En Floride, l’océan monte et l’immobilier coule

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Le marché plus lucide que les Etats ? En Floride, les ventes de maisons en bord de mer sombrent à mesure que s’élèvent les risques liés à la montée des eaux

Avoir une maison les pieds dans l’eau, son bateau amarré en bas de chez soi, quel luxe ! Sauf quand les tempêtes et inondations menacent de tout emporter avec elles. C’est ce que doivent se dire un nombre croissant d’acheteur•se•s depuis que l’ouragan Sandy a balayé la côte Est des Etats-Unis à la fin de l’année 2012.

La marina de Bal Harbour, à Miami © Carlos Bustamante

Publiée lundi, une étude révèle que le nombre de ventes immobilières a chuté dans les zones côtières les plus basses de Floride, entre 2013 et 2018. Dans le quartier ultra-huppé de Bal Harbour – où les maisons s’échangent en moyenne à 3,6 millions de dollars (3,06M€), raconte le New York Times, les ventes ont été divisées par deux au cours de cette période. S’en est suivie une baisse des prix de 7,6% entre 2016 et 2020, d’après une compagnie spécialisée dans les données sur l’immobilier citée par le quotidien.

Quartiers prisés ou pauvres, le constat est le même dans toutes les zones les plus vulnérables de l’Etat, où les transactions ont chuté de 16 à 20% en moyenne. Dans le reste de la Floride, les prix continuent pourtant de monter. Les auteurs de l’étude y voient le signe d’un futur effondrement du marché immobilier lié au climat. 

« Ce n’est pas un sujet de préoccupation », indique au New York Times Gabriel Groisman, maire de Bal Harbour, dont la ville s’attèle pourtant à enterrer les lignes électriques et prévoit d’élever les routes.

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