Bonne nouvelle

Une nouvelle espèce d’abeille découverte en Australie : bienvenue à «Lucifer» et à ses petites cornes diaboliques

Queen bee. Elle a été repérée dans le vaste État d’Australie-Occidentale par la biologiste Kit Prendergast, qui étudiait une fleur sauvage en voie de disparition. Son nom est inspiré de la célèbre série Netflix.
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Au tableau des animaux effrayants, l’Australie comptait déjà les serpents, les araignées, les requins… Elle peut désormais ajouter l’abeille «Lucifer», dotée de petites «cornes» diaboliques. Cette espèce, baptisée megachile hackeriapis lucifer, a été repérée dans le vaste État d’Australie-Occidentale, ont annoncé mardi des scientifiques l’Université Curtin, située à Perth.

Kit Prendergast, de la faculté des sciences moléculaires et de la vie à l’Université, a découvert cette abeille alors qu’elle étudiait une fleur sauvage en voie de disparition. Elle a été immédiatement attirée par son apparence inédite. «La femelle avait d’incroyables petites cornes sur le visage», a-t-elle expliqué dans la publication de l’Université Curtin. Fan de la série télévisée Lucifer, qu’elle regardait sur Netflix, la scientifique a estimé que ce nom convenait parfaitement à l’apparence diabolique de cette abeille.

Megachile hackeriapis lucifer, une nouvelle abeille à cornes repérée en Australie. © Bee.babette_performer/Capture d’écran Instagram

Kit Prendergast a précisé : «C’est le premier nouveau membre de ce groupe d’abeilles [les hackeriapis, un sous-groupe des megachile, NDLR] à être décrit depuis plus de 20 ans, ce qui montre combien de vie nous avons encore à découvrir, y compris dans des zones menacées par l’exploitation minière, comme [la région australienne des] Goldfields», où elle a été découverte.

La spécialiste espère que cette découverte pourra sensibiliser aux nombreuses espèces encore inconnues qui pourraient exister dans ces zones. «De nombreuses sociétés minières ne recensent toujours pas les abeilles indigènes, ce qui signifie que nous passons peut-être à côté d’espèces, notamment celles qui jouent un rôle crucial dans la préservation des plantes et des écosystèmes menacés. Nous risquons de les perdre avant même de connaître leur existence», déplore-t-elle.

Presque toutes les plantes à fleurs dépendent des pollinisateurs sauvages, en particulier des abeilles, mais la perte d’habitat et le changement climatique entraînent la disparition de nombreuses espèces.

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