Le secteur de la transition énergétique recrute à tour de bras

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Main d’œuvre renou­ve­lable. Les entre­pris­es des éner­gies renou­ve­lables et de la sobriété énergé­tique sont à la recherche de nom­breux cerveaux et paires de bras

En 2017, les métiers « verts » employ­aient 142 000 per­son­nes en France, soit 0,5% de l’emploi total, selon les derniers chiffres offi­ciels. Il s’agit, en majorité, de métiers liés à la pro­duc­tion et à la dis­tri­b­u­tion d’énergie et d’eau (42 %), à l’assainissement et au traite­ment des déchets (36 %), ou à la pro­tec­tion de la nature et de l’environnement (22 %). Ces chiffres sont en forte hausse, en par­ti­c­uli­er dans le secteur des éner­gies renou­ve­lables et des économies d’én­er­gies, souligne le site d’in­for­ma­tions spé­cial­isé Gree­nUnivers.

Con­cer­nant la main d’œuvre qual­i­fiée, notam­ment, la demande est sen­si­ble­ment supérieure à l’of­fre « ce qui se traduit logique­ment par une ten­sion à la hausse sur les salaires ». Le salaire médi­an négo­cié par les cadres des éner­gies renou­ve­lables en 2019 s’élève à 60 000€ annuels bruts, soit bien au-dessus des 45 793€, médi­ane de l’ensemble des cadres français. Et le phénomène prof­ite à tous, y com­pris aux juniors. Avec pas, ou très peu d’expérience, les jeunes diplômés peu­vent par­fois négoci­er des salaires bruts annuels très attrayants, proches des 40 000€, pointe encore Gree­nUnivers. Les pro­fils d’ingénieurs et de financiers sont très recher­chés. Dans le con­texte actuel, la sit­u­a­tion est assez rare pour être soulignée.