«La belle verte», long-métrage de Coline Serreau, 1996
Le choix de Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur. «Parce que ce film est drôle et avant-gardiste. Il date des années 90 et le sujet était loin d’être à la mode à l’époque».

«Chasing Coral», documentaire de Jeff Orlowski, 2017
Le choix de Valérie Masson-Delmotte, scientifique du climat. «J’ai été marquée par la beauté et la fragilité des coraux.»

«Captain Fantastic», long-métrage de Matt Ross, 2016
Le choix de Cyril Dion, réalisateur et écrivain. «Parce que c’est intelligent, complexe, jubilatoire, touchant et que je pleure souvent d’émotion. C’est un bon critère pour moi.»

«Les roues de l’avenir», documentaire de Romain Mercieux et Charlotte Brunier, 2023
Le choix d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports. «Un film sur la diversité des pratiques du vélo et qui donne une vision positive et enthousiasmante de ses avantages dans la transition.»

«Ponyo sur la falaise», long-métrage d’Hayao Miyazaki, 2008
Le choix de Magali Reghezza, géographe et membre du Haut-Conseil pour le climat. «Ce film d’animation m’a éblouie par le traitement de l’eau et ce regard de joie immédiate et brute, sans filtre, que les enfants posent sur le monde et sa beauté. C’est un film extraordinaire pour expliquer le risque, l’occupation humaine, l’adaptation, le rapport aux éléments physiques et c’est un des rares films qui parle de la mer et des littoraux. Sans pathos, sans mièvrerie et sans leçon de morale.»

«Une espèce à part», série documentaire de Franck Courchamp, 2019
Le choix de Magali Payen, fondatrice d’On est prêt. «Un projet artistique hors normes, qui nous ramène avec humilité à notre juste place dans la toile du Vivant et dans la symphonie de l’univers.»

«Sibel», long-métrage de Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti, 2018
Le choix de Corinne Morel-Darleux, autrice. «Parce que Sibel siffle la “langue des oiseaux”, encore vivace dans le sud-est de la Turquie, en Amazonie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le Béarn ou aux Canaries. Parce qu’il y a un loup légendaire, la forêt, la montagne et leurs mystères, une vieille sorcière qui n’est pas si folle qu’on le croit et de l’amour. Parce que c’est politique et poétique à la fois.»

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