Dans l'actu

Transports, agriculture, logement : ce qui change au 1er janvier

Le passage à la nouvelle année compte toujours son lot de changements : tour d'horizon des principales mesures en matière d'environnement qui sont entrées en vigueur en France au 1er janvier 2022.
  • Par

Logement

Lance­ment de France rénov’, un guichet unique en ligne pour guider les par­ti­c­uliers dans leurs démarch­es de réno­va­tion de leur loge­ment.

→ Les bâti­ments neufs sont désor­mais soumis à la nou­velle régle­men­ta­tion envi­ron­nemen­tale (RE2020), qui rem­place la régle­men­ta­tion ther­mique (RT2012). Elle ren­force les exi­gences en matière de per­for­mance énergé­tique et « intro­duit des exi­gences rel­a­tives à l’impact car­bone » du bâti­ment, selon le min­istère de la Tran­si­tion écologique.

→ Il est désor­mais pos­si­ble de dépos­er les per­mis de con­stru­ire en ligne, ain­si que toutes les deman­des d’autorisation d’urbanisme (pan­neaux solaires, fenêtres, ravale­ments de façade, etc.).

Consommation

→ L’en­trée en vigueur de la loi « anti-gaspillage » de 2020 mar­que l’in­ter­dic­tion de nom­breux plas­tiques à usage unique : par­mi ceux-ci, les embal­lages plas­tiques autour de cer­tains fruits et légumes non-trans­for­més, les jou­ets offerts dans les menus pour enfants, ou les embal­lages plas­tique util­isés pour la livrai­son des jour­naux.

→ Les mag­a­sins sont désor­mais tenus de repren­dre les meubles usagés, les pro­duits dan­gereux vides ou pleins (pein­tures, colles et pro­duits de net­toy­age avec des sub­stances à risques) et les car­touch­es de gaz com­bustibles.

→ Il est désor­mais inter­dit d’élim­in­er les inven­dus non-ali­men­taires (notre arti­cle). Cette inter­dic­tion con­cerne les pro­duits cou­verts par les fil­ières à respon­s­abil­ité élargie des pro­duc­teurs (REP) — vête­ments, meubles, pro­duits élec­triques et élec­tron­iques, etc., les pro­duits d’hygiène et de puéri­cul­ture, les pro­duits d’éveil et de loisirs, les livres et four­ni­tures sco­laires, les équipements de con­ser­va­tion et de cuis­son des ali­ments.

→ Les enseignes de com­merce en ligne doivent s’assurer que, pour les pro­duits qu’ils vendent et qui sont cou­verts par les fil­ières REP, les pro­duc­teurs ont bien financé les éco-organ­ismes (notre arti­cle).

→ La garantie légale de con­for­mité pour les pro­duits d’occasion est allongée de six mois. Désor­mais, un défaut de con­for­mité apparu dans les douze mois sur un pro­duit de sec­onde main est pré­sumé exis­ter au moment de l’achat, sauf preuve con­traire.

Agriculture

→ Fin de la cas­tra­tion pra­tiquée à vif sur quelque 10 mil­lions de porcelets chaque année.

Transports

→ Le malus sur le poids des véhicules de plus de 1,8 tonne entre en vigueur. Large­ment plus sou­ple que les pré­con­i­sa­tions de la Con­ven­tion citoyenne pour le cli­mat, qui récla­mait un seuil de 1,4 tonne, il ne devrait con­cern­er qu’une poignée de véhicules.

→ Le malus écologique sur les émis­sions s’ap­plique à par­tir de 128 grammes de CO2 par kilo­mètre, con­tre 133. Il peut attein­dre 40 000 euros pour un niveau supérieur à 223 grammes de CO2/km.

→ Le bonus écologique pour l’achat de véhicules élec­triques ou à hydrogène est pro­longé de six mois.

→ le nou­veau « titre-mobil­ité » per­met aux entre­pris­es de pren­dre en charge cer­tains frais liés aux déplace­ments de leurs salariés entre le domi­cile et le tra­vail jusqu’à 600€ par an, sans impôts.

→ Les com­pag­nies aéri­ennes doivent com­penser 50% des émis­sions de CO2 de leurs vols opérés en métro­pole, avant d’at­tein­dre 100% en 2024.