🐠 «Femme», «crise climatique», «diversité»… Ces mots ont réellement été bannis par l’administration Trump : ce n’est pas un poisson d’avril ! Aujourd’hui, plus que jamais, il est vital de soutenir une presse libre et indépendante pour que le public ait accès à des informations vraies et claires dans ce chaos informationnel. Si vous le pouvez, faites un don à Vert 💚
🎂 J-2 ! Ne manquez pas notre soirée d’anniversaire ce jeudi, qui commencera en beauté à 18h45 avec une table ronde sur l’influence et les médias animée par Juliette Quef et Loup Espargilière, présidente et rédacteur en chef de Vert ; et avec l’expertise de Victoire Tuaillon, Gaspard G, Gaëtan Gabriele et Amélie Deloche. L’événement est complet mais un quota d’entrées (gratuites) sera disponible à l’accueil de la Machine du Moulin Rouge (Paris 18ème), dès l’ouverture des portes à 18h30. Venez tôt!
Relier la France et l’Angleterre avec vents et marées, c’est désormais possible et on l'a fait.
On a testé pour vous la traversée de la Manche en catamaran, une nouvelle liaison commerciale entre Boulogne-sur-Mer et Douvres
Claquer la brise. Avec son entreprise de transport de passagers à la voile SailLink, le Britannique Andrew Simons propose un trajet entre Boulogne-sur-Mer et Douvres (Angleterre). Un voyage décarboné et connecté aux éléments, dans lequel Vert vous embarque. Les ferrys n’ont qu’à bien se tenir.
Seul sur la proue, les yeux dans l’eau, les dauphins étaient trop beaux… Non, cette scène ne se déroule pas à un concert de Roch Voisine, mais au beau milieu de la Manche. Sans se préoccuper de savoir s’ils nageaient en eaux britanniques ou françaises, les cétacés ont offert un spectacle virevoltant aux passager·es du catamaran Echoes, dont nous faisions partie mi-mars.
Avant de voguer sur d’éventuelles nouvelles routes à l’avenir (Dieppe-Newhaven ou Dunkerque-Ramsgate), ce navire de l’entreprise SailLink enchaînera les traversées quotidiennes de 24 milles (39 kilomètres) entre Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et Douvres (Angleterre), à partir du 5 avril prochain, à des horaires variables selon la marée. Et les réservations sont déjà ouvertes !
«Quand ils voyagent écologiquement, les passagers ont besoin d’une liaison d’un cœur de ville à l’autre, afin d’accéder à la gare à pied, notamment», justifie Andrew Simons, fondateur de SailLink. Il a donc fait le choix d’un Lagoon 57, un catamaran de près de 17 mètres qui peut s’amarrer dans les ports de plaisance, souvent plus proches du centre-ville. Ça n’est pas le modèle idéal pour une utilisation commerciale, concède toutefois celui qui est aussi notre capitaine du jour. Mais il fallait bien commencer quelque part, montrer l’exemple.
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· Lundi, Emmanuel Macron a tenu un conseil de planification écologique auprès d’une quinzaine de ministres pour «remobiliser» la France sur les enjeux environnementaux. Le gouvernement a prévu une relance du leasing social (location de véhicules électriques pour les foyers modestes) en septembre, ainsi qu’une «expérimentation zéro passoire thermique» pour sensibiliser à la rénovation énergétique des logements. Enfin, il compte lancer une mission pour évaluer la «fracture écologique» entre les catégories de la population. - France info
· L’usine Finorga de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques), qui produit des principes actifs de médicaments, est un «super-émetteur» de PFAS (ces substances chimiques qualifiées de «polluants éternels»), a révélé Le Monde ce mardi. Le site rejette des quantités importantes de ces produits dans l’eau, mais la source exacte de la contamination n’a pas encore été identifiée. Ces dernières années, plusieurs hotspots de PFAS ont été dévoilés, notamment à Salindres (Gard), ou encore à Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Maritime).
· Un rapport mené par des inspecteur·ices des finances, des affaires culturelles et de l’environnement, et récemment remis à François Bayrou, suggère l’interdiction des publicités pour les produits les plus nocifs pour la planète. Le document, commandé par l’ancien premier ministre Gabriel Attal en juillet 2024 et révélé par le média L’Informé, préconise d’interdire les communications commerciales pour certains trajets en avion ou des séjours courts, les énergies fossiles ou les SUV. - Le Monde
L’aidant de la mer. En février dernier, huit organisations environnementales publiaient une lettre ouverte réclamant l’interdiction des méthodes de pêche «destructrices» dans les aires marines protégées françaises. Aujourd’hui, seulement 1,6% des eaux françaises bénéficient d’une protection haute ou intégrale, selon une analyse publiée dans la revue Marine Policy en 2021. Et, d’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), une aire marine protégée n’est efficace qu’à la condition de ne subir aucune activité industrielle, dont la pêche au chalut. Lundi 31 mars, Emmanuel Macron a pris la parole à l’occasion du sommet SOS Océan, à cinq mois de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc), qui aura lieu en juin prochain à Nice (Alpes-Maritimes). Parmi les huit objectifs qu’il a fixés, aucune mention du chalutage. De quoi décevoir, encore, les associations environnementales qui l’attendaient au tournant.
👉 Cliquez ici pour lire l’intégralité du décryptage et connaître les réactions des associations aux annonces d’Emmanuel Macron.
788 000 euros
Ski faut pas faire. Une subvention de 788 000 euros va être attribuée à la station de ski du Lac Blanc, dans le Haut-Rhin, pour moderniser son équipement de production de neige artificielle. Ce financement a été accordé par la Collectivité européenne d’Alsace le 24 mars dernier. Selon cette station, située entre 900 et 1200 mètres d’altitude, ces investissements sont nécessaires pour assurer la survie du site dans un contexte de dérèglement climatique qui diminue l’enneigement. Le syndicat mixte d’aménagement du site promet un projet «vertueux» pour limiter la consommation énergétique de l’équipement, mais l’opposition critique une fuite en avant qui n’anticipe pas l’avenir de la station. «On va utiliser de l'énergie et des ressources pour une activité, le ski, qui est condamnée à moyen terme», a déploré Florian Kobryn, conseiller d’Alsace sans étiquette du canton de Strasbourg 1, auprès de France 3.
Jardins collectifs, ouvriers ou familiaux… Ta mère nature célèbre les potagers urbains
Plate-bande organisée. Qu’est-ce qui se cache derrière les jardins partagés, ces potagers urbains où poussent salades et pommes de terre entre deux barres d'immeuble ? Dans le dernier épisode de son format Béton Arable, Ophélie Damblé – alias Ta mère nature – revient sur l’histoire et le rôle de ces parcelles autrefois gérées par des ouvrier·es et conçues pour nourrir celles et ceux qui n’ont pas le luxe d’avoir un jardin.
+ Rémy Calland, Margot Desmons, Fabien Passard, Antoine Poncet et Justine Prados ont contribué à ce numéro.
