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Saint-Valentin : les plus belles parades nuptiales des animaux

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Les fleurs du mâle. Danse, dessin, exploits en tout genre… Les ani­maux sont aus­si prêts à tout pour séduire leur parte­naire. En ce jour de Saint-Valentin, c’est le moment de trou­ver com­ment lui dire «je t’aime» de la plus orig­i­nale des manières.

L’araignée-paon : bras en l’air tel un DJ

Le mâle de cette espèce aus­trali­enne a un abdomen aux couleurs des plus vives. Lorsqu’il veut séduire sa parte­naire, il opte pour une choré­gra­phie impres­sion­nante au cours de laque­lle il lève deux de ses pattes et son abdomen. Ce paon à huit pattes a intérêt à être dans le rythme et ne pas louper sa chance : son crush ne s’accouplera qu’une fois dans sa vie.

© Nation­al Geo­graph­ic Wild France

Le fou à pieds bleus : il ne porte pas ce nom pour rien

Les pieds bleus sont la meilleure arme de séduc­tion de cet oiseau. Lors de sa parade nup­tiale, le mâle les mon­tre osten­si­ble­ment à la femelle. Leur couleur dépend de son régime ali­men­taire. Plus il est en bonne san­té, plus le bleu est intense et plus il aura de chances de trou­ver l’âme sœur.

© Nation­al Geo­graph­ic Wild France

Poisson-globe : dessine-moi un coquillage

Pour séduire sa future con­quête, cet artiste de douze petits cen­timètres des­sine une œuvre grandiose de deux mètres de diamètre. Une semaine de tra­vail inten­sif, qu’il réalise avec ses nageoires pour seul out­il. Sa créa­tion se doit d’être impres­sion­nante car, après l’avoir vis­itée, sa poten­tielle parte­naire décidera si elle souhaite pon­dre ses œufs — dans le cen­tre de la mosaïque — qui seront fécondés par le mâle.

© Zap­ping sauvage

Le Tétras des Armoises : montrer sa puissance

Dans une arène com­mune, les tétras mâles doivent mon­tr­er leurs com­pé­tences à une femelle. Arbo­rant un air hau­tain, ils affichent leur queue en éven­tail. Ils gon­flent leurs sacs vocaux tels des bal­lons de bau­druche pour pro­duire des sons graves.

© Nation­al Geo­graph­ic Wild France

Oiseaux de paradis : ménage et danse endiablée

En Nou­velle-Guinée, le par­a­disi­er de Wahnes mâle ne fait pas les choses à moitié. Il enlève la moin­dre feuille morte, astique les branch­es et décore sa clair­ière amé­nagée avec de belles baies rouges. Puis, il invite sa parte­naire sur la piste de danse, sur laque­lle il déploie sa collerette irisée et se dan­dine pour l’impressionner. Pour décou­vrir les fab­uleuses choré­gra­phies d’autres espèces d’oiseaux de par­adis, regardez le doc­u­men­taire La Danse des Oiseaux (Net­flix, 2019)

© Zap­ping sauvage