🗞️ Quel est votre jeu de mots favori paru dans Vert ces derniers jours ?
La semaine dernière, Forêts pas se planter l’a emporté, avec 44,1% de vos suffrages.
Quel est votre jeu de mots préféré cette semaine ?
L’astronaute préféré des Français Thomas Pesquet se livre à Vert dans un entretien pas terre à terre.
Thomas Pesquet : «Si on me propose la Lune ou l'Élysée, le choix sera vite fait !»
Astro nautique. Thomas Pesquet est le parrain de la Tara Polar Station, ce navire scientifique qui, en 2026, partira pour l’Arctique afin d’étudier l’impact du dérèglement climatique. Un engagement naturel pour le spationaute français, conscient du grand écart entre convictions écologiques et pollution liée aux missions spatiales. Entretien exclusif.
De l’espace au pôle Nord, comment êtes-vous devenu parrain de la Tara Polar Station ?
J’ai l’impression que, dans la vie, les gens qui partagent une même veine aventurière sont attirés les uns par les autres. J’ai rencontré Romain [Troublé, le directeur général de la fondation Tara océans, NDLR] via des amis marins, et nous nous sommes retrouvés à parler de la Polar Station et de tous ces sujets que nous avons en commun. Il m’a proposé de devenir le parrain, et j’ai évidemment dit oui : ce projet est unique.
Y a-t-il des points communs entre votre métier de spationaute et ce que vont vivre les équipages de la station polaire ?
Ils sont nombreux ! À bord de ce navire, tout un équipage va se rendre dans un milieu extrême pour un projet de recherche scientifique qui ne peut être mené que là-bas, et qui a un intérêt pour toute l’humanité. C’est exactement la définition de nos missions en tant qu'astronaute lorsque l’on rejoint l’ISS [la Station spatiale internationale, NDLR]. Et, au-delà de ces grandes lignes communes, le quotidien et les difficultés vont être semblables : l’isolement, l’autonomie pour survivre, la nourriture limitée, l’importance de rester en bonne forme physique, les problèmes médicaux qui peuvent survenir, etc.
Votre prise de conscience écologique vient-elle de votre expérience d’astronaute ?
J’avais une sensibilité à la base et elle a été démultipliée. Quand on est dans l’espace, on se met à l’échelle pour percevoir des choses qui d’habitude nous dépassent. Le réchauffement climatique, c’est ça : quelque chose dont on ne peut pas faire l’expérience directe avec nos sens. C’est pour cela que certaines personnes peinent à cerner cette idée, ou même la refusent. En prenant ce recul permis par l’espace, on voit l’ampleur des phénomènes de ses propres yeux.
👉 Cliquez ici pour lire la suite de ce grand entretien mené par Clémence Lesacq Gosset et savoir s’il vise plutôt la Lune ou l’Élysée.
· Ce vendredi, la mairie de Paris a activé dix radars sur le périphérique pour surveiller le respect de la voie réservée au covoiturage. Ces dispositifs peuvent identifier le nombre de personnes à bord d’un véhicule et faire la différence entre un passager réel et un mannequin. Les conducteur·ices solitaires qui emprunteront cette voie – destinée à lutter contre la pollution de l'air et le bruit pour les 550 000 riverain·es – s'exposeront à une amende de 135 euros. - Vert (AFP)
· Mercredi, l’Ukraine et les États-Unis ont signé un accord d’exploitation des minerais ukrainiens en échange de la création d’un fonds d’investissement pour reconstruire le pays. L’accord avec Washington financera des «projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz», a déclaré la ministre ukrainienne de l’économie, Ioulia Svyrydenko, mais Kiev «conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources». Ces dernières étaient déjà au cœur de la rencontre chahutée entre Trump et Zelensky fin février. Retrouvez notre décryptage sur leur importance dans les négociations ici. - Libération
· Cette semaine, une invasion massive de sargasses, ces algues brunes qui dégagent des gaz toxiques, est en cours en Guadeloupe. Seize chantiers de ramassage ont été mis en place, a annoncé la préfecture du département. Des barrages flottants avaient été installés pour empêcher ces bancs d’algues dangereuses pour la santé de dévier depuis l’océan Atlantique vers les côtes, mais ils se sont avérés inefficaces. - Outre-mer la 1ère
Les populations d’insectes s’effondrent partout dans le monde : on décrypte cinq études scientifiques marquantes sur le sujet
Se tordre la chenille. Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.
🦋 La plus connue : en 2017, une équipe de scientifiques a calculé que la quantité d’insectes volants dans des zones protégées en Allemagne a chuté de 76% entre 1989 et 2016. Depuis, de nombreuses autres études ont trouvé des déclins similaires (entre 60 et 80%) dans d’autres pays européens.
🐦 La plus française : l’état des populations d’oiseaux est «un bon indicateur indirect de celui des insectes» en France, explique Marion Desquilbet, chercheuse à la Toulouse School of Economics. 30% des oiseaux agricoles, souvent des insectivores, ont disparu dans les campagnes française depuis 1989.
☠️ La plus incriminante : les pesticides sont la piste principale pour expliquer cet effondrement. En 2024, une étude en laboratoire a mesuré que plusieurs centaines de ces substances jouent un rôle certain dans la mortalité des insectes.
👉 Cliquez ici pour lire ce décryptage d’Esteban Grépinet.
BD Jeunesse : «Les Mousque’Terre» nous embarquent de Saint-Malo à La Réunion au cœur d’enquêtes drôles et prenantes
Tort tue. Déjà, le nom de la série est un jeu de mots. Alors forcément, chez Vert, on ne pouvait être que séduit·es. Les Mousque’Terre, c’est le nom de la bande d’enquêteur·ices en herbe qui prennent vie sous la plume de Pog et les coups de crayon de Sarujin, dans des bandes dessinées réjouissantes pensées pour les 7-10 ans. Pour leur première mission, Léo, Bianca et Thimoté, âgé·es de neuf à dix ans, mettent le cap sur Saint-Malo. Ces apprentis Sherlock défenseur·ses de la planète ont reçu une étrange vidéo venue d’une informatrice anonyme : un commerce illégal d’animaux sauvages prospèrerait dans la cité corsaire...
Trump s’attaque au plancher de l’océan avec des machines géantes : la chronique de Juliette Quef dans la Terre au carré
À fond la casse. Cette semaine, la présidente de Vert revient sur le lancement de l’exploitation minière des fonds marins par Donald Trump. Une décision aux enjeux énormes, qui risque d’aggraver encore le dérèglement du climat.
👉 Cliquez ici pour (ré)écouter cette chronique diffusée sur France inter, mercredi 30 avril 2025.
+ Rémy Calland, Yann Castanier, Clémence Lesacq Gosset, Zoé Moreau, Théo Mouraby, Antoine Poncet et Juliette Quef ont contribué à ce numéro.
