Chères toutes et chers tous,
💃 Vert est partenaire du So good MAIF Festival. Pour sa deuxième étape, l’événement pose ses valises à Marseille les 11 et 12 septembre. Au menu : des ateliers ludiques, des jeux... et surtout de nombreux concerts (Terrenoire, Cassius…) ! Un rendez-vous festif et engagé pour «mettre la coopération au centre, la diversité en mouvement et l’avenir en chantier». Pour prendre vos places, c’est par ici.
En France, l’été 2025 figure sur le podium des plus chauds ; dans le monde, plusieurs pays ont surchauffé comme jamais.
L’été 2025 est le troisième plus chaud jamais enregistré en France : «C'est un avant-goût de l'après»
Chaud en longueur. Avec une température moyenne de 22,2 degrés et deux vagues de chaleur marquantes, l’été 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, derrière 2003 et 2022. Tour d'horizon.
Avec un mois de juin «extrêmement chaud» – +3,3 degrés (°C) par rapport à la normale –, suivi de mois de juillet et août plus brûlants que d'habitude, la température moyenne de la saison a atteint 22,2°C. Un niveau qui place l’été 2025 juste derrière les 22,7°C moyens de 2022 et le record de 2003, 23,1°C.
Comment cet été s’est-il hissé sur le podium des plus chauds ? Deux vagues de chaleur ont frappé le pays. La première, fin juin, s’est distinguée par sa précocité et sa durée. La seconde, en août, a été jugée «très intense». Au total, la France a connu 27 jours de vague de chaleur : un niveau inédit si l’on exclut l’été 2022 qui en avait cumulé 33.
Sur l’ensemble de l’été, le seuil des 35°C a été franchi sur plus de 80% du territoire, un scénario comparable à des étés très chauds : 2003, 2019, 2020 ou 2022. Plus frappant encore, les 40°C ont été atteints sur plus de 20% du pays, un niveau équivalent à la grande année de sécheresse de 2022. «Alors qu’il était extrêmement rare au 20ème siècle en France, le seuil des 40°C est désormais franchi chaque année», note Météo-France.
Lors de la vague de chaleur d’août, des records de température sont tombés dans plusieurs villes du quart sud-ouest de l’Hexagone, notamment à Bergerac, en Dordogne (42°C), à Bordeaux, en Gironde (41,6 °C), ou encore à Angoulême, en Charente (42,3°C). Les nuits aussi ont été éprouvantes et des niveaux inédits de températures minimales ont été mesurés : à Nice (Alpes-Maritimes) le 12 août (28,7°C), à Narbonne (Aude) le 16 août (27,8°C) ou à Toulon (Var) le 17 juillet (27,2°C).
👉 Cliquez ici pour lire la suite de cet article de Zoé Moreau et découvrir les pays qui ont connu un été sous le signe des records de chaleur.
· En 2024, le Fonds d’indemnisation des victimes des pesticides (FIVP) a reçu 958 demandes de réparation, un niveau inédit depuis sa création en 2019. Les requêtes liées à une exposition professionnelle progressent chaque année – il n’y en avait que 220 en 2020. Pour l’association Phyto-Victimes, cette hausse confirme que la mise en place du FIVP «était nécessaire pour que les victimes puissent faire valoir leurs droits». - Le Monde
· Après plusieurs années d’interdiction, la capture d’alouettes à l’aide de filets est de nouveau permise depuis mardi dans quatre départements du sud-ouest (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques). La capture de ces oiseaux via cette technique constitue «une exploitation judicieuse de petites quantités d’oiseaux», indique un arrêté du ministère de la transition écologique. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) dénonce «une démarche indécente», et rappelle que l’espèce «est très clairement en déclin». - Sud Ouest
· Une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications
documente pour la première fois les effets de la déforestation sur le climat local en Amazonie : une réduction de presque 75% des précipitations pendant la saison sèche et une augmentation de 16,5% des pics de température quotidiens. Ces effets sont visibles dès les premiers signes de déforestation et menacent les activités agricoles qui, elles-mêmes, sont à l’origine de la déforestation. - Libération
Budget : les parcs nationaux vent debout contre le projet de fusion avec l’OFB du gouvernement Bayrou
Rejette un froid. C'est l'une des pistes d'économies du gouvernement Bayrou : fusionner les onze parcs nationaux français au sein de l'Office français de la biodiversité (OFB) – impliquant centralisation des décisions et suppressions d'emplois. Vanoise, Calanques, Guadeloupe, Cévennes… l'ensemble de ces espaces protégés uniques se mobilisent depuis plusieurs mois pour dénoncer un projet «irresponsable», selon les termes de John Thompson, écologue et président de la commission scientifique des parcs nationaux. Une pétition a été mise en ligne par le principal syndicat des agent·es des espaces protégés, tandis que les président·es des parcs nationaux ont rappelé dans une lettre au ministère des comptes publics «l’importance et la singularité» de leurs missions.
👉 Cliquez ici pour lire ce article d'Esteban Grépinet et en savoir plus sur la particularité de la gestion des parcs nationaux en France.
Dans l'Aveyron, la Coordination rurale appelle à tirer sur les loups et les vautours, deux espèces protégées
Balle musette. «1 loup = une balle, 1 vautour = une cartouche de chevrotine» : dans un visuel publié vendredi dernier sur Facebook, la Coordination rurale de l'Aveyron encourage à tuer deux espèces protégées pour «[sauver] l'élevage français». La destruction volontaire d'un loup gris est fermement condamnée par la loi française. Un nombre limité d'autorisations de tirs est délivré chaque année pour certains élevages ayant subi des attaques (un loup a été abattu ce lundi dans l'Aveyron après avoir attaqué plusieurs troupeaux). Comme tous les rapaces en France, le vautour fauve est lui aussi protégé – des tirs d'effarouchement (avec des balles à blanc) sont autorisés en Aveyron depuis le printemps 2025 pour les éloigner du bétail. Deuxième syndicat agricole en France, la Coordination rurale a déjà été condamnée en janvier 2025 dans la Haute-Vienne pour avoir publié des visuels proposant des primes à l'abattage de loups. - Vert
«À vif ! Créer pour résister», un podcast pour questionner les liens entre art et engagement
Art tisse. Membres du collectif militant Le Bruit qui Court, Agathe Redier, Marie Wallaert et Noa Levy-Baron ont parcouru la Colombie et le Chili pendant six mois à la rencontre de celles et ceux qui font de la création un acte de résistance. De ce voyage est né le podcast «À vif ! Créer pour résister», qui explore des pratiques artistiques comme autant de formes de lutte : la sérigraphie au cœur des soulèvements populaires, le tissage comme arme de résistance, la danse comme forme d’émancipation…
+ Rémy Calland, Margot Desmons, Esteban Grépinet, Antoine Poncet et Coline Vigot ont contribué à ce numéro.