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Par où commencer pour se (re)mettre au vélo ?

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En selle, Mar­cel. Alors que le gou­verne­ment vient d’annoncer un plan de 250 mil­lions d’euros pour faire de la France une « nation à vélo », on vous pro­pose un petit guide pra­tique pour vous remet­tre en selle sans pédaler dans la semoule !

Je m’équipe

Entre le vélo de ville, le vélo de route, le VTT, le vélo-car­go pour trans­porter des charges lour­des et le vélo élec­trique et les offres en libre-ser­vice, le média « Les rook­ies » fait le point sur les dif­férentes options et le matériel adéquat en fonc­tion de vos besoins dans son guide de l’apprenti cycliste urbain. Dans tous les cas, il con­vient d’acheter un bon cade­nas, si pos­si­ble en « U », et de s’équiper d’une son­nette et de lumières — blanche ou jaune à l’avant et rouge à l’arrière — pour être vis­i­bles la nuit. Le casque n’est oblig­a­toire que pour les moins de douze ans. Une pompe à vélo et une cham­bre à air peu­vent aus­si être utiles en cas de crevai­son. Vous avez déjà un biclou qui dort au garage ? Pour répar­er et régler sa mon­ture, on peut se tourn­er vers les ate­liers col­lab­o­rat­ifs recen­sés dans cette carte — non exhaus­tive — du réseau « Heureux cyclages ».

Je trouve les bonnes aides

De nom­breuses aides sont disponibles — ren­for­cées cet été, elles seront recon­duites en 2023, comme l’a annon­cé le min­istre délégué au Trans­port Clé­ment Beaune. Le détail est disponible ici. Par ailleurs, de nom­breuses col­lec­tiv­ités (villes, régions) pro­posent égale­ment des finance­ments qu’on peut cumuler. Vous pou­vez faire le point en fonc­tion de votre lieu de rési­dence sur le site « MesAidesVé­lo ».

© Min­istère chargé des trans­ports

Je me renseigne sur les règles de circulation

Vous sen­tez un peu rouillé·e ou vous n’avez jamais appris à pédaler ? Rap­prochez-vous d’une des 205 vélo-écoles recen­sées sur cette carte. Vous y appren­drez quelques règles essen­tielles de cir­cu­la­tion. À retenir : les pan­neaux car­rés bleu et blanc avec un vélo recom­man­dent d’emprunter le tra­jet qui suit ; ceux en forme de rond indiquent que c’est oblig­a­toire. Les cyclistes doivent respecter les feux rouges, sta­tion­ner en pri­or­ité sur les emplace­ments dédiés quand il y en a, même s’il est aus­si pos­si­ble de s’arrêter sur les trot­toirs, à con­di­tion de ne pas gên­er la cir­cu­la­tion. Sur les voies à moins de 50 km/h, vous avez le droit de vous écarter du bord droit de la chaussée si les voitures roulent trop près de vous et que vous ne vous sen­tez pas en sécu­rité. Télé­phon­er, utilis­er un casque ou des écou­teurs est inter­dit, sous peine d’une amende de 135 €.

Je vote pour de meilleures infrastructures

La pra­tique du vélo est en forte hausse : de 11% par rap­port à 2021 et de 33% par rap­port à 2019, d’après le dernier bul­letin du réseau vélo et ter­ri­toires. Mais ces chiffres cachent d’importantes dis­par­ités en fonc­tion des ter­ri­toires, plus ou moins biens équipés en matières d’infrastructures. Le prési­dent de la Fédéra­tion des usagers de la bicy­clette, Olivi­er Schnei­der rap­pelle à Vert que « le choix de pren­dre le vélo est davan­tage le résul­tat de déci­sions col­lec­tives qu’individuelles » et que celui-ci « se développe de manière très iné­gale entre les cœurs de métro­pole et le reste du pays, plus dépen­dant de la voiture ». 53 % des Français·es déclar­ent qu’ils utilis­eraient davan­tage le vélo si les con­di­tions (pistes cyclables, sta­tion­nement sécurisé) étaient meilleures, d’après un récent sondage réal­isé par l’association.