés à des aménagements du territoire qui ne respectent pas l’écoulement des cours d’eau.
Dans les décennies qui viennent, en plus de tous les risques dus à de mauvaise gestion de l’eau, va se rajouter ce qui vient du changement climatique. En France, il va diminuer les ressources en eau en été, mais rien ne garantit qu’elles augmenteront en hiver, ce qui risque de mettre en défaut le remplissage des retenues.
«Il y a une appropriation de cette ressource essentielle, transformée en euros»
Vous l’aurez compris, je ne suis pas du tout partisane d’investissements massifs dans des solutions à base d’infrastructures ou de techniques. Je ne dis pas qu’il en faut zéro, mais cela ne peut pas constituer l’axe principal notre adaptation.
Quelles sont selon vous, les vraies bonnes solutions à mobiliser ?
Il faut une mise en place de politiques publiques, comme celles des restrictions des prélèvements en eau. Ce sont des mesures peu appréciées des agriculteurs, et qui motivent le recours aux retenues artificielles pour pouvoir continuer à irriguer pendant les restrictions. Les partisans de ces systèmes disent que cela va permettre de réduire la pression sur la ressource. Mais partout où cela s’est fait, comme en Espagne, le développement du stockage a conduit à développer les surfaces irriguées. C’est la fuite en avant ! Avec plus de surfaces irriguées, les ressources en eau diminuent.
Les politiques publiques doivent donc réguler la demande, agricole, industrielle, touristique. En France, des réglementations existent, mais elles ne sont pas assez efficaces. Et la pression des lobbies et de tous ceux qui transforment le bien commun qu’est l’eau en bien privé est forte pour consommer toujours davantage. Une fois l’eau pompée, mise dans une retenue, elle devient privée. Il y a appropriation, privatisation de cette ressource essentielle. Cette eau va être transformée en euros, en profit, via la production agricole, l’électricité ou le tourisme. Et, comme dans votre article sur les Pyrénées-Orientales, quand l’eau vient à manquer, la facture pèse sur le collectif.
Il faut travailler à une estimation de l’offre naturelle en eau qui puisse à la fois être juste et tenir compte des évolutions liées au changement climatique. Et il faudrait que les préfets puissent s’abstraire de l’influence des lobbies.
Quelle autre solution existe selon vous ?
Je pense aux solutions basées sur la nature, sous-employées.
De bonnes solutions sous-employées, comment expliquer cela ?
Parce qu’elles ne sont pas forcément propices à développer des activités économiques concentrées, comme celles conduites par les grands groupes industriels. Mais elles sont extrêmement intéressantes pour gérer la ressource en eau, parce qu’elles peuvent agir sur chaque mètre carré des bassins versants.
Il y a d’abord les solutions qui permettent de limiter l’évaporation sur les sols jardinés, agricoles, à l’aide de couverts comme la paille, par exemple. Éviter que les sols soient nus, cela limite l’évaporation. On peut aussi faire de petits creux pour conserver l’eau sur place. Ou encore cultiver en terrasses. Dans votre article sur le Maroc, le chercheuse Julie Trottier évoquait aussi le keyline design. Cela consiste à faire de petits talus qui peuvent être en terre, maçonnés ou empierrés, ou encore supportés par de la végétation. Ces petits talus vont ralentir les écoulements. Cette technique favorise l’infiltration. L’eau va non seulement alimenter la végétation qui tient la structure, mais va aussi, dès qu’il pleut suffisamment, s’infiltrer plus profondément et donc recharger les sols et, s’il y en a, les nappes. Là, c’est tout bénef : on limite l’évaporation et on favorise l’infiltration.
Une autre solution basée sur la nature très intéressante consiste à avoir des sols capables de stocker l’eau plus longtemps que quelques jours. Et des sols, il y en a partout ! Cela représente des capacités de stockage d’eau phénoménales, bien plus grandes en fait que de mettre des mégabassines et des retenues collinaires partout. Sachant qu’une mégabassine ou une retenue collinaire conduiront à imperméabiliser leur zone d’installation ; zone qui perdra aussi ses capacités agricoles.
Qu’est-ce qui fait qu’un sol garde l’eau ?
Il faut qu’il contienne de la matière organique (humus), de la vie souterraine, des petites galeries creusées par les vers de terre, les insectes, etc. Des sols riches en humus peuvent servir d’éponges. Et la comparaison des sols de prairie, riches en matière organique, avec les sols de grande culture, qui sont appauvris, montre ce qu’il ne faut pas faire : beaucoup de mécanisation, d’intrants, de pesticides, etc. C’est cela qui tue la vie des sols.
Y a‑t-il des solutions basées sur la nature qui soient bénéfiques au cours d’eau eux-mêmes ?
Il faut évoquer à ce sujet toutes ces transformations des paysages, que ce soit en milieu rural ou urbain, qui contribuent à l’accélération des écoulements. En milieu urbain, on a beaucoup d’imperméabilisation. En zones rurales, il y a eu une simplification des paysages, notamment dans les zones cultivées, avec la suppression des haies, la rectification des cours d’eau, l’occupation des lits majeurs des rivières ou leur imperméabilisation.
Il me semble essentiel de rétablir le fonctionnement des lits des petits cours d’eau et de permettre l’expansion locale des crues. Cela permet, en étalant le débit, de protéger toutes les activités en aval. Il en est question dans votre article sur la méthode slovaque !
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On parle dans cet article d’un système de constructions en bois sur les cours d’eau…
En France, le philosophe de l’environnement Baptiste Morizot s’investit énormément pour la «recastorisation» des cours d’eau. En Alsace, j’ai visité un bassin versant où le cours d’eau avait été reméandré et le lit majeur désimperméabilisé. Le castor est alors naturellement revenu. Apparemment la Bièvre, qui coule à Paris, mais il existe plein d’autres Bièvres ailleurs, tient son nom des castors (beaver, en anglais). Tous ces barrages mobiles en bois, naturels ou pas, ralentissent les crues et permettent l’expansion dans les lits majeurs.
Un des slogans de Vert, c’est, «Il est trop tard pour être pessimiste»… Cela vous inspire quoi ?
C’est un point auquel je tiens : il n’est jamais trop tard pour agir. Certes, cela fait 100 ans que la situation environnementale se dégrade. Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. En fait, du moment où on va se mettre à agir, au minimum pour ralentir les dégradations, et j’espère bien un jour, pour les supprimer, c’est toujours du positif, c’est du gain. Il faut réellement se bouger les fesses, tous, pour agir et pour consommer moins d’environnement par personne, et notamment les plus riches d’entre nous. De ce point de vue-là, l’empreinte écologique est un concept très utile, même s’il est abondamment critiqué.
Vous faites partie de scientifiques en rébellion, un collectif de chercheurs et chercheuses qui prônent la désobéissance civile… Qu’est-ce qui vous a conduit à rejoindre ce mouvement ?
J’ai fait partie des signataires de la première tribune, celle qui a lancé le mouvement en France, parce que la crise écologique et climatique n’était pas du tout prise à bras le corps. C’était en février 2020, juste avant le premier confinement. Et ça n’a pas changé. Pour paraphraser Greta Thunberg, il y a beaucoup de blabla ! Or, il nous faut réaliser une baisse majeure de nos émissions en gaz à effet de serre pour éviter que le climat se réchauffe et devienne, pour des raisons thermiques et aussi hydriques, soit par manque, soit par excès d’eau, un cauchemar pour les populations. Et je ne parle pas des seules populations africaines… Il y a trop de gens qui se disent, «nous, grâce à notre argent, on est protégés». Mais la technologie ne nous sauvera pas des effets de la dégradation de notre environnement, bien au contraire.