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Au Sahel, une Grande muraille verte pour reboiser une zone bien déserte.
La Grande muraille verte, une vraie solution contre la désertification au Sahel ?
Sols maîtres à bord. La 16ème Conférence mondiale sur la désertification s’achève ce vendredi 13 décembre. L’occasion de revenir sur le projet de la Grande muraille verte, une ceinture végétale contre l’appauvrissement des sols au Sahel. Quels sont ses résultats ? Vert fait le point.
La Conférence mondiale sur la désertification qui s’est tenue à Riyad (Arabie Saoudite) jusqu’à ce vendredi 13 décembre, a accueilli, en parallèle des négociations principales, un évènement sur la Grande muraille verte. Scientifiques et politiques s’y sont retrouvé·es pour discuter des recherches en cours sur ce projet pharaonique.
Une bande d’arbres de près de 8 000 kilomètres de long et d’environ quinze kilomètres de profondeur, plantée du Sénégal jusqu’à l’Éthiopie. C’est à l’origine ce à quoi devait ressembler le projet de la Grande muraille verte (GMV) lancé en 2007 à l’initiative de onze pays (Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Érythrée, l’Éthiopie et Djibouti). Le tracé de la GMV n’a pas toujours été fondé uniquement sur des faits scientifiques, il a aussi été le fruit de décisions plus politiques.
Au début des années 2000, le projet se concentrait sur le reboisement de parcelles fermées par des clôtures. Des pépinières accueillent notamment des espèces locales telles que l’acacia senegal ou des balanites aegyptiaca. Pierre Hiernaux, ancien ingénieur agronome et membre du comité scientifique sur la désertification revient pour Vert sur les origines de la Grande muraille verte : «très souvent, les services forestiers organisaient les plantations sur des zones au statut communautaire, donc il y avait une forme d’appropriation des terres». Les éleveurs n’y avaient plus accès.
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⸱ Jeudi, le média d’investigation Disclose a révélé que l’État a autorisé au moins 47 forages pétroliers depuis 2017. En plus d’être incompatibles avec la lutte contre le réchauffement climatique, ces exploitations présentent des risques de rejets polluants dans l’eau. Emmanuel Macron avait pourtant promis de «mettre fin à l’exploitation des hydrocarbures», mais la loi n’interdit pas aux industriels de creuser de nouveaux puits s’ils disposent d’un titre minier antérieur à 2017. - Disclose
⸱ Jeudi encore, la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé que l’État va diminuer le nombre d’abattages de loups autorisés en France pour 2025, passant de 209 à 192 sur l’année. Dénoncée comme un «abandon» par les éleveur·ses, cette décision est liée à la stagnation de la population française de loups, désormais estimée à 1 013 individus. - Le Monde (abonné⸱es)
⸱ Jeudi toujours, l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, a confirmé l’exclusion de la TNT de C8, mise en demeure à plusieurs reprises pour des propos tenus dans les émissions de Cyril Hanouna, et NRJ12. À partir du 1er mars 2025, ces chaînes seront remplacées par celles de Ouest-France et du milliardaire Daniel Kretinsky. Neuf autres médias voient leur fréquence renouvelée, dont CNews, à qui le régulateur de l’audiovisuel a demandé une séparation claire «entre la présentation des faits et leur commentaire». - Libération (abonné⸱es)
Cinq itinéraires dépaysants pour des vacances d’hiver sans avion ni voiture
Raquette de sens. Lucie Cossia, 30 ans, a lancé l’an dernier le site No plane to go pour voyager sans casser la planète. Elle vient de sortir ses premiers itinéraires hivernaux, dont Vert vous présente une sélection pour inspirer vos prochaines vacances.
Le plus nature : en raquettes dans les Pyrénées autour de Formiguères. Entre trains et bus, Lucie vous détaille comment rejoindre cette boucle au départ de Formiguères, dans les Pyrénées-Orientales. Une fois sur place les grands espaces vous attendent : «C’est un itinéraire de trois jours en raquettes. Il faut prévoir deux nuits en refuge, dont une dans un refuge non gardé. On est majoritairement seul·e sur ce genre de parcours, au milieu de la forêt, avec vue sur la montagne. C’est fascinant.» Ce circuit de 21 kilomètres est accessible aux débutant·es mais nécessite une bonne condition physique. Et d’être bien équipé·e contre le froid !
Les meilleurs livres écolo de 2024 à mettre sous le sapin
Des livres et vous. Bédés, livres pour enfants, essais, nouvelles utopistes : Vert a sélectionné pour vous douze ouvrages à (vous) offrir à Noël.
Les Utopiennes, le recueil de nouvelles utopistes qui va vous faire kiffer le futur
Embelire l’avenir. Au pays des Utopiennes, l’Académie française est dirigée par des femmes, des accordeurs prennent soin d’éoliennes en bois, les citoyen·nes d’une nouvelle Nation-monde voyagent de terres en terres sur des bateaux, les villes sont accessibles aux personnes en situation de handicap et la majorité des méga-bassines ont été abandonnées. Ce recueil collectif présente vingt-huit histoires en provenance de 2044 et raconte comment, grâce aux luttes et à la solidarité, chacun·e a trouvé sa place au sein du vivant. Des nouvelles, des poèmes, une carte ou encore des photos, ce livre-kaléidoscope apportera l’audace, la beauté et l’espoir au pied du sapin.
👉 Cliquez ici pour découvrir toute notre sélection.
Un défilé de mode sur un glacier
Pas vraiment la glace. Lundi, la marque de mode Guess a organisé un défilé en haute altitude sur le Glacier 3000, situé à proximité de la station de ski fortunée Gstaad, en Suisse. Les mannequins ont paradé à 3 000 mètres d’altitude, sur un pont suspendu entre deux sommets, pour présenter la nouvelle collection capsule «Winter ski» de la marque. Alors que l’industrie de la mode a une responsabilité indéniable dans la crise climatique en cours et la fonte des glaces, ce choix a été jugé aberrant par un certain nombre d’internautes.
+ Rémy Calland, Margot Desmons, Esteban Grépinet, Mathilde Picard, Antoine Poncet, Justine Prados et Juliette Quef ont contribué à ce numéro.
