A New York (Etats-Unis), l’horloge qui rappelle aux passant•e•s le temps qu’il leur reste pour agir en faveur du climat avant la catastrophe s’est dotée d’une pointe d’optimisme.
Depuis vingt ans, face au Union square de Manhattan, l’horloge numérique de l’installation artistique Metronome comptait les heures, minutes et secondes qui séparent de minuit. En septembre dernier, le message « La Terre a une date limite » y est apparu, suivi des chiffres 7:103:15:40:07. Sept ans, 103 jours, 15 heures et des poussières, c’est le temps qu’il restait alors pour réduire radicalement le rythme de nos émissions afin de ne pas épuiser totalement notre « budget carbone ». Il s’agit de la quantité de CO2 – déterminée par le Giec – que l’humanité peut encore émettre avant que le trop plein dans l’atmosphère n’entraîne irrémédiablement le réchauffement au-dessus de 1,5°C.
Gan Golan et Andrew Boyd, les auteurs de cette œuvre, ont décidé de lui donner une touche plus positive. En alternance avec cette série apocalyptique de nombres, un nouveau chiffre sera inscrit : celui de la part des énergies renouvelables dans le mixte énergétique mondial. Soit 12,24% environ, signe du long chemin à parcourir. D’autant que, comme le montre une fois encore le dernier rapport Global energy review de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les énergies renouvelables ont tendance à se surajouter aux énergies fossiles et non à les remplacer.

Actualisées en temps réel, les données qui ornent le Union square sont issues du projet « Our world in data » (notre monde en données) de l’université d’Oxford (Angleterre). Plus d’informations dans le New York Times (en anglais).