Chères toutes et chers tous,
📅 Save the date ! Le 13 juin prochain à 19h30, nous organisons une grande soirée sur l’indépendance des médias au Point éphémère (Paris 10è). Avec nos confrères et consœurs de Contexte, Streetpress ou Mediapart, nous parlerons modèles économiques des médias et nous demanderons si on peut devenir un géant tout en restant indépendant. Inscrivez-vous vite ici pendant qu’il reste des places !
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Pour sauver le climat, certains proposent d’instaurer des quotas tandis que Vert ouvre un grand club pour améliorer les médias.
Faut-il instaurer un quota carbone par personne ?
CO2, c’est odieux ? Selon ses promoteurs, la mise en place d’un quota individuel d’émissions de gaz à effet de serre permettraient de respecter les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, tout en laissant aux citoyen·nes la liberté de choisir comment adapter leurs modes de vie. Décryptage.
Qu’est-ce que le quota carbone ?
Le quota carbone part du principe que nous disposons collectivement d’un budget carbone - une quantité de CO2 à ne pas dépasser à l’échelle mondiale pour limiter le réchauffement climatique.
Le mouvement de l’Alliance pour le compte carbone a imaginé un dispositif, qui assigne à chaque citoyen·ne un «compte carbone», renfloué chaque année et débité à chaque acte de consommation (une sortie au restaurant, un nouveau téléphone, un billet d’avion, etc) en fonction de son «coût carbone».
Comment ça marche ?
Le budget annuel alloué à chacun·e diminue tous les ans de 6%, pour accompagner la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les citoyen·es pourraient disposer d’un quota de neuf tonnes la première année (soit le niveau actuel en France), 8,4 tonnes la deuxième, et ainsi de suite jusqu’à atteindre deux tonnes à la moitié du siècle.
À quoi ça sert ?
Les intérêts sont multiples. «Une politique de quotas est l’une des très rares politiques publiques qui s’organise en partant du principe qu’il existe des limites écologiques et que l’on vit dans un monde fini», souligne Mathilde Szuba, enseignante-chercheuse en science politique à Sciences Po Lille et autrice d’une thèse sur la «carte carbone», un système de quotas individuels.
Découvrez cette article en intégralité, avec le décryptage des autres intérêts et des limites de ce dispositif, sur vert.eco
· La nuit dernière, les États membres et le Parlement européen ont enfin trouvé un compromis pour limiter la surpêche dans les eaux de l’UE. Parmi les nouvelles mesures : l’obligation pour tous les navires de se doter de systèmes permettant de tracer leurs déplacements et d’enregistrer électroniquement toutes les captures, un renforcement du contrôle des captures accidentelles et l’harmonisation des sanctions à l’échelle européenne. - Libération
· Ce jeudi, une étude explosive parue dans la revue Environmental Health révéle que plusieurs industriels des pesticides, dont les géants Bayer et Syngenta, ont dissimulé pendant quinze ans aux autorités européennes la toxicité de leurs produits sur le développement du cerveau. Neuf pesticides sont concernés, qui pourraient être impliqués dans le développement de l’autisme, les troubles de l’attention, le déficit de l’attention et les handicaps intellectuels - Le Monde (abonné·es)
· Publié ce jeudi, le «panorama du bio 2022» révèle que les aliments de l’agriculture biologique représentent seulement 6% du panier alimentaire des Français·es - en léger recul par rapport à 2021 (6,44%). Les clients du bio ont aujourd’hui plutôt tendance à délaisser la grande distribution et les magasins bio pour s’approvisionner directement à la ferme. - France info
«Pour garantir le bien-être de l'humanité, il faut rien de moins qu'une transformation mondiale et équitable des limites planétaires»
Respecter les limites planétaires ce serait bien. Mais en respectant la justice sociale pour y arriver, ce serait encore mieux, prévient en substance une nouvelle étude parue mercredi. Climat, biodiversité, cycles de l’eau, de l’azote et du phosphore… alors que nous avions déjà franchi six des huit limites planétaires à ne pas dépasser pour préserver de bonnes conditions de vie sur Terre (Vert), le tableau est encore plus noir si l’on y ajoute le critère d’égalité. Réduire les menaces sur l’environnement sans prendre en compte l’exposition ou la vulnérabilité des personnes vivant, par exemple, près des littoraux ou dans des logements précaires, ne permet pas d’atteindre un monde équilibré.
Construisez le grand média du climat, rejoignez le nouveau club de Vert !
Vert lance son nouveau club avec un objectif : parler mieux et plus fort du climat pour transformer la société toute entière. Et vous êtes invité·e.
Des médias qui ne sont pas à la hauteur de l’urgence écologique, c’est un public mal informé qui fera des choix dangereux pour son avenir. C’est pour ça que Vert se bat sans relâche pour améliorer la situation en coopérant avec toutes les personnes de bonne volonté. Aujourd’hui, nous vous invitons à rejoindre notre tout nouveau club, pour construire ensemble le grand média du climat dont nous avons tant besoin !
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Ces chercheurs déplacent littéralement des montagnes
Des bouts de sols découpés en altitude pour être déplacés plus bas en hélicoptère. C’est la solution qu’ont trouvé les scientifiques du projet «Alpages volants» pour étudier la réaction du sol alpin à une hausse des températures de trois degrés. Une folle opération de projection dans le futur que raconte en images le nouvel épisode de la série «Un zeste pour la planète» portée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
+ Loup Espargilière, Alban Leduc et Lou-Eve Popper ont contribué à ce numéro.
