Chères toutes et chers tous,
🧑🏫 À partir du 17 novembre et pendant trois semaines se déroulera la prochaine édition du jeu Ma Petite Planète : un challenge écologique, ludique et collectif ouvert à toutes les classes, de la maternelle au lycée. Si vous êtes enseignant·e, vous pouvez télécharger l’application MPP scolaire pour vous inscrire. Et si vous voulez en savoir plus, il est possible d’assister à un webinaire de présentation.
Du pétrole dans nos assiettes ? On vous dit tout sur l’hexane… et c’est pas chouette.
Santé, réglementation, protection… Tout savoir sur l’hexane, ce dérivé du pétrole omniprésent dans notre alimentation
Dégoûts raffinés. L’hexane est un solvant pétrochimique utilisé dans l’extraction des huiles végétales. Une enquête journalistique et une étude de Greenpeace ont révélé fin septembre sa présence dans de nombreux aliments du quotidien. On vous aide à comprendre les enjeux sanitaires derrière ce produit.
Il est invisible et ingéré quotidiennement, sans le savoir, par des millions de consommateur·ices. L’hexane, ce solvant pétrochimique employé pour extraire les huiles végétales, fait parler de lui depuis qu’un livre-enquête lui a été consacré, paru le 18 septembre aux éditions La Découverte.
Dans De l’essence dans nos assiettes - enquête sur un secret bien huilé, le journaliste d’investigation Guillaume Coudray documente ce nouveau «scandale sanitaire silencieux», passé sous les radars depuis plus de 50 ans. L’écho de son enquête a été amplifié par l’ONG Greenpeace, qui a documenté dans une étude parue fin septembre, sa présence généralisée dans l’alimentation des Français·es.
Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, 28 personnalités du monde de la santé (dont Serge Hercberg, Laurence Huc, Jean‑David Zeitoun) alertent sur l’usage de ce solvant dans l’agroalimentaire. À l’heure où la France traverse «une crise historique de la natalité et une progression inquiétante des troubles endocriniens [liés au système reproducteur, NDLR] tels que l’obésité infantile et l’infertilité masculine», l’hexane apparaît pour elles et eux comme «un des suspects qu’il est urgent de contrôler».
Qu’en sait‑on aujourd’hui ? Quels risques y a-t-il pour la santé ? Et comment limiter notre exposition ? On fait le point.
👉 Cliquez ici pour lire la suite de ce décryptage de Zoé Moreau, et connaître les effets de l’hexane sur la santé humaine.
· La présence de l’acide trifluoroacétique (ou TFA), le plus petit et le plus répandu des PFAS, pourrait bientôt être contrôlée dans l’eau potable, selon un projet de décret consulté par le média Contexte. La loi anti-PFAS de février prévoit déjà le contrôle de 20 de ces «polluants éternels» dès 2026, mais le TFA n’est pas concerné. En raison de la «préoccupation sociale» autour des PFAS, le ministère de la santé propose de l’inclure aux recherches dès 2027, selon Contexte.
· Une étiquette «bien-être animal» débarque sur les produits porcins dans les supermarchés Auchan. Elle prend la forme du Nutriscore, une échelle de A (la meilleure note) à E (la pire), et étudie 311 critères, de la naissance à l’abattage du cochon. Elle a été pensée par l’association Étiquette bien-être animal et le laboratoire Ouesterel pour «améliorer le bien-être des animaux», «réduire l’usage d’antibiotiques» et «améliorer les conditions de travail» des éleveur·ses. - Ouest-France
· Les Français·es sont en majorité favorables aux énergies renouvelables, y compris les électeur·ices de droite et d’extrême droite, selon un sondage Ifop pour le groupe énergétique Engie, présenté par la fondation Jean-Jaurès lundi. D’après l’enquête, 84% des 12 000 répondant·es en ont une image positive, notamment les partisan·es du Rassemblement national, qui y sont favorables à 77%. Une opinion à rebours des discours de leurs élu·es (notre article). - Le Monde
Le leader américain de l’IA consommera autant d’électricité que la Suisse et le Portugal réunis
Watt the fuck ? Les centres de données de l’entreprise créatrice de l’outil d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT consommeront jusqu’à 17 gigawatts chaque jour, l’équivalent de la demande quotidienne de pays comme la Suisse et le Portugal réunis. Fin septembre, la firme américaine OpenAI a annoncé un partenariat avec le géant de puces électroniques Nvidia pour construire de nouveaux data centers qui consommeront au total jusqu’à dix gigawatts par jour. Une demande qui s’ajoutera à celle d’infrastructures qui ne sont pas liées à ce partenariat (et qui devraient consommer jusqu’à sept gigawatts/jour quand elles seront toutes construites). Pour les alimenter, le dirigeant Sam Altman compte sur le développement du nucléaire aux États-Unis. Mais les expert·es jugent que cela ne sera pas suffisant et qu’il faudra recourir aux énergies fossiles. «Nous devons accepter la réalité : les entreprises ont promis d'être propres et neutres en carbone, mais face à la croissance de l'IA, elles ne pourront probablement pas tenir leurs engagements», a réagi Andrew Chien, professeur d'informatique à l'université de Chicago, auprès du magazine étasunien Fortune.
Neige en eaux troubles. L’ancien biathlète Martin Fourcade est revenu sur son refus de devenir président du comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises, dans un entretien accordé à L’Equipe mardi. Il évoque les problèmes environnementaux liés à cet événement : «On est sur un projet de territoire à une époque où la montagne est chahutée par le réchauffement climatique et où on doit préserver des milieux naturels. Ce projet, pour mon engagement, avait du sens s'il me permettait de faire évoluer cette réflexion. On l'a vu avec Paris et la dépollution de la Seine, par exemple. Les Jeux ont permis de réaliser, en cinq ans, un rêve qui restait pieux depuis des décennies. Là, le message ne me semblait pas entendu auprès de certains interlocuteurs.» Il a également pointé le manque d’écoute des autres acteurs du comité olympique et son désaccord sur le choix de la ville de Lyon comme siège du comité des Jeux, qu’il juge trop éloignée des sites de compétition. Depuis, la présidence du comité d’organisation a été confiée à l’ancien skieur Edgar Grospiron.
«La Ferme des animaux», la fable d’animation dystopique de George Orwell de retour au cinéma
La guerre des moutons. Le film d’animation La ferme des animaux fait son retour en salles en version restaurée, ce mercredi. Le livre de George Orwell (1945) avait déjà été adapté au cinéma en 1954. Cette fable dénonce le totalitarisme du communisme de l’Union soviétique en filant la métaphore animale. Après avoir renvoyé leur fermier, les animaux s'organisent autour d’un principe : être tous égaux. Mais ça ne va pas durer…
+ Rémy Calland, Margot Desmons, Antoine Poncet et Coline Vigot ont contribué à ce numéro.
