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Le grand écart insensé des températures en Amérique du Nord, en une image

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Les écarts de tem­péra­ture en Amérique du Nord le 1er jan­vi­er 2022. © Compte Twit­ter de Scott Dun­can

C’est chaud (mais pas que). Au tour­nant de l’an­née 2022, le cli­mat s’est embal­lé un peu partout à tra­vers la planète. Pen­dant que la « douceur » était de mise en Europe de l’ouest, l’Amérique du Nord con­nais­sait le chaos. En Alas­ka, la tem­péra­ture-record (pour un mois de décem­bre) de 19,4 °C a été atteinte sur l’île Kodi­ak, au sud de l’Etat, en fin de semaine dernière. Puis, des pluies aus­si tor­ren­tielles qu’in­hab­ituelles à cette péri­ode ont été suiv­ies d’une chute du mer­cure, cou­vrant l’Alas­ka d’une chape de glace. Un phénomène qual­i­fié d’Icemaged­don (con­trac­tion de glace (ice) et Armaged­don). Idem dans le Col­orado, à l’ouest des Etats-Unis, où de vio­lents incendies nés des fortes chaleurs et de la sécher­esse ont été arrêtés par d’aus­si subites chutes de neige. Dans cette visu­al­i­sa­tion réal­isée par le météoro­logue Scott Dun­can, on voit appa­raître les bru­taux écarts de tem­péra­tures entre le Nord et le Sud du con­ti­nent nord-améri­cain le same­di 1er jan­vi­er : pen­dant que les max­i­males atteignaient 37,2°C à la fron­tière améri­cano-mex­i­caine, elles s’étab­lis­saient à ‑25,5°C entre Etats-Unis et Cana­da. Soit un écart de 62,7° Cel­sius.