Les aliments bio font saliver le e‑commerce

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C’est e‑bio ? Le e‑commerce lorgne le marché des pro­duits ali­men­taires biologiques, qui con­nait une crois­sance appétis­sante. 

11,3 mil­liards d’euros de chiffre d’af­faires en 2019, en pro­gres­sion de 13,3 % par rap­port à 2018 (Agence Bio)… L’es­sor du bio n’a échap­pé à per­son­ne. Ni à la grande dis­tri­b­u­tion, ni aux entre­pris­es de e‑commerce. 

Comme le racon­te Reporterre, Ama­zon a par exem­ple con­clu un parte­nar­i­at avec Mono­prix, qui pro­pose une large gamme de pro­duits bio et détient la chaîne de super­marchés Nat­u­ralia. Le spé­cial­iste de la livrai­son per­met à ses abonné•e•s « Prime » de recevoir leurs cours­es en moins de deux heures à domi­cile. Pour des raisons de coût ou de logis­tique, la grande dis­tri­b­u­tion s’é­tait longtemps gardée de pro­pos­er de tels ser­vices. 

En sep­tem­bre 2020, le groupe Casi­no et sa fil­iale Cdis­count se sont asso­ciés à Pourdebon.com. Une plate­forme qui pro­pose des pro­duits locaux et plutôt haut de gamme : label rouge, bio, AOP, etc. Pourdebon.com regoupe plus de 500 pro­duc­teurs et per­met de se faire livr­er en moins de 24h. Un ser­vice qui a con­nu une véri­ta­ble explo­sion grâce aux con­fine­ments ; auprès de Reporterre, le directeur général revendique une crois­sance de 400% en 2020. 

S’il per­met à des producteur•rice•s de trou­ver de nouveaux•elles client•e•s, le développe­ment de telles plate­formes risque de nuire à des fil­ières paysannes biologiques en con­struc­tion. A lire dans Reporterre.