Edison le glas. Le constructeur automobile qui appartient au milliardaire trumpiste Elon Musk connaît un rude début d’année 2025 avec des ventes en berne dans plusieurs pays du continent.

Il semblerait qu’Elon Musk connaisse un sérieux retour de bâton à la suite de son engagement politique fracassant autour de Donald Trump, revenu à la Maison blanche en janvier. Les livraisons véhicules Tesla de janvier et février 2025 sont en chute libre par rapport à la même période l’année dernière, a rapporté Electrek, média spécialisé dans les véhicules électriques et la marque Tesla : -44,4% en France ou en Espagne, -48,1% au Danemark, et jusqu’à -70,6% en Allemagne. D’après les chiffres relevés par Electrek, seul le Royaume-Uni a connu une croissance des ventes, avec +7,7%.

Cette dynamique est en partie liée aux récentes prises de position politiques d’Elon Musk et à sa participation à l’administration Trump, qui refroidissent certain·es acheteur·ses. Début février, un sondage du lobby American EV jobs alliance montrait que l’opinion publique vis-à-vis de Tesla était particulièrement polarisée du fait de ce contexte politique, par rapport à d’autres marques automobiles.

Plusieurs usines ou concessionnaires Tesla ont également été pris pour cible depuis l’entrée d’Elon Musk dans l’administration Trump – en Allemagne, en région parisienne (notre article) ou à côté de Toulouse (Haute-Garonne) par exemple.

La valorisation boursière de l’entreprise a été divisée par deux depuis décembre, tandis qu’elle a connu sa pire journée à la Bourse de New York depuis cinq ans, lundi, avec -15% en 24 heures. À tel point que Donald Trump a voulu porter secours à son fidèle «conseiller» en annonçant acheter une Tesla neuve. Pas sûr que cela suffise à inverser la tendance.