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Après un été brûlant, la France connaît des températures estivales en plein mois d’octobre

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Chaud devant. Depuis ce week-end et jusqu’au milieu de la semaine, la France con­naît une vague de douceur inhab­ituelle pour un mois d’octobre. Le Sud-Ouest subit des tem­péra­tures esti­vales, avec un pic à 32,6 °C atteint ce dimanche à Oloron, dans les Pyrénées-Atlan­tiques. Des niveaux « proches des records pour la péri­ode » sont atten­dus, note Météo-France, tan­dis que le seuil de 25 °C, qui déter­mine un épisode de chaleur, devrait être atteint quo­ti­di­en­nement et par­fois de manière éten­due jusqu’au week-end. Ces tem­péra­tures élevées s’expliquent par la présence d’une masse d’air très chaud venue du Sahara et poussée par une dépres­sion dans l’Atlantique, au large du Por­tu­gal.

Le week-end de chaleur a poussé de nom­breuses per­son­nes sur les plages de la côte Atlan­tique, comme le mon­tre ce tweet de La chaîne météo, qui se réjouit de la présence de baigneur·ses qui bronzent à Hen­daye (Pyrénées-Atlan­tiques). Une réac­tion qui sem­ble anachronique en 2022, à l’image de médias qui par­laient de « canicule heureuse » cet été, ou qui illus­traient les vagues de chaleur à répéti­tion par des gens se prélas­sant dans l’eau ou mangeant des glaces.

Cette séquence anor­male pour un mois d’octobre vient se rajouter à une année 2022 déjà très mar­quée par les nom­breuses vagues de chaleur et canicules. Une dynamique cor­rélée au réchauf­fe­ment cli­ma­tique, qui mul­ti­plie la récur­rence et l’intensité des épisodes de chaleur extrême, comme l’expliquait Vert à par­tir des don­nées du dernier rap­port du Groupe d’experts inter­gou­verne­men­tal sur l’évolution du cli­mat (Giec).