Désordres de grandeur

Vingt-cinq pays et un quart de l’humanité considérés en stress hydrique «extrêmement élevé»

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Eau là là. Vingt-cinq pays sont con­sid­érés en stress hydrique «extrême­ment élevé», c’est-à-dire qu’ils ont con­som­mé 80% (ou plus) de leurs ressources en eau pen­dant au moins un mois par an, selon de nou­velles don­nées pub­liées par le World resources insti­tute (WRI) mer­cre­di. L’organisme de recherche inter­na­tionale s’alarme cette année d’«une crise de l’eau sans précé­dent, exac­er­bée par le change­ment cli­ma­tique». Les régions les plus men­acées sont le Moyen-Ori­ent et l’Afrique du Nord, où 83 % de la pop­u­la­tion est exposée à un stress hydrique extrême­ment élevé. En Europe, des pays comme la Bel­gique, la Grèce ou Chypre sont égale­ment con­cernés. D’ici à 2050, un mil­liard de per­son­nes sup­plé­men­taires devraient être con­fron­té à cette sit­u­a­tion extrême, selon le scé­nario le plus opti­miste.