Que ce soit en autorisant les produits qui les tuent ou en leur construisant des abris, on achève bien les abeilles.

Parkinson et Alzheimer causés par la pollution ?
Il s'agirait de s'en souvenir. Des scientifiques révèlent un possible lien entre la pollution de l'air et la survenue de maladies neurodégératives telles que Parkinson et Alzheimer.
Les auteur•rice•s de cette étude, publiée dans la revue Environmental research, se sont penché•e•s sur le cas de 186 jeunes de la ville de Mexico, âgé•e•s de 11 mois à 27 ans. Des nanoparticules de pollution ont été retrouvées dans leur cerveau. A ces infimes particules étaient associées des protéines anormales qui signent généralement les maladies de Parkinson ou Alzheimer.
Ces protéines n'ont pas été observées auprès d'autres jeunes vivant dans des zones moins polluées de la ville. Riches en métaux, les types de particules détectées proviennent de la combustion qui s'opère dans les moteurs de voiture et de la friction liée au freinage.
Pour l'heure, les scientifiques ne peuvent pas prouver le lien de causalité entre la persistance de ces polluants dans le cerveau, la présence de protéines anormales et la survenue de démences, telles que Parkinson et Alzheimer. Les causes de ces maladies sont multiples et encore mal connues. « Mais comment peut-on imaginer que ces nanoparticules contenant du métal puissent rester inertes et sans danger à l'intérieur de cellules essentielles du cerveau ? » s'est interrogée auprès du Guardian Barbara Maher, membre de l'équipe de recherche et professeure à la Lancaster University (Royaume-Uni).
Alors que Parkinson est la maladie neurodégénérative qui croît le plus rapidement à travers la planète, le rôle de l'environnement fait l'objet d'une attention de plus en plus importante dans le monde de la recherche. A lire dans le Guardian (en anglais).

• Le projet de loi autorisant le retour des néonicotinoïdes - ces insecticides particulièrement ravageurs pour les populations d’abeilles - dans les cultures de betteraves sucrières a été adopté, mardi, après un vote solennel à l’assemblée nationale. Dans l’hémicycle, le texte a fortement divisé dans les rangs de la droite LR et de la majorité (LREM et Modem). Cette dérogation aura cours jusqu’en 2023 - Le Monde (abonnés)
• Mardi, l’assemblée nationale a également adopté le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP) en première lecture. Ce texte, qui vise à raccourcir les délais pour de nombreuses procédures administratives, affaiblit encore un peu plus la protection de l’environnement, comme Vert l’avait expliqué - Actu-environnement

Le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique s’agrandit
On le croyait en train de se réduire : le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est deux fois plus large qu'en 2019.

Dans la deuxième moitié du XXè siècle, l'usage généralisé de certaines substances halogènes, comme les chlorofluorocarbures (CFC) - utilisés pour leur pouvoir réfrigérant, a entraîné la formation de plusieurs trous dans la couche d'ozone. Or, celle-ci protège la surface terrestre des rayonnements ultraviolets qui provoquent notamment des cancers. Les CFC ont été bannis en 1987, au moment de l'adoption du protocole de Montréal, mais ils persistent longtemps dans l'atmosphère.
Chaque année, au printemps de l'hémisphère sud (d'août à octobre), le trou au-dessus de l'Antarctique s'élargit en raison d'un vortex qui provoque l'accumulation d'halogènes dans cette zone. Le maximum est atteint entre la fin du mois de septembre et la mi-octobre, puis la couche se reforme progressivement jusqu'en décembre.

Avec 24 millions de kilomètres carrés le 27 septembre, date du dernier relevé publié par Copernicus, service européen de surveillance de la Terre, le trou au-dessus de l'Antarctique n'avait plus été aussi béant depuis 15 ans. De quoi surprendre alors qu'il avait atteint son minimum historique en 2019.
Une autre mauvaise nouvelle après la découverte, en mars, d'un nouveau trou dans la couche d'ozone, cette fois au-dessus du pôle Nord. Plus d'informations dans Heidi.

Faire la rénovation thermique de son logement
L'hiver arrive et, avec lui, les gaspillages d'énergie et les douloureuses factures. L'occasion, peut-être, de profiter des différentes aides disponibles pour effectuer la rénovation thermique de son logement.
D'autant que le gouvernement a dévoilé, lundi, les nouveaux barèmes de subventions de MaPrimeRénov' applicables pour les contrats de rénovation énergétique passés à partir du 1er octobre. La prime est désormais élargie aux propriétaires bailleurs et aux syndicats de copropriétés, ainsi qu'aux propriétaires les plus aisé•e•s. Elle est plafonnée à 20 000€ de travaux sur cinq ans. Elle est cumulable avec les certificats d'économies d'énergie, rapporte Actu-environnement, qui explique les nouveaux barèmes dans le détail.
Des aides bienvenues mais encore très insuffisantes pour espérer rénover 100% des logements aux normes bâtiment basse consommation (BBC) d'ici 2050. Année à laquelle la France s'est promise d'avoir atteint la neutralité carbone - l'ensemble du CO2 encore émis à cette date devra être compensé par ailleurs. Le bâtiment génère 19% des émissions françaises de gaz à effet de serre.
Dans le plan de relance présenté fin septembre, deux milliards d'euros sont prévus pour la rénovation des logements privés, avec un objectif de 500 000 par an. En 2019, seuls 28 000 logements ont été rénovés selon ce standard, d'après les chiffres de l'Observatoire BBC rapportés par le Monde. Le parc immobilier français en compte 35 millions.
Isolation des combles, nouvelle chaudière ou pompe à chaleur, ventilation, double vitrage, une foule de dispositifs de subventions et d'aides... rénover son logement peut s'apparenter à un parcours du combattant. Pour obtenir des conseils sur les travaux à mener et les aides disponibles, il est possible de prendre rendez-vous avec un•e conseiller•ère•s de l'un des différents espaces info-énergie répartis à travers la France.

Les ruches en ville, ou quand les abeilles nuisent aux abeilles
Pour les protéger ou pour « faire écolo », on a multiplié les ruches d’abeilles domestiques dans certaines villes de France. Hélas, ces installations au forceps ont des conséquences néfastes sur la biodiversité, comme le raconte le Monde dans le dernier épisode de sa série Plan B.
