Désordres de grandeur

Sous l’impulsion de la Chine, le charbon continue son envol

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Houille houille houille. Le char­bon, la plus pol­lu­ante des éner­gies fos­siles, représente encore 35% de la pro­duc­tion d’élec­tric­ité mon­di­ale, selon l’A­gence inter­na­tionale de l’én­ergie. Or, en sor­tir rapi­de­ment est une con­di­tion sine qua non pour respecter l’Ac­cord de Paris sur le cli­mat et lim­iter le réchauf­fe­ment cli­ma­tique à un niveau accept­able. Lors de la COP26 à Glas­gow, une quar­an­taine d’États s’é­tait engagée à cess­er son exploita­tion au cours des années 2030 (Vert). Mais la crise énergé­tique actuelle com­plique la donne, car le char­bon est resté très bon marché alors que le prix des autres éner­gies fos­siles explose. La Chine, en par­ti­c­uli­er, y est très dépen­dante, mal­gré des investisse­ments colos­saux dans les éner­gies renou­ve­lables (Vert). En cause, l’hy­per­crois­sance de son économie qui génère une hausse spec­tac­u­laire de la con­som­ma­tion d’én­ergie. Celle-ci a été mul­ti­pliée par trois en vingt ans.

© Visu­al cap­i­tal­ist / Traduit par Vert