Edito

Vert lance «Eau secours» : une série d’enquêtes et de reportages en 12 volets pour trouver les bonnes réponses aux crises de l’eau

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A vau l’eau. Sécher­esse, inon­da­tions… les boule­verse­ments du cli­mat ont une foule de con­séquences sur la répar­ti­tion et la disponi­bil­ité en eau potable à la sur­face du globe. Pour nous sor­tir la tête du sable, Vert lance «Eau sec­ours» : une série d’enquêtes, de reportages, de décryptages, d’infographies et de vidéos, pour faire émerg­er les vraies bonnes répons­es aux crises de l’eau présentes et à venir.

Cette année, les pluies abon­dantes ont causé des inon­da­tions sévères, notam­ment dans le Nord-Pas-de-Calais ; le phénomène de retrait et gon­fle­ment des argiles men­ace dix mil­lions de maisons dans l’Hexagone. Entre 2019 et 2023, la France a bat­tu des records de sécher­esse, et même après un print­emps 2024 plu­vieux, des départe­ments comme l’Aude ou les Pyrénées-Ori­en­tales ont tou­jours soif. L’Espagne tra­verse une sécher­esse inin­ter­rompue depuis 2021 et l’eau potable vient à man­quer comme jamais dans de nom­breuses régions du monde.

De leur côté, les gou­verne­ments lais­sent per­dur­er des sys­tèmes agri­coles, indus­triels et soci­aux qui essorent le peu d’eau qu’il reste pour sat­is­faire nos besoins essen­tiels sans assoif­fer la bio­di­ver­sité. Énergie, ali­men­ta­tion, indus­trie, loisirs… Dans les années à venir, non seule­ment nous aurons moins d’eau, mais celle qui reste sera de moins bonne qual­ité à cause des pol­lu­tions crois­santes comme les pes­ti­cides, les pol­lu­ants éter­nels ou le plas­tique.

C’est pourquoi Vert lance «Eau sec­ours», une série d’articles, de datavi­su­al­i­sa­tions et de vidéos sur les réseaux soci­aux, pour doc­u­menter les vraies bonnes répons­es et débunker les fauss­es bonnes idées qui inon­dent déjà le débat pub­lic. En prime : un nou­veau poster de notre série «Désor­dres de grandeur» et une grande soirée sur les couliss­es de nos enquêtes qui sera organ­isée en sep­tem­bre.

Aujourd’hui, nous vous pro­posons de décou­vrir les trois pre­miers volets d’Eau sec­ours : un reportage sur les «giga­bassines» en Auvergne, un décryptage sur ce que dit la sci­ence des «mégabassines» et un reportage en Seine-et-Marne sur les chiens chas­seurs de fuites qui font économiser des mil­lions de litres d’or bleu aux com­munes. Au cours de ces trois prochains mois, vous décou­vrirez chaque semaine un nou­veau sujet majeur : réu­til­i­sa­tion des eaux usées, solu­tions fondées sur la nature, dessale­ment de l’eau de mer, tech­niques plus ou moins far­felues pour capter l’eau du brouil­lard ou ense­mencer les nuages, etc.

Pour cette série, Vert a util­isé la méth­ode du jour­nal­isme de solu­tions, dévelop­pée par le Solu­tions jour­nal­ism net­work, un réseau fondé il y a 15 ans par des plumes du New York Times. Nous avons été formé·es à cette méth­ode par la jour­nal­iste Sophie Roland, une anci­enne enquêtrice de Cash inves­ti­ga­tion (France 2).

Cette série nous per­met égale­ment de struc­tur­er un réseau de pigistes en France et à l’étranger. Vous l’avez sans doute remar­qué : à mesure que Vert grandit, les sig­na­tures se mul­ti­plient et nous sommes ravi·es d’augmenter le nom­bre de con­tri­bu­tions externes qui vous per­me­t­tent de lire des reportages en de mul­ti­ples endroits de France et d’ailleurs.

Ces enquêtes nous coû­tent plusieurs dizaines de mil­liers d’euros. Une par­tie de ce pro­jet est financée par le Fonds pour une presse libre, qui recon­naît ain­si la robustesse de notre tra­vail. Le reste est financé par vos dons, chères lec­tri­ces et chers lecteurs. Un immense mer­ci à vous.