Elles ne vont pas rester plantées là. A Lyon, la première « Société protectrice des végétaux » veut offrir une seconde vie aux plantes délaissées.
Contrairement aux animaux, les plantes – encore vivantes – peuvent finir à la benne. Pour remédier à cette absurdité, Nicolas Talliu vient d’ouvrir à Lyon la première SPV, ou Société protectrice des végétaux. Cet ancien architecte-paysagiste de 33 ans récupère des fins de stocks chez des grossistes ou des végétaux boudés par les particuliers. Dans sa pépinière urbaine du quartier de Gerland (7ème arrondissement), il les recueille, les bichonne, puis les revend.

Au Parisien, il décrit la SPV comme un « Too good to go de la plante », du nom de cette application qui permet de récupérer des invendus de la restauration à prix modique. Mais sur son site, la SPV indique aussi vouloir œuvrer à « faire reconnaitre les végétaux comme des êtres vivants » et« agir contre le gaspillage et la maltraitance végétale ». La SPV prévoit également de contribuer à la végétalisation du milieu urbain afin d’assainir l’air et de lutter contre le réchauffement climatique. Elle propose aussi des ateliers pour permettre au public de s’instruire au sujet du monde végétal, ainsi qu’un service de gardiennage de plantes.