Les États-Unis promettent d’accroître leurs efforts pour le climat

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Climate first ? Le président Joe Biden et son émissaire pour le climat John Kerry dévoileront les nouveaux engagements américains lors d’un sommet environnemental qu’ils organisent le 22 avril.

« Ce ne sont pas juste des belles paroles », a lancé John Kerry, mercredi, lors d’une réunion co-organisée par l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) et la présidence de la COP26. «  Nous allons réduire nos émissions, nous allons accélérer d’une manière très significative », a-t-il également promis (AFP).

Son pays est en retard dans la présentation de sa nouvelle feuille de route climatique, qui doit détailler les engagements pour les années à venir. Un document appelé NDC, pour « contribution déterminée au niveau national », attendu fin 2020 de la part de toutes les nations signataires de l’Accord de Paris. Accord que les Etats-Unis n’ont rejoint qu’en février dernier. Du reste, seuls 70 pays sur 200 ont rendu leur copie à temps, s’est déjà plainte l’ONU (Vert).

Ces derniers mois, la plupart des gros émetteurs tels que la Chine, l’Union européenne, le Japon ou la Corée se sont engagés officiellement à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 (2060 pour la Chine). A cet horizon, leurs dernières émissions de gaz à effet de serre devront être absorbées par des puits de carbone, tels que les forêts. John Kerry a tout de même pressé les pays à « faire beaucoup plus », car « si on regarde la courbe sur laquelle nous nous trouvons, nous nous dirigeons en réalité vers plus de 4 degrés » de réchauffement d’ici la fin du siècle.

Le même jour, Joe Biden a proposé un plan d’investissement dans les infrastructures de 2 000 milliards de dollars (1 700 Mds€) sur huit ans, dont l’objectif affiché est de créer « des millions d’emplois », de lutter contre le changement climatique et de tenir tête à la Chine. Il devra défendre son projet au Congrès où sa majorité est étroite, rappelle l’AFP. Si le président compte sur une augmentation de l’impôt sur le revenu pour le financer, il a toutefois rappelé qu’il croyait « au capitalisme américain » et qu’il n’avait rien contre les millionnaires et les milliardaires, qui sont pourtant des causes majeures du réchauffement climatique (Vert).

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